envertu des dispositions de l’article L. 121-10 du code des assurances, en cas d’aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, l’assurance continue de plein droit au profit de l’acquĂ©reur et il est loisible soit Ă  l’assureur, soit Ă  l’acquĂ©reur de rĂ©silier le contrat; En assurance de responsabilitĂ© civile automobile, la prime de rĂ©fĂ©rence visĂ©e Ă  l'article 2 de l'annexe Ă  l'article A. 121-1 peut donner lieu, pour les assurĂ©s ayant un permis de moins de trois ans et pour les assurĂ©s ayant un permis de trois ans et plus mais qui ne peuvent justifier d'une assurance effective au cours des trois derniĂšres annĂ©es prĂ©cĂ©dant la souscription du contrat, Ă  l'application d'une surprime. Cette surprime ne peut dĂ©passer 100 % de la prime de rĂ©fĂ©rence. Ce plafond est rĂ©duit Ă  50 % pour les conducteurs novices ayant obtenu leur permis de conduire dans les conditions visĂ©es Ă  l'article R. 123-3 du code de la route. Elle est rĂ©duite de la moitiĂ© de son taux initial aprĂšs chaque annĂ©e consĂ©cutive ou non, sans sinistre engageant la responsabilitĂ©. En cas de changement d'assureur, le nouvel assureur peut appliquer Ă  l'assurĂ© la mĂȘme surprime que celle qu'aurait pu demander l'assureur antĂ©rieur en vertu des alinĂ©as prĂ©cĂ©dents. La justification des annĂ©es d'assurance est apportĂ©e, notamment, par le relevĂ© d'informations prĂ©vu Ă  l'article 12 de l'annexe Ă  l'article A. 121-1 ou tout autre document Ă©quivalent, par exemple, si l'assurance est souscrite hors de France. Ex : L. 121-1, CGI, 10-15056, dol, majeurs protĂ©gĂ©s. rechercher. Recherche avancĂ©e â€č Article prĂ©cĂ©dent; Article suivant â€ș Imprimer; Copier le texte; Code des assurances. Rechercher dans le texte Valider la recherche. Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code. RĂ©initialiser. ChronoLĂ©gi « Article L113-2-1 - Code des assurances » Version Ă  la date (format
Sommaire. Une obligation d'informer l'assureur en cas de cumul d'assurances. Le sort rĂ©servĂ© aux assurances cumulatives en l'absence de fraude. Le sort rĂ©servĂ© aux assurances cumulatives en cas de cumul frauduleuxNous voyons l’hypothĂšse oĂč un assurĂ© a souscrit, auprĂšs de sociĂ©tĂ©s diffĂ©rentes, des contrats d’assurances identiques. Ces contrats ont le mĂȘme objet et garantissent le mĂȘme risque. Il s'agit d'une situation de cumul d' cas de cumul d'assurances ne sont pas si rares. Il est possible qu'un assurĂ© ait souscrit Ă  un nouveau contrat d'assurance sans avoir pu rĂ©silier son ancien contrat, faute d'ĂȘtre parvenu Ă  Ă©chĂ©ance. De plus, il est possible que ce cumul d'assurance soit utilisĂ© comme un moyen d'opĂ©rer une fraude Ă  l'assurance, afin d'obtenir plusieurs fois l'indemnitĂ© proposĂ©e pour un mĂȘme sinistre. Le sort rĂ©servĂ© Ă  ce cumul d'assurance diffĂšre selon que cela a Ă©tĂ© fait sans ou avec obligation d'informer l'assureur en cas de cumul d'assurancesEn vertu des dispositions de l'article L121-4 aliĂ©na 1 du Code des assurances, l'assurĂ© est tenu de donner immĂ©diatement Ă  chaque assureur connaissance des autres assureurs ». L'alinĂ©a 2 de ce mĂȘme article dispose que l'assureur doit faire connaĂźtre le nom de l'assureur avec lequel une autre assurance a Ă©tĂ© contractĂ©e et indiquer la somme assurĂ©e ». Ainsi, l'assurĂ© est dans l'obligation d'informer les assureurs concernĂ©s afin qu'ils puissent avoir connaissance de ce cumul d'assurance.>> CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES > CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES < Ilest possible d'annuler un achat effectuĂ© Ă  distance par tĂ©lĂ©achat dans un dĂ©lai de 7 jours Ă  compter de la rĂ©ception de l'article (Article L 121-20 du code de la consommation) . Ce
Juriscope RĂ©glementation ActualitĂ©s © Xiongmao - Fotolia Faits Des Ă©vĂ©nements climatiques inondations et coulĂ©es de boues donnent lieu Ă  des arrĂȘtĂ©s de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Le propriĂ©taire d’une habitation sinistrĂ© dĂ©clare Ă  son assureur deux sinistres rĂ©sultant de ces Ă©vĂ©nements. S’agissant du premier sinistre survenu le 15 juin 2010 l’assureur propose [...] AbonnĂ©sBase des organismes d'assuranceRetrouvez les informations complĂštes, les risques couverts et les dirigeants de plus de 850 organismes d'assurance Je consulte la baseEmploiCARCORESPONSABLE AUDIT INTERNE H/F Postuler NexformaConsultants SpĂ©cialisĂ©s IndĂ©pendants H/F France EntiĂšre Postuler AccĂ©der aux offres d'emploiAPPELS D'OFFRESProposĂ© par
Pourpercer l’un des mystĂšres de l’article L. 121-7 du code des assurances (G. Courtieu, Les mystĂšres de l’article L. 121-7 du code des assurances, RCA 1997. Chron. 30), la deuxiĂšme chambre civile a alors procĂ©dĂ© Ă  un travail d’interprĂ©tation. À ce titre, d’abord, il ressort des travaux prĂ©paratoires et de l’insertion de ces dispositions dans le Titre II du Livre premier
Toute personne physique qui a signĂ© une proposition ou un contrat d'assurance sur la vie ou de capitalisation a la facultĂ© d'y renoncer par lettre recommandĂ©e ou par envoi recommandĂ© Ă©lectronique, avec demande d'avis de rĂ©ception, pendant le dĂ©lai de trente jours calendaires rĂ©volus Ă  compter du moment oĂč elle est informĂ©e que le contrat est conclu. Ce dĂ©lai expire le dernier jour Ă  vingt-quatre heures. S'il expire un samedi, un dimanche ou un jour fĂ©riĂ© ou chĂŽmĂ©, il n'est pas renonciation entraĂźne la restitution par l'entreprise d'assurance ou de capitalisation de l'intĂ©gralitĂ© des sommes versĂ©es par le contractant, dans le dĂ©lai maximal de trente jours calendaires rĂ©volus Ă  compter de la rĂ©ception de la lettre recommandĂ©e ou de l'envoi recommandĂ© Ă©lectronique. Au-delĂ  de ce dĂ©lai, les sommes non restituĂ©es produisent de plein droit intĂ©rĂȘt au taux lĂ©gal majorĂ© de moitiĂ© durant deux mois, puis, Ă  l'expiration de ce dĂ©lai de deux mois, au double du taux dispositions du prĂ©sent article sont prĂ©cisĂ©es, en tant que de besoin, par arrĂȘtĂ© ne s'appliquent pas aux contrats d'une durĂ©e maximale de deux mois.
Jai dĂ©cidĂ© de rĂ©silier mon contrat d’assurance n° [rĂ©fĂ©rence contrat], comme le permet l’article L. 121-11 du code des assurances. En consĂ©quence, je rĂ©silie, par la prĂ©sente, mon contrat d’assurance automobile en respectant le prĂ©avis de 10 jours. En outre, je vous remercie de me rembourser la fraction de prime comprise entre la rĂ©siliation et la prochaine Le Code des Assurances prĂ©voit des rĂšgles prĂ©cises pour effectuer la rĂ©siliation de son contrat d’assurance auto. Ces rĂšgles ont Ă©voluĂ© au cours des annĂ©es au profit des assurĂ©s, qui peuvent dĂ©sormais rĂ©silier, facilement et sans justification, dĂšs la fin de la premiĂšre annĂ©e de contrat. – À l’aide de la loi Hamon – À l’échĂ©ance – À l’aide de la loi ChĂątel – En cas de changement dans la vie de l’assurĂ© – En cas de vente du vĂ©hicule – En cas de diminution du risque – En cas de perte totale du vĂ©hicule – Si un autre contrat est rĂ©siliĂ© par l’assureur aprĂšs un sinistre – En cas de dĂ©cĂšs de l’assurĂ© À l’aide de la loi Hamon L’article L113-15-2 du Code des Assurances, ajoutĂ© en 2015 par la loi Hamon, permet Ă  l’assurĂ© de rĂ©silier librement son contrat dĂšs la fin de la premiĂšre annĂ©e d’assurance. L’assurance au tiers responsabilitĂ© civile restant obligatoire pour un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur, l’assurĂ© doit avoir souscrit un nouveau contrat d’assurance auto auparavant voir notre article Comment changer d’assurance auto ?. C’est normalement le futur assureur qui se charge d’effectuer les formalitĂ©s nĂ©cessaires Ă  l’exercice du droit de rĂ©siliation. Le contrat prend fin 1 mois aprĂšs la notification Ă  l’assureur. => Voir notre article RĂ©silier son assurance auto avec la loi Hamon. => Voir notre modĂšle de lettre de rĂ©siliation avec la loi Hamon. À l’échĂ©ance La facultĂ© annuelle de rĂ©siliation d’un contrat d’assurance dommages permet Ă  l’assurĂ© de rĂ©silier librement son contrat d’assurance auto 2 mois ou plus avant l’échĂ©ance annuelle article L. 113-12 du Code des Assurances. Cette rĂ©siliation doit s’effectuer par lettre recommandĂ©e. Le point de dĂ©part du dĂ©lai est la date d’expĂ©dition de la lettre, le cachet de la poste faisant foi. Le contrat prend fin Ă  la date d’échĂ©ance annuelle. => Voir notre modĂšle de lettre de rĂ©siliation Ă  l’échĂ©ance. À l’aide de la loi ChĂątel L’article L113-15-1 du Code des Assurances, ajoutĂ© en 2005 par la loi ChĂątel, permet Ă  l’assurĂ© de se dĂ©fendre contre la tacite reconduction et de rĂ©silier son contrat Si l’assureur n’a pas envoyĂ© son avis d’échĂ©ance avant la date d’échĂ©ance annuelle. À compter de la date d’échĂ©ance, l’assurĂ© peut mettre Ă  tout moment un terme au contrat par lettre recommandĂ©e. Celui-ci prend fin le lendemain de l’envoi de la notification Ă  l’assureur. Si les mentions d’information relatives Ă  la loi ChĂątel ne sont pas prĂ©sentes sur l’avis d’échĂ©ance. À compter de la date d’échĂ©ance, l’assurĂ© peut mettre Ă  tout moment un terme au contrat par lettre recommandĂ©e. Celui-ci prend fin le lendemain de l’envoi de la notification Ă  l’assureur. Si l’assureur a envoyĂ© son avis d’échĂ©ance moins de 15 jours avant la date limite d’exercice du droit Ă  rĂ©siliation Ă  Ă©chĂ©ance soit 2 mois et 15 jours avant l’échĂ©ance annuelle. L’assurĂ© dispose de 20 jours pour rĂ©silier son contrat par lettre recommandĂ©e. Le dĂ©lai de dĂ©nonciation court Ă  partir de la date figurant sur le cachet de la poste. Le contrat prend fin Ă  la date d’échĂ©ance annuelle. => Voir notre article RĂ©silier son assurance auto avec la loi ChĂątel. => Voir notre modĂšle de lettre de rĂ©siliation avec la loi ChĂątel. En cas de changement dans la vie de l’assurĂ© Selon l’article L113-16 du Code des Assurances, l’assurĂ© automobile Ă  la facultĂ© de rĂ©silier son contrat lors d’un changement de domicile ; d’un changement de situation matrimoniale ; d’un changement de rĂ©gime matrimonial ; d’un changement de profession ; de sa retraite professionnelle ; d’une cessation dĂ©finitive d’activitĂ©. Cette facultĂ© de rĂ©siliation du contrat n’est possible que lorsque celui-ci a pour objet la garantie de risques en relation directe avec la situation antĂ©rieure et qui ne se retrouvent pas dans la situation nouvelle. » L’article R113-6 du Code des Assurances prĂ©cise que c’est l’assurĂ© qui doit prouver que le changement a un impact direct sur les garanties du contrat et qu’il entraĂźne une modification des risques et donc autorise une rĂ©siliation. L’assurĂ© dispose de 3 mois aprĂšs l’évĂšnement pour effectuer la rĂ©siliation. Le contrat prend fin 1 mois aprĂšs la notification Ă  l’assureur. L’assureur doit rembourser Ă  l’assurĂ© la partie de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n’a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă  compter de la date d’effet de la rĂ©siliation. => Voir notre article RĂ©silier son assurance auto aprĂšs un dĂ©mĂ©nagement. => Voir notre modĂšle de lettre de rĂ©siliation aprĂšs un dĂ©mĂ©nagement. En cas de vente du vĂ©hicule Lorsqu’un assurĂ© cĂšde son vĂ©hicule, le contrat est suspendu le lendemain du jour de l’aliĂ©nation, Ă  zĂ©ro heure article L121-11 du Code des Assurances. L’assurĂ© doit informer l’assureur par lettre recommandĂ©e du transfert de propriĂ©tĂ© du vĂ©hicule. S’il n’est pas remis en vigueur en reportant les garanties sur un autre vĂ©hicule, le contrat peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© Ă  tout moment par l’assurĂ©. Le contrat prend fin 10 jours aprĂšs la notification Ă  l’assureur. L’assureur doit rembourser Ă  l’assurĂ© la partie de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n’a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă  compter de la date d’effet de la rĂ©siliation. À dĂ©faut de la remise en vigueur du contrat ou de sa rĂ©siliation par l’une des parties, le contrat est rĂ©siliĂ© de plein droit Ă  l’expiration d’un dĂ©lai de 6 mois. => Voir notre modĂšle de lettre de rĂ©siliation pour vente de la voiture. En cas de diminution du risque L’article L113-4 du Code des Assurances prĂ©cise que l’assurĂ© a droit en cas de diminution du risque en cours de contrat Ă  une diminution du montant de la prime. Si l’assureur n’y consent pas, l’assurĂ© peut dĂ©noncer le contrat. » La rĂ©siliation doit se faire par lettre recommandĂ©e. Le contrat prend fin 30 jours aprĂšs la notification Ă  l’assureur. L’assureur doit rembourser Ă  l’assurĂ© la partie de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n’a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă  compter de la date d’effet de la rĂ©siliation. En cas de perte totale du vĂ©hicule En cas de perte totale du vĂ©hicule rĂ©sultant d’un Ă©vĂ©nement non prĂ©vu par le contrat ex vol ou destruction de la voiture dans le cas d’une assurance au tiers, l’assurance est rĂ©siliĂ©e de plein droit article L121-9 du Code des Assurances. Le contrat prend fin Ă  la date de la perte. L’assureur doit rembourser Ă  l’assurĂ© la partie de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n’a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă  compter de la date d’effet de la rĂ©siliation. Si un autre contrat est rĂ©siliĂ© par l’assureur aprĂšs un sinistre Il s’agit ici d’un cas particulier. Selon l’article A211-1-2 du Code des Assurances, l’assureur a la possibilitĂ© de rĂ©silier un contrat d’assurance auto aprĂšs sinistre, avant sa date d’expiration normale, si le sinistre a Ă©tĂ© causĂ© par un conducteur en Ă©tat d’imprĂ©gnation alcoolique ou sous l’emprise de stupĂ©fiants ou si le sinistre a Ă©tĂ© causĂ© par infraction au code de la route entraĂźnant une dĂ©cision judiciaire ou administrative de suspension du permis de conduire d’au moins un mois, ou une dĂ©cision d’annulation de ce permis. » DĂšs lors, l’assurĂ© rĂ©siliĂ© a la facultĂ© de rĂ©silier les autres contrats souscrits auprĂšs de cet assureur, et notamment ses autres contrats d’assurance auto ou moto s’il possĂšde plusieurs vĂ©hicules. La rĂ©siliation doit se faire par lettre recommandĂ©e. Le contrat prend fin 30 jours aprĂšs la notification Ă  l’assureur. L’assureur doit rembourser Ă  l’assurĂ© la partie de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n’a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă  compter de la date d’effet de la rĂ©siliation. En cas de dĂ©cĂšs de l’assurĂ© L’hĂ©ritier a la possibilitĂ© de rĂ©silier le contrat aprĂšs le dĂ©cĂšs de l’assurĂ© article L121-10 du Code des Assurances. À savoir tant que la rĂ©siliation n’est pas effective, l’assurance continue de plein droit au profit de l’hĂ©ritier, Ă  charge par celui-ci d’exĂ©cuter toutes les obligations dont l’assurĂ© Ă©tait tenu vis-Ă -vis de l’assureur en vertu du contrat et notamment le paiement des cotisations. La rĂ©siliation doit se faire par lettre recommandĂ©e. Le contrat prend fin dĂšs notification Ă  l’assureur. L’assureur doit rembourser Ă  l’hĂ©ritier la partie de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n’a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă  compter de la date d’effet de la rĂ©siliation. Tous nos articles Larticle 1384 du Code civil fait en effet peser sur lui l’obligation de rĂ©parer les dommages aux tiers, sur la route ou ailleurs, causĂ©s par ses salariĂ©s au moment oĂč ils exĂ©cutent leur travail. En matiĂšre de conduite, si cette responsabilitĂ© est couverte par l'assureur du vĂ©hicule, les sinistres provoqueront la hausse des primes d'assurance rĂ©glĂ©es par l'entreprise. En outre
La subrogation est un mĂ©canisme de premiĂšre importance en droit des assurances, permettant Ă  l’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ© de se retourner contre le responsable du dommage. Les rĂšgles gĂ©nĂ©rales relatives Ă  la subrogation sont prĂ©vues par les articles 1249 et suivants du Code civil. Selon l’article 1249 du Code civil, la subrogation est lĂ©gale ou conventionnelle. Les conditions de la subrogation conventionnelle sont posĂ©es par l’article 1250 du code civil. Les hypothĂšses d’une subrogation lĂ©gale sont quant Ă  elles prĂ©vues par l’article 1251 du code civil. Il est d’usage en matiĂšre d’assurance d’établir une quittance destinĂ©e Ă  subroger l’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ© dans les droits du bĂ©nĂ©ficiaire de cette indemnitĂ©. Toutefois, cet acte devra respecter les prescriptions de l’article 1250 du code civil. Il faudra notamment qu’il puisse ĂȘtre prouvĂ© que la subrogation a Ă©tĂ© faite en mĂȘme temps que le paiement ou antĂ©rieurement Ă  celui-ci En ce sens notamment Civ. 2Ăšme, 8 fĂ©vrier 2006, n° 04-18379, Com. 21 fĂ©vrier 2012, n° 11-11145. En toute hypothĂšse, une subrogation conventionnelle sera le plus souvent superflue, compte tenu des dispositions de l’article L 121-12 du code des assurances. Selon celui-ci, l’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ© d’assurance, est subrogĂ©, jusqu’à concurrence de cette indemnitĂ©, dans les droits et actions de l’assurĂ© contre les tiers qui par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l’assureur ». Cette disposition introduit donc un mĂ©canisme de subrogation lĂ©gale au profit de l’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ©. L’assureur Ă©ventuellement bĂ©nĂ©ficiaire d’une subrogation conventionnelle pourra donc Ă©galement se prĂ©valoir de la subrogation lĂ©gale prĂ©vue par l’article L 121-12 du code des assurances. Dans l’hypothĂšse d’une assurance de chose, l’assureur sera subrogĂ© dans les droits de son assurĂ©. Dans l’hypothĂšse d’une assurance de responsabilitĂ©, l’assureur sera subrogĂ© dans les droits de la victime, Ă©galement bĂ©nĂ©ficiaire de l’indemnitĂ©. NĂ©anmoins, si le mĂ©canisme de la subrogation lĂ©gale joue automatiquement, il n’en demeure pas moins soumis Ă  certaines conditions. La subrogation lĂ©gale suppose l’existence d’un paiement effectuĂ© par l’assureur. Il s’agit d’une Ă©vidence, cependant rappelĂ©e en 2010 par la Cour de cassation Civ. 3Ăšme, 4 novembre 2010, n°ÂČ09-70235. Comme cela a Ă©tĂ© jugĂ©, il ne peut y avoir de subrogation lĂ©gale que si l’assureur a payĂ© en vertu d’une obligation de garantie En ce sens notamment Civ. 2Ăšme, 5 juillet 2006, n° 05-11729. Le paiement effectuĂ© Ă  titre commercial, et non en application du contrat d’assurance ne donnera pas lieu au bĂ©nĂ©fice de la subrogation prĂ©vue par l’article L 121-12 du code des assurances. PrĂ©cisons que l’exigence d’un paiement effectuĂ© au titre d’une obligation de garantie n’existe pas pour la subrogation conventionnelle En ce sens notamment Com. 16 juin 2009, n° 07-16840. Dans le cadre d’une procĂ©dure, celui qui sollicite le bĂ©nĂ©fice de la subrogation lĂ©gale, devra produire le contrat d’assurance au titre duquel il a effectuĂ© son paiement, ce pour justifier du fait que l’indemnitĂ© Ă©tait contractuellement due. Toutefois, il est des hypothĂšses oĂč il est accordĂ© Ă  un assureur non subrogĂ© les mĂȘmes droits que s’il Ă©tait subrogĂ©. Ainsi, en 2009 il a Ă©tĂ© jugĂ© comme suit par la Cour de cassation dĂ©s lors que l’assignation en rĂ©fĂ©rĂ© des constructeurs par l’assureur dommages-ouvrage, avant le paiement par celui-ci de l’indemnitĂ© d’assurance, avait Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e avant l’expiration du dĂ©lai de garantie dĂ©cennale, et que l’assignation au fond, suivie d’un paiement en cours d’instance, avait Ă©tĂ© signifiĂ©e moins de dix ans aprĂšs l’ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©, la cour d’appel en a exactement dĂ©duit que l’action de l’assureur dommages ouvrage, subrogĂ© dans les droits du maĂźtre d’ouvrage avant que le juge statue au fond, Ă©tait recevable » Civ. 3Ăšme, 4 juin 2009, n° 07-18960. La jurisprudence prĂ©citĂ©e a Ă©tĂ© confirmĂ©e Ă  plusieurs reprises, et notamment par un arrĂȘt du 28 avril 2011, dans lequel la Cour de cassation statuait comme suit Qu’en statuant ainsi, alors qu’une partie assignĂ©e en justice est en droit d’appeler une autre en garantie des condamnations qui pourraient ĂȘtre prononcĂ©es contre elle, une telle action ne supposant pas que l’appelant en garantie ait dĂ©jĂ  indemnisĂ© le demandeur initial, qu’une assignation en rĂ©fĂ©rĂ© qui tend Ă  rendre commune une expertise ordonnĂ©e par une prĂ©cĂ©dente dĂ©cision constitue une citation en justice interrompant la prescription au profit de celui qui l’a diligentĂ©e, et qu’est recevable l’action engagĂ©e par l’assureur avant l’expiration du dĂ©lai de forclusion dĂ©cennale, bien qu’il n’ait pas eu au moment de la dĂ©livrance de son assignation la qualitĂ© de subrogĂ© dans les droits de son assurĂ©, dĂšs lors qu’il a payĂ© l’indemnitĂ© due Ă  ce dernier avant que le juge du fond n’ait statuĂ©, la cour d’appel a violĂ© les textes susvisĂ©s » Civ. 3Ăšme, 28 avril 2011, n°10-16269, dans le mĂȘme sens Civ. 3Ăšme, 21 septembre 2011, n° 10-20543 L’assureur dommage ouvrage qui n’a pas payĂ© peut donc se prĂ©valoir du bĂ©nĂ©fice de la subrogation si il a assignĂ© dans le dĂ©lai pendant lequel la responsabilitĂ© des personnes qu’il vise dans son acte peut ĂȘtre recherchĂ©e et si il verse l’indemnitĂ© d’assurance avant que le juge ne statue au fond. Pour dĂ©signer cela, certains ont parlĂ© de subrogation in futurum. En toute hypothĂšse, la subrogation, qu’elle soit lĂ©gale ou conventionnelle, ne jouera que pour ce qui a Ă©tĂ© l’objet du paiement effectuĂ© par l’assureur. Il n’y aura subrogation que pour les dommages indemnisĂ©s et Ă  hauteur de l’indemnitĂ© versĂ©e. Ce n’est qu’aprĂšs avoir prouvĂ© qu’il a payĂ© au titre de son contrat dassurance que l’assureur pourra prĂ©tendre au bĂ©nĂ©fice de la subrogation et solliciter le remboursement des fonds versĂ©s. L’article L 121-12 du code des assurances prĂ©voit une hypothĂšse dans laquelle l’assureur sera dĂ©chargĂ© de son obligation de payer l’indemnitĂ© d’assurance. Ce texte prĂ©voit en effet que l’assureur peut ĂȘtre dĂ©chargĂ©, en tout ou en partie, de sa responsabilitĂ© envers l’assurĂ©, quand la subrogation ne peut plus, par le fait de l’assurĂ©, s’opĂ©rer en faveur de l’assureur ». Ainsi, si l’absence de subrogation est imputable Ă  l’assurĂ©, l’assureur sera dĂ©chargĂ© de son obligation Ă  garantie. Toutefois, les dispositions de l’article L 121-12 du code des assurances ne sont pas absolues. Celui-ci prĂ©voit, en son alinĂ©a 3, une exception Ă  la subrogation lĂ©gale dont il pose le principe par dĂ©rogation aux dispositions prĂ©cĂ©dentes, l’assureur n’a aucun recours contre les enfants, descendants, ascendants, alliĂ©s en ligne directe, prĂ©posĂ©s, employĂ©s, ouvriers ou domestiques et gĂ©nĂ©ralement toute personne vivant habituellement au foyer de l’assurĂ©, sauf le cas de malveillance commise par une de ces personnes ». Ainsi, certaines personnes seront prĂ©servĂ©es du recours de l’assureur qui a payĂ© une indemnitĂ© d’assurance. Enfin, les consĂ©quences de la subrogation prĂ©vue par l’article L 121-12 du code des assurances pourront ĂȘtre restreintes par la voie contractuelle. Il est donc frĂ©quent de prĂ©voir dans certains contrats une renonciation Ă  recours. Cette renonciation est la promesse de ne pas exercer de recours contre la personne responsable d’un dommage.
Sile montant des dĂ©gĂąts est supĂ©rieur Ă  10 000 euros, vous devez solliciter l'aide d'un avocat. Le Code de la consommation, permet de signaler les dĂ©gĂąts pendant 10 jours. Assurance complĂ©mentaire santĂ© - PDF, 518 Ko Les prestations versĂ©es par la SĂ©curitĂ© sociale reprĂ©sentent 77 % du montant total des dĂ©penses de soins et de biens mĂ©dicaux. Pour complĂ©ter les prestations des rĂ©gimes obligatoires d'assurance maladie, les assureurs institutions de prĂ©voyance, mutuelles, sociĂ©tĂ©s d'assurance privĂ©es, filiales d’assurances des banques proposent des contrats d’assurance complĂ©mentaire santĂ©. Le systĂšme de remboursement des soins fait intervenir une multiplicitĂ© d'acteurs SĂ©curitĂ© sociale, assurances, professionnels de santĂ©. Pour choisir son assurance complĂ©mentaire, le patient doit bien comprendre le fonctionnement de ce systĂšme. Qu'est-ce qu'une assurance complĂ©mentaire santĂ© ? Une assurance complĂ©mentaire santĂ© est un contrat qui a pour objet de prendre en charge tout ou partie des dĂ©penses de santĂ© concernant la maladie, l'accident et la maternitĂ©, non couvertes par l'assurance maladie obligatoire. Contrat individuel ou collectif ? L'assurance complĂ©mentaire santĂ© peut ĂȘtre souscrite soit Ă  titre individuel, en s'adressant directement Ă  un assureur, une mutuelle ou une banque, soit en adhĂ©rant Ă  un contrat de groupe par l'intermĂ©diaire de l'employeur ou d'associations professionnelles ou non. Depuis le 1er janvier 2016, tous les salariĂ©s, quel que soit l’effectif de leur entreprise, bĂ©nĂ©ficient d’une complĂ©mentaire santĂ© collective. La couverture santĂ© mise en place dans l’entreprise contient des garanties minimales. Ainsi les salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient de la prise en charge du montant du ticket modĂ©rateur part laissĂ©e Ă  la charge de l’assurĂ© aprĂšs le remboursement de la SĂ©curitĂ© sociale sur la base du tarif conventionnel sur les consultations, actes et prestations remboursables par l'assurance maladie Ă  quelques exceptions prĂšs. Sont Ă©galement couverts par le rĂ©gime complĂ©mentaire de l’entreprise la totalitĂ© du forfait journalier hospitalier en cas d'hospitalisation ; les frais dentaires prothĂšses et orthodontie Ă  hauteur de 125 % du tarif conventionnel ; les frais d'optique de maniĂšre forfaitaire par pĂ©riode de 2 ans annuellement pour les enfants ou en cas d'Ă©volution de la vue avec un minimum de prise en charge fixĂ© Ă  100 € pour une correction simple, 150 € voire 200 € pour une correction complexe. Quelles personnes sont assurĂ©es ? La complĂ©mentaire santĂ© peut ĂȘtre souscrite au profit d'un ou de plusieurs membres de la famille. Lorsqu'il s'agit d'un contrat de groupe souscrit, par exemple, par l'employeur au profit des salariĂ©s, la facultĂ© d’adhĂ©rer peut ĂȘtre Ă©tendue dans certains cas aux membres de la famille du salariĂ©. Quelles sont les garanties offertes ? Les garanties de remboursement des frais de soins et de biens mĂ©dicaux varient selon les contrats proposĂ©s par les assureurs. Elles vont de la prise en charge du seul ticket modĂ©rateur au remboursement total ou partiel des frais laissĂ©s Ă  la charge de l'assurĂ© auxquels peuvent Ă©galement s'ajouter des garanties et prestations complĂ©mentaires. Les garanties des frais de soins et de biens mĂ©dicaux La nature des frais de soins et de biens mĂ©dicaux garantis varie selon les contrats. Une prise en charge est gĂ©nĂ©ralement prĂ©vue pour les frais d'hospitalisation mĂ©dicale ou chirurgicale, actes et frais de chirurgie ; le forfait journalier hospitalier et, parfois, le supplĂ©ment en chambre particuliĂšre ; les consultations et visites de mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes ou spĂ©cialistes ; les frais pharmaceutiques ; les frais d'analyse et de laboratoire ; les actes de pratique mĂ©dicale courante et les actes d'auxiliaires mĂ©dicaux ; les actes d'Ă©lectroradiologie, de neuropsychiatrie, d'obstĂ©trique ; les frais d'optique montures, verres et lentilles ; les frais de soins et de prothĂšses dentaires ; les frais d'orthopĂ©die et de prothĂšses. Les contrats dits responsables » La plupart des contrats commercialisĂ©s sur le marchĂ© sont des contrats dits responsables » qui respectent des conditions de prises en charges dĂ©finies rĂ©glementairement. Les prestations d’un contrat dit responsable » sont les suivantes 100 % de la base de remboursement de la sĂ©curitĂ© sociale sur les soins courants consultations et mĂ©dicaments Ă  service mĂ©dical rendu majeur remboursĂ© Ă  65 % ; 100 % du forfait journalier facturĂ© par les Ă©tablissements hospitaliers, sans limitation de durĂ©e ; 100 % de la base de remboursement de la SĂ©curitĂ© sociale pour les soins dentaires courants consultations, et soins tels qu’un dĂ©tartrage ou encore un traitement de caries. ; 100 % de la base de remboursement de la sĂ©curitĂ© sociale pour l’optique. Pour les frais optiques qui sont au-delĂ  du tarif conventionnel, la complĂ©mentaire santĂ© peut offrir en option, de façon cumulative, une prise en charge limitĂ©e de la maniĂšre suivante une paire de lunette tous les 2 ans au maximum annuellement pour les enfants ou en cas d’évolution de la vue ; monture Ă  hauteur de 150 € ; limites minimales et maximales selon la complexitĂ© de l’équipement exemple pour un verre simple, prise en charge entre 50 € et 470 €. Selon les contrats, la complĂ©mentaire santĂ© pourra proposer la prise en charge de certains dĂ©passements d’honoraires des professionnels qui ont adhĂ©rĂ© aux contrats d’accĂšs aux soins. Les contrats responsables ne prennent pas en charge la participation forfaitaire de 1 € pour chaque acte de consultation rĂ©alisĂ© par un mĂ©decin de ville, dans un Ă©tablissement ou centre hospitalier, dans la limite de 50 € par an et par personne ; les franchises mĂ©dicales laissĂ©es Ă  la charge de l’assurĂ© pour les mĂ©dicaments et les transports sanitaires. Le montant de la franchise est plafonnĂ© Ă  50 € par an et par personne ; la majoration de la participation de l’assurĂ© pour non dĂ©signation d’un mĂ©decin traitant ou consultation d’un autre mĂ©decin sans prescription du mĂ©decin traitant hors parcours de soins » ; les dĂ©passements d’honoraires lorsque l’assurĂ© consulte un spĂ©cialiste auquel la loi ne permet pas d’accĂ©der directement sans passer par un mĂ©decin traitant. Les diffĂ©rents niveaux de couverture En gĂ©nĂ©ral, il y a trois niveaux proposĂ©s par les assureurs pour rĂ©pondre aux divers besoins de prise en charge une couverture de base qui garantit le remboursement du ticket modĂ©rateur sur la base du tarif de convention du rĂ©gime obligatoire. Ainsi sont remboursĂ©s les honoraires des mĂ©decins et les soins ne dĂ©passant pas le tarif de convention de la SĂ©curitĂ© sociale ; une couverture plus Ă©tendue, qui va au-delĂ  des dĂ©penses courantes. Elle offre, Ă©galement, de meilleures prestations en cas d'hospitalisation ; une couverture plus complĂšte qui garantit tout ou partie des dĂ©passements d'honoraires 150 %, 200 %, voire au-delĂ  du tarif de convention du rĂ©gime obligatoire, mais sans excĂ©der le montant des frais rĂ©els justifiĂ©s par l'assurĂ©. Elle offre Ă©galement une meilleure prise en charge des cures et des appareils acoustiques, des prothĂšses dentaires, des lunettes, lentilles de contact, etc. Les garanties et prestations complĂ©mentaires Des garanties de prĂ©voyance peuvent Ă©galement ĂȘtre proposĂ©es dans certains cas pour complĂ©ter les prestations du rĂ©gime obligatoire. La garantie incapacitĂ© temporaire Cette garantie prĂ©voit, en cas d'arrĂȘt de travail consĂ©cutif Ă  une maladie ou Ă  un accident, le paiement d'une indemnitĂ© journaliĂšre. Son montant est fixĂ© lors de la souscription du contrat en fonction des revenus de l'intĂ©ressĂ©. Il ne peut excĂ©der le montant de la perte rĂ©elle de revenus restĂ©e Ă  la charge de l'assurĂ© aprĂšs intervention des organismes sociaux. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les indemnitĂ©s journaliĂšres ne sont versĂ©es qu'Ă  l'expiration d'un certain dĂ©lai, appelĂ© franchise par exemple, Ă  partir du 7Ăšme jour d'arrĂȘt de travail. Cette franchise est parfois diffĂ©rente selon qu'il s'agit d'un accident ou d'une maladie. La durĂ©e maximale du versement s'Ă©tend le plus souvent sur un an 3 ans dans certains contrats. La garantie invaliditĂ© Elle prĂ©voit, selon les dispositions du contrat, le versement d'un capital ou d'une rente en cas d'invaliditĂ© permanente, totale ou partielle, consĂ©cutive Ă  une maladie ou Ă  un accident. Le taux d'invaliditĂ© est fixĂ© par le mĂ©decin expert dĂ©signĂ© par l’assureur selon le barĂšme de rĂ©fĂ©rence prĂ©cisĂ© dans le contrat. Certains assureurs proposent des formules qui englobent d’autres prestations supplĂ©mentaires telles que une prime de maternitĂ© ou un forfait naissance ; la prise en charge d'actes de soins ou de prĂ©vention non pris en charge par le rĂ©gime obligatoire ; un forfait obsĂšques. Des prestations d’assistance sont Ă©galement proposĂ©es dans les contrats d’assurance complĂ©mentaire santĂ©. Elles peuvent prendre diffĂ©rentes formes assistance tĂ©lĂ©phonique, plateforme de conseils santĂ©, service d'information ; aide-mĂ©nagĂšre, garde-malade ; garde d'enfants ; soutien scolaire ; garde d'animaux ; rapatriement. Comment sont calculĂ©s les remboursements des assurances complĂ©mentaires ? Les prestations sont gĂ©nĂ©ralement exprimĂ©es en pourcentage, non pas des frais supportĂ©s par le patient, mais du tarif conventionnel TC ou base de remboursement BR, fixĂ©s par la SĂ©curitĂ© sociale pour les diffĂ©rentes prestations de santĂ©. Les montants annoncĂ©s par les organismes assureurs tiennent compte du remboursement de la SĂ©curitĂ© sociale. Exemples de remboursement pour un malade respectant le parcours de soins, et consultant son mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste en secteur Ă  honoraires libres secteur 2, dont le tarif de consultation est de 50 euros 100 % TC, signifie que l’assurĂ© sera remboursĂ© jusqu’à 100 % du tarif conventionnel TC de la SĂ©curitĂ© sociale, le tarif conventionnel Ă©tant de 25 €. Dans ce cas, la SĂ©curitĂ© sociale prend en charge 70 % du tarif conventionnel, soit 17,5 € 25 € x 70 %. La complĂ©mentaire santĂ© prend en charge 30 % du tarif conventionnel. La somme remboursĂ©e par la complĂ©mentaire santĂ© sera donc 25 € – 17,50 € part SĂ©curitĂ© sociale – 1 € part forfaitaire non remboursĂ©e, soit 6,5 € somme remboursĂ©e par la complĂ©mentaire santĂ©. Il sera remboursĂ© au total 17,50 € par la SĂ©curitĂ© sociale + 6,5 € par l'assurance complĂ©mentaire santĂ©, soit 24 €. La somme restant Ă  charge du patient sera de 26 €. 200 % TC, signifie que l’assurĂ© sera remboursĂ© jusqu'Ă  2 fois le tarif conventionnel de la SĂ©curitĂ© sociale, c'est-Ă -dire 50 € 2 x 25 €. Dans ce cas, la complĂ©mentaire santĂ© prend en charge 50 € - 17,50 € somme remboursĂ©e par la SĂ©curitĂ© sociale – 1 € part forfaitaire non remboursĂ©e, soit 31,5 €. Il sera remboursĂ© au total 17,50 € par la SĂ©curitĂ© sociale + 31,50 € par l'assurance complĂ©mentaire santĂ©, soit 49 €. La somme restant Ă  charge du patient sera de 1 €, somme correspondant Ă  la part forfaitaire non remboursĂ©e Quelles sont les caractĂ©ristiques des contrats d'assurances complĂ©mentaires ? Des cotisations variables Les tarifs dĂ©pendent, Ă  la fois du plafond de remboursement pour les diffĂ©rentes prestations, de l’étendue des garanties, du domicile et de l’ñge de l’assurĂ©. Les dĂ©lais d'attente ou de carence Il s'agit d'une pĂ©riode, dĂ©comptĂ©e Ă  partir de la souscription et variable selon les contrats de quelques jours Ă  12 mois, pendant laquelle certaines prestations ne sont pas prises en charge par l'assureur. Pendant ce dĂ©lai, la personne assurĂ©e ne pourra pas bĂ©nĂ©ficier des remboursements pour les prestations concernĂ©es. Dans un mĂȘme contrat, ces dĂ©lais peuvent ĂȘtre diffĂ©rents en fonction de la nature de la maladie ou des actes mĂ©dicaux. Exemples en cas de grossesse, un dĂ©lai de carence de 9 mois pour la femme enceinte peut ĂȘtre appliquĂ© pour les garanties telles que les actes d'obstĂ©trique, le forfait maternitĂ© ou encore la chambre particuliĂšre ; un dĂ©lai de carence de 6 Ă  9 mois peut ĂȘtre appliquĂ© en cas de remboursement dentaire ; un dĂ©lai de carence de 7 jours peut ĂȘtre imposĂ© pour bĂ©nĂ©ficier de l'indemnisation consĂ©cutive Ă  un arrĂȘt de travail. Pour un dĂ©lai de carence de 3 mois, commençant le 15 janvier, date d'effet du contrat, la protection de l'assurĂ© dĂ©butera le 15 avril. Si un Ă©vĂ©nement survient entre le 15 janvier et le 15 avril, l'assurĂ© n'est pas garanti. Si l'Ă©vĂ©nement survient aprĂšs le 15 avril, l'assureur le prendra en charge. En cas d’accident, le plus souvent les prestations sont dues dĂšs la souscription. Le tiers payant Des conventions signĂ©es entre les assureurs et certains professionnels de santĂ© pharmaciens, laboratoires pharmaceutiques, radiologues, etc. permettent de dispenser les assurĂ©s de l'avance de tout ou partie des frais de soins laissĂ©s Ă  leur charge par le rĂ©gime obligatoire lorsqu'ils ont souscrit une assurance complĂ©mentaire auprĂšs d'une sociĂ©tĂ© d'assurance. Dans la pratique, il suffit Ă  l'assurĂ© de prĂ©senter au professionnel de santĂ© une attestation de tiers payant dĂ©livrĂ©e par la sociĂ©tĂ© d'assurance. Evolution des garanties et des cotisations L'assureur ne peut ni rĂ©duire les garanties, ni majorer le tarif au cas par cas. Les contrats peuvent prĂ©voir un ajustement annuel des garanties et des cotisations en fonction d'un indice point AGIRC, prix de la journĂ©e d'hospitalisation, indice composite, etc.. IndĂ©pendamment de cet ajustement, la cotisation peut ĂȘtre rĂ©visĂ©e pour d'autres motifs tels que le changement de tranche d'Ăąge lorsque la cotisation a Ă©tĂ© fixĂ©e sur cette base. Comment rĂ©silier le contrat ? Les assurĂ©s ont le droit de rĂ©silier leur contrat de complĂ©mentaire santĂ© selon les conditions gĂ©nĂ©rales prĂ©vues au contrat. En application de la loi Chatel[1], l’assureur est tenu d'informer son client chaque annĂ©e sur l’avis d’échĂ©ance de la possibilitĂ© de rĂ©silier le contrat d'assurance et de la date limite pour exercer ce droit. Lorsque l’assurĂ© reçoit l’avis d’échĂ©ance moins de quinze jours avant cette date, l’assurĂ© dispose d’un dĂ©lai de vingt jours suivant la date de l’envoi de l’avis pour rĂ©silier son contrat. La loi Chatel ne s’applique qu’aux adhĂ©rents Ă  des contrats d’assurance santĂ© individuels. L'assureur peut Ă©galement rĂ©silier le contrat en respectant les conditions gĂ©nĂ©rales. Comment bien choisir sa complĂ©mentaire santĂ© ? La sĂ©lection d'une assurance santĂ© adaptĂ©e n'est pas toujours facile. Pour choisir une complĂ©mentaire santĂ© qui lui convient, l'assurĂ© doit privilĂ©gier les contrats qui indiquent clairement les couvertures proposĂ©es et les remboursements obtenus ; examiner le montant du remboursement de la SĂ©curitĂ© sociale pour chaque acte mĂ©dical, et la somme qui reste Ă  charge aprĂšs remboursement de la complĂ©mentaire santĂ© ; adapter les garanties Ă  son budget, sa famille et sa consommation mĂ©dicale en prenant en compte notamment les Ă©lĂ©ments suivants - la cellule familiale combien d'enfants Ă  charge ? ; - l'Ă©tat de santĂ© de chacun ; - les professionnels consultĂ©s selon les rĂ©gions, il est plus ou moins difficile de trouver des mĂ©decins conventionnĂ©s. Il est Ă©galement inutile de prendre un contrat qui rembourse les dĂ©passements si des mĂ©decins conventionnĂ©s sont uniquement consultĂ©s. Dans tous les cas, il est indispensable de demander un tableau des prestations rĂ©capitulant tous les remboursements, ainsi que les conditions gĂ©nĂ©rales, et surtout de comparer plusieurs devis pour une ou plusieurs options du contrat de complĂ©mentaire santĂ© proposĂ©. Comment trouver un assureur ? Vous pouvez vous adresser directement au guichet d'une entreprise d'assurance privĂ©e, d'une mutuelle, d'une institution de prĂ©voyance, d'une banque, ou bien encore Ă  un courtier, agent gĂ©nĂ©ral d'assurance. Vous pouvez Ă©galement consulter les sites des comparateurs d’assurance en ligne pour vous aider dans votre choix. Comment souscrire ? La formation du contrat d’assurance a lieu au moment de l’échange des consentements. Il se forme par le seul accord des parties mĂȘme verbal. Un contrat peut donc ĂȘtre conclu par tĂ©lĂ©phone. Si le contrat a Ă©tĂ© souscrit lors d’une vente Ă  distance, par exemple par tĂ©lĂ©phone, l’assurĂ© dispose d’un dĂ©lai de renonciation de 14 jours qu’il peut utiliser sans avoir Ă  justifier de motif ni Ă  supporter de pĂ©nalitĂ©s. Ce dĂ©lai commence Ă  courir soit Ă  compter du jour oĂč le contrat Ă  distance est conclu. Dans ce cas, l’assurĂ© est Ă  l’initiative de l’appel tĂ©lĂ©phonique ; Ă  compter du jour oĂč l’intĂ©ressĂ© reçoit les conditions contractuelles et les informations prĂ©contractuelles, si cette derniĂšre date est postĂ©rieure Ă  la conclusion du contrat. Dans ce cas, l’assurĂ© a Ă©tĂ© dĂ©marchĂ© par tĂ©lĂ©phone par l’assureur. Les personnes qui souscrivent un contrat d’assurance lors d’un dĂ©marchage Ă  domicile ou sur leur lieu de travail disposent d’un dĂ©lai de renonciation de 14 jours Ă  compter de la conclusion du contrat. Pendant ce dĂ©lai, il est possible de revenir sur sa dĂ©cision par lettre recommandĂ©e avec demande d’avis de rĂ©ception sans avoir Ă  se justifier ni Ă  subir de pĂ©nalitĂ©s. Quelles sont les aides existantes pour accĂ©der Ă  l’assurance complĂ©mentaire santĂ© ? La protection universelle maladie PUMA a Ă©tĂ© mise en place le 1er janvier 2016. Toute personne qui travaille ou rĂ©side en France de maniĂšre stable et rĂ©guliĂšre a droit Ă  la prise en charge de ses frais de santĂ© Ă  titre personnel et de maniĂšre continue tout au long de sa vie tel est le principe de la protection universelle maladie. Cette protection permet de rester dans son rĂ©gime d’assurance maladie, y compris en cas de perte d’activitĂ© ou de changement de situation personnelle. Les Ă©ventuelles pĂ©riodes de rupture de ses droits sont ainsi Ă©vitĂ©es. Il reste Ă  votre charge la part complĂ©mentaire, et le forfait journalier en cas d’hospitalisation, la participation forfaitaire et les franchises mĂ©dicales. En cas de faibles ressources, deux dispositifs sont prĂ©vus pour amĂ©liorer la prise en charge de ces dĂ©penses de santĂ©, la couverture maladie universelle CMU-C et l’aide Ă  l’acquisition d’une assurance complĂ©mentaire santĂ© ACS. La couverture maladie universelle complĂ©mentaire CMU-C Toute personne rĂ©sidant en France de façon stable et rĂ©guliĂšre dont les ressources sont infĂ©rieures Ă  un certain plafond a le droit de bĂ©nĂ©ficier gratuitement d'une couverture universelle maladie complĂ©mentaire CMU-C. Elle permet de bĂ©nĂ©ficier d'une prise en charge Ă  100 % des dĂ©penses de santĂ©, sans avoir Ă  faire l'avance des frais. Le renouvellement de la CMU-C doit ĂȘtre demandĂ© chaque annĂ©e auprĂšs de sa caisse primaire d’assurance maladie. L'aide Ă  l'acquisition d'une assurance complĂ©mentaire santĂ© ACS L'aide Ă  l'acquisition d'une assurance complĂ©mentaire santĂ© est un dispositif destinĂ© Ă  faciliter la souscription d’un contrat d’assurance par les personnes dont les revenus se situent un peu au-dessus des plafonds rendant Ă©ligibles Ă  la CMU-C, En quoi consiste-t-elle ? Elle donne droit, durant un an, Ă  une aide financiĂšre pour financer son contrat d’assurance santĂ©. L’aide est utilisable uniquement sur l’un des contrats de complĂ©mentaire santĂ© homologuĂ©s par l’Etat pour leur bon rapport qualitĂ© prix liste consultable sur le site Les bĂ©nĂ©ficiaires de l’aide Ă  l’acquisition de la complĂ©mentaire santĂ© ACS bĂ©nĂ©ficient du tiers payant intĂ©gral s’ils souscrivent un contrat homologuĂ©. Ils sont dispensĂ©s de faire l'avance des frais Ă  la fois sur la part prise en charge par l'Assurance maladie part obligatoire et sur la part prise en charge par sa complĂ©mentaire santĂ©. Qui peut en bĂ©nĂ©ficier ? L’aide Ă  la complĂ©mentaire santĂ© est rĂ©servĂ©e aux personnes dont les ressources sont lĂ©gĂšrement supĂ©rieures au plafond d’attribution de la CMU-C. Les ressources du foyer doivent ĂȘtre comprises entre le plafond en vigueur de la CMU complĂ©mentaire et ce mĂȘme plafond majorĂ©[2].de 35 %. Ces plafonds varient en fonction de la composition familiale du foyer. L'assurĂ© doit rĂ©sider en France de maniĂšre ininterrompue et stable depuis plus de trois mois. Comment l'obtenir ? Les caisses d'assurance maladie et leur site internet, les centres communaux d'action sociale CCAS, les services sociaux, les associations agréées ou les hĂŽpitaux peuvent vous indiquer la liste des piĂšces justificatives Ă  fournir. Lorsque le demandeur remplit les conditions requises, la caisse d'assurance maladie dĂ©livre une attestation de tiers payant sur la part prise en charge par l’assurance maladie obligatoire. Elle dĂ©livre Ă©galement une attestation de droit ACS comportant le chĂšque Ă  faire valoir sur la cotisation annuelle auprĂšs d’une complĂ©mentaire santĂ© homologuĂ©e. Puis, dĂšs que le demandeur a souscrit un des contrats sĂ©lectionnĂ©s au titre de l’ACS, la caisse d’assurance maladie adresse une attestation de tiers payant intĂ©gral ». Il faudra alors mettre Ă  jour sa carte vitale pour bĂ©nĂ©ficier de la dispense totale d’avance de frais part obligatoire et part complĂ©mentaire. L’ACS est valable pour une durĂ©e d’un an Ă  compter de la date de remise de l’attestation-chĂšque Ă  l’organisme complĂ©mentaire. Elle reste valable y compris en cas de changement de situation emploi, dĂ©mĂ©nagement, etc.. Toutefois, il faut informer la caisse d’assurance maladie de ce changement de situation. Le renouvellement doit ĂȘtre demandĂ© entre deux et quatre mois avant la date d’échĂ©ance figurant sur l’attestation. La demande de renouvellement se fait dans les mĂȘmes formes que la premiĂšre demande et il faut joindre toutes les piĂšces justificatives. Evolutions Ă  venir Reste Ă  charge » A partir du 1er janvier 2020, les assurĂ©s vont pouvoir bĂ©nĂ©ficier d’un panier d’offres de mieux en mieux remboursĂ©s jusqu’au remboursement total, sans reste Ă  charge, Ă  l’horizon 2021. Il s’agit de certains Ă©quipements d’optique, aides auditives et soins prothĂ©tiques dentaires. Couverture complĂ©mentaire santĂ© pour les 65 ans et plus La loi de financement de la sĂ©curitĂ© sociale pour 2016 crĂ©e un dispositif permettant aux personnes de 65 ans et plus de bĂ©nĂ©ficier d'un contrat complĂ©mentaire santĂ© labellisĂ©. Ce contrat devra proposer 3 niveaux de garanties. Un dĂ©cret doit fixer les niveaux de garanties et les seuils de prix. Les informations de cette page restent d’actualitĂ© et seront modifiĂ©es aprĂšs l’entrĂ©e en vigueur de ces textes. Les Ă©lĂ©ments ci-dessus sont donnĂ©s Ă  titre d'information. Ils ne sont pas forcĂ©ment exhaustifs et ne sauraient se substituer aux textes avez rencontrĂ© un problĂšme en tant que consommateur ? Signalez-le sur le site de la DGCCRF ArticleL121-1 du Code des assurances. La rĂ©fĂ©rence de ce texte avant la renumĂ©rotation du 21 juillet 1976 est l'article : Loi 1930-07-13 art. 28. L'assurance relative aux biens est un contrat d'indemnitĂ© ; l'indemnitĂ© due par l'assureur Ă  l'assurĂ© ne peut pas dĂ©passer le montant de la valeur de la chose assurĂ©e au moment du sinistre. Indemnisation assurance Lorsque nous sommes victimes d’un sinistre, l’une des premiĂšres prĂ©occupations est l’indemnisation de l’assurance. Cette indemnisation correspond Ă  l’obligation de l’assureur lorsque survient un sinistre. Dans cet article, nous vous expliquerons tout ce qu’il y a Ă  savoir sur l’indemnisation dĂ©finition, principe indemnitaire, indemnitĂ© forfaitaire. Indemnisation assurance Sommaire DĂ©finition de l’indemnitĂ©Le principe indemnitaireLes types d’assurance indemnitaireLe principe forfaitaireL’indemnitĂ© forfaitaire Indemnisation assurance dĂ©finition de l’indemnitĂ© Qui dit indemnisation dit indemnitĂ©. Mais Ă  quoi correspond rĂ©ellement une indemnitĂ© ? En fonction du contexte oĂč on l’emploie, le terme indemnitĂ© peut revĂȘtir plusieurs significations. Pour comprendre les diffĂ©rents sens de ce terme et en particulier celui retenu dans le cadre de l’assurance, il convient de s’intĂ©resser Ă  son histoire. D’indemnitas Ă  indemnitĂ© En effet, le terme provient du latin indemnitas, lui-mĂȘme dĂ©coulant de la contraction du prĂ©fixe privatif in- et de damnum. Ainsi, Ă©tymologiquement parlant, l’indemnis est celui qui n’a pas Ă©prouvĂ© de dommage. Tandis qu’indemnitas est la persĂ©vĂ©ration de tout dommage et rime avec suretĂ©. Avec le temps, indemnitas devint indemnitĂ©. Évoluant ainsi dans sa morphologie, le terme changea Ă©galement de sens. En effet, tout au long du Moyen-Âge, il prend le sens de dĂ©dommagement, sens que l’on retrouve dans le latin mĂ©diĂ©val. Ainsi, au XIVĂšme siĂšcle, l’indemnitĂ© est un droit spĂ©cifique payĂ© au seigneur quand un fief tombe en main-morte. Au XVIIĂšme siĂšcle, ce sens atteint une portĂ©e plus gĂ©nĂ©rale. Aussi, dans le dictionnaire Royal de François Antoine Pomey paru en 1671, l’indemnitĂ© a pour dĂ©finition toute somme allouĂ©e Ă  titre de dĂ©dommagement ». Au cours de la RĂ©volution, le sens d’indemnitĂ© Ă©volue encore. En effet, la Constitution de 1795 appelle indemnitĂ© le traitement annuel de chacun des membres du corps lĂ©gislatif et du Directoire ». Ainsi, de nos jours l’indemnitĂ© peut dĂ©signer une somme d’agent que l’on accorde en compensation d’un dommage subi. Comme par exemple, l’indemnitĂ© de guerre ou l’indemnitĂ© journaliĂšre de la SĂ©curitĂ© sociale. Mais elle peut dĂ©signer Ă©galement la somme que l’on accorde Ă  un salariĂ© en compensation de frais particuliers. C’est le cas de l’indemnitĂ© de fonction, ou celle de logement. Elle peut dĂ©signer aussi la rĂ©tribution d’un travail ou d’une fonction honorifique. C’est le cas par exemple de l’indemnitĂ© parlementaire. C’est quoi l’indemnisation ? En assurance, l’indemnitĂ© correspond Ă  la somme que verse l’assureur conformĂ©ment aux dispositions du contrat en dĂ©dommagement du prĂ©judice subi par l’assurĂ© ou la victime. Quels sont les diffĂ©rents principes d’indemnisation ? En effet, il existe deux catĂ©gories d’assurances les assurances de type indemnitaire et les assurances de type forfaitaire. Dans le cas des assurances de type indemnitaire, l’indemnitĂ© correspond au montant de la perte ou du manque Ă  gagner. Ni plus, ni moins. Cela signifie donc que l’indemnitĂ© ne peut en aucun cas enrichir l’assurĂ©. De mĂȘme, celui-ci ne doit pas ĂȘtre appauvri par la rĂ©alisation du risque. C’est le principe indemnitaire. Dans le cas des assurances de type forfaitaire, on parle d’indemnitĂ© forfaitaire. Elle correspond au montant de l’engagement pris par l’assureur lors de la conclusion du contrat. NĂ©anmoins, elle peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă  la perte ou au manque Ă  gagner si l’assureur a limitĂ© son engagement en fixant une franchise et/ou un plafond. Indemnisation assurance Le principe indemnitaire Le principe indemnitaire est une rĂšgle selon laquelle l’assurance ne doit pas permettre l’enrichissement de l’assurĂ©. En effet, le 1er alinĂ©a de l’article L121-1 du Code des assurances dispose que L’assurance relative aux biens est un contrat d’indemnitĂ© ; l’indemnitĂ© due par l’assureur Ă  l’assurĂ© ne peut pas dĂ©passer le montant de la valeur de la chose assurĂ©e au moment du sinistre. ». Pour sa part, l’article L224-8 du Code de la mutualitĂ© dispose que Les opĂ©rations relatives au remboursement de frais de soins, Ă  la protection juridique et Ă  l’assistance ont un caractĂšre indemnitaire ; l’indemnitĂ© due par la mutuelle ou par l’union ne peut excĂ©der le montant des frais restant Ă  la charge du membre participant au moment du sinistre ». D’aprĂšs ces textes, le principe indemnitaire s’applique ainsi pour plusieurs types d’assurance Les assurances de dommages aux biens Comme l’assurance automobile, l’assurance habitation, la multirisque entreprise, etc. ;La plupart des assurances de dommages corporels À l’instar de la complĂ©mentaire santĂ©, de la garantie des accidents de la vie, etc. ;Les assurances de responsabilitĂ© Il s’agit des contrats de ResponsabilitĂ© Civile des particuliers et des professionnels Les assurances dites de risques divers caution, pertes financiĂšres, protection juridique, etc. Ce principe indemnitaire a pour objectif d’éviter de faire de l’assurance un moyen de spĂ©culation. En effet, cela fausserait les rĂšgles de la mutualitĂ© et l’équitĂ© entre assurĂ©s. Principe indemnitaire et cumul d’assurance Cependant, le principe indemnitaire n’interdit pas nĂ©cessairement le cumul d’assurance. Le cumul d’assurance est une situation oĂč un assurĂ© souscrit plusieurs contrats pour un mĂȘme risque. On appelle Ă©galement ce cas assurances cumulatives ». En effet, le Code des assurances ne proscrit pas cette pratique en assurances de dommages. NĂ©anmoins, il la rĂ©glemente. Ainsi, l’article L121-4 dispose des conditions suivantes L’assurĂ© doit donner connaissance des autres assureurs Ă  chaque assureur. Il doit ainsi communiquer Ă  chacun le nom de l’assureur et le montant assurĂ© ;Le cumul d’assurance doit ĂȘtre fait sans intention frauduleuse. On peut citer comme exemple de fraude par le cumul d’assurance, le fait de se faire indemniser plusieurs fois un mĂȘme sinistre. On peut citer comme exemple de cumuls non frauduleux la souscription d’une surcomplĂ©mentaire » santĂ©. Celle-ci vient en plus de l’assurance santĂ© d’une le cumul d’assurances est fait dans une intention frauduleuse l’assureur peut demander la nullitĂ© du contrat. Il peut Ă©galement demander des dommages et des intĂ©rĂȘts ;Si ce cumul d’assurances est fait sans intention frauduleuse chaque contrat produit ses effets dans les limites de ses garanties et en respectant le principe indemnitaire pas d’enrichissement ;L’assurĂ© peut aussi s’adresser Ă  l’assureur de son choix pour ĂȘtre indemnisĂ©. Bien Ă©videmment dans les limites de ses garanties et de son prĂ©judice rĂ©el ;L’assureur qui a effectuĂ© seul l’indemnisation se tourne ensuite vers les autres assureurs afin d’effectuer une rĂ©partition proportionnelle de l’indemnisation. PrĂ©cisions Il appartient toujours Ă  l’assureur de prouver le caractĂšre intentionnel d’une fraude ou fausse dĂ©claration. Enfin, notons que de nombreuses personnes se trouvent souvent en situation de cumul d’assurances involontairement assurances sur cartes bancaires, prestations d’assistance sur diffĂ©rents contrats
. Bien souvent dans la pratique, elles ne font appel qu’à un seul assureur, celui qui offre les meilleures garanties et prestations. En ce qui concerne les assurances vie, le principe indemnitaire ne s’applique pas. Il est donc tout Ă  fait possible de cumuler plusieurs contrats, sans aucune restriction. Indemnisation assurance La subrogation Le principe indemnitaire a pour consĂ©quence la subrogation lĂ©gale de l’assureur. Cela signifie que, ayant indemnisĂ© complĂštement son assurĂ©, il devient crĂ©ancier du responsable du dommage. On appelle cela plus communĂ©ment se retourner contre le responsable du sinistre ». Ainsi, il peut assigner ce dernier en paiement de l’indemnitĂ© qu’il a versĂ©e Ă  son assurĂ©. Mais il peut Ă©galement conserver les sommes qu’il a rĂ©cupĂ©rĂ©es. En effet, l’assurĂ© ne peut pas bĂ©nĂ©ficier des deux indemnisations. Cependant, cette substitution des droits de l’assurĂ© par son assureur ne s’exerce que pour les dommages engageant la responsabilitĂ© d’un tiers. Également, l’article L121-12 du Code des assurances apporte plusieurs prĂ©cisions. Il prĂ©cise en effet que l’assureur n’a aucun recours contre les enfants, descendants, ascendants, alliĂ©s en ligne directe, prĂ©posĂ©s, employĂ©s, ouvriers ou domestiques, et gĂ©nĂ©ralement toute personne vivant habituellement au foyer de l’assurĂ©, sauf dans le cas de malveillance commise par une de ces personnes. ModalitĂ©s d’évaluation du prĂ©judice Les modalitĂ©s d’évaluation varient en fonction de la nature du bien et des clauses de la police. En effet, plusieurs possibilitĂ©s existent coĂ»t de reconstruction, coĂ»t de remplacement, valeur vĂ©nale, valeur Ă  neuf, etc. Cependant, l’assurĂ© ou sa victime dans le cas de l’assurance de responsabilitĂ© ne peut recevoir une indemnitĂ© supĂ©rieure au montant du prĂ©judice effectif. Aussi, il doit au mieux ĂȘtre replacĂ© dans la situation patrimoniale qui Ă©tait la sienne avant le sinistre. Le montant de l’indemnisation ne peut donc pas ĂȘtre connu avant que le sinistre n’ait eu lieu. Indemnisation assurance les types d’assurances indemnitaires Comme nous l’avons prĂ©cisĂ© plus haut, il y a plusieurs types d’assurances indemnitaires. Dans les lignes suivantes, nous les passerons en revue. Nous verrons Ă©galement leur rĂŽle. Enfin, nous donnerons des exemples concrets d’indemnisation. Les assurances de dommages aux biens et risques divers On les regroupe communĂ©ment sous l’appellation IARD Incendie, accident, risques divers. On retrouve dans ces catĂ©gories les assurances de dommage. Mais on retrouve aussi les assurances de responsabilitĂ©, l’assistance, la protection jurdique, etc. Les assurances de dommages aux biens indemniser son patrimoine On qualifie parfois ces assurances d’assurances de choses ». Leur objectif est de protĂ©ger le patrimoine des personnes physiques et des personnes morales entreprises, collectivitĂ©s, associations, etc. Ainsi, elles indemnisent des sinistres ayant causĂ© Des pertes matĂ©rielles, que l’on appelle Ă©galement pertes directes. Ce sont les pertes qui font suite Ă  un incendie, un vol, un acte de vandalisme ou autre Ă©vĂšnement ;Des pertes immatĂ©rielles, que l’on appelle Ă©galement pertes indirectes. À titre d’exemple, on y trouve les pertes de loyers, les pertes d’exploitation, ou encore les frais d’annulation de voyage. ObĂ©issant au principe indemnitaire, la prestation ne peut excĂ©der le prĂ©judice rĂ©el subi par l’assurĂ©. Ainsi, pour le vol d’un vĂ©hicule, l’assureur ne remboursera pas plus que la valeur rĂ©elle de celui-ci au jour du sinistre. Les assurances de responsabilitĂ© civile indemniser les tiers L’article 1240 du Code civil dispose que Tout fait quelconque de l’homme, qui cause Ă  autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivĂ© Ă  le rĂ©parer ». Par consĂ©quent, les assurances de responsabilitĂ© civile RC ont vocation Ă  garantir les dommages de toute nature causĂ©s aux tiers. Elles se substituent ainsi Ă  l’assurĂ© pour rĂ©parer financiĂšrement ces dommages. Cela Ă©vite tout prĂ©lĂšvement sur son patrimoine pour indemniser la victime. Les dommages Ă  indemniser peuvent ĂȘtre Corporels blessures, invaliditĂ©, dĂ©cĂšs
MatĂ©riels incendie, casse, dĂ©tĂ©rioration
ImmatĂ©riels perte financiĂšre, prĂ©judice esthĂ©tique, prĂ©judice moral
 Il faut noter que de nombreuses assurances de responsabilitĂ© sont obligatoires. C’est notamment le cas de la RC automobile et de la RC des chasseurs pour les particuliers. Ainsi, la formule tiers des contrats d’assurance auto est en rĂ©alitĂ© la RC automobile. Pour les professionnels, c’est Ă©galement le cas de la RC dĂ©cennale des professionnels du bĂątiment. En effet, les assurances de RC professionnelles ont vocation Ă  garantir les dommages causĂ©s par des erreurs, oublis, nĂ©gligences ou omissions dans l’exĂ©cution d’une prestation. Puisqu’elles obĂ©issent au principe indemnitaire, la prestation ne peut excĂ©der le prĂ©judice rĂ©el subi par le tiers victime. Autres risques divers Indemnisation assurance On considĂšre que la Protection Juridique est un risque divers On peut citer l’exemple de la protection juridique. En effet, dans le cadre d’une procĂ©dure judiciaire, l’assurĂ© peut avoir recours Ă  un avocat. Cependant, l’assureur ne remboursera pas plus que le montant rĂ©el des honoraires de l’avocat. Les assurances de personnes indemniser les dommages corporels Les assurances de personnes couvrent les risques qui portent atteinte Ă  la personne. Il peut s’agir de l’intĂ©gritĂ© physique, mais Ă©galement de l’existence mĂȘme. Ainsi, les assurances de personnes nous couvrent ce que l’on appelle les dommages corporels. Un dommage corporel Ă©tant un dommage portant atteinte Ă  l’intĂ©gritĂ© physique d’une personne, Ă  la suite d’une maladie ou d’un accident Mais elles couvrent Ă©galement la dĂ©pendance, l’incapacitĂ©, l’invaliditĂ©, le dĂ©cĂšs. Ces garanties d’assurance peuvent Faire l’objet de contrats spĂ©cifiques assurances individuelles contre les accidents, contrats complĂ©mentaires santĂ©, assurance dĂ©pendance, garanties des accidents de la vie, annexĂ©es aux contrats d’assurance sur la vie incapacitĂ© temporaire de travail, invaliditĂ©, perte totale et irrĂ©versible d’autonomie, etc. Les assurances de dommages corporels obĂ©issent donc majoritairement au principe indemnitaire. Toutefois certaines garanties appliquent le principe forfaitaire que nous verrons plus bas dans cet article. Il s’agit essentiellement des garanties de type dĂ©pendance, incapacitĂ© temporaire de travail, invaliditĂ©. Indemnisation Assurance la maladie Indemnisation assurance La prise en charge de la maladie et des soins de santĂ© intervient dans un cadre d’assurances indemnitaires En cas de maladie, les rĂ©gimes obligatoires de la SĂ©curitĂ© sociale prennent en charge une partie des dĂ©penses de soins. Ensuite, l’assurance complĂ©mentaire santĂ© vient en complĂ©ment. Les consĂ©quences de la maladie, peuvent Ă©galement donner lieu Ă  des indemnisations par les contrats d’assurance. Mais toujours en complĂ©ment des prestations des rĂ©gimes obligatoires. C’est le cas par exemple de l’incapacitĂ© temporaire de travail, Principe indemnitaire Ă©tant, les remboursements des complĂ©mentaires santĂ© ne dĂ©passent jamaisles dĂ©penses rĂ©elles. Le remboursement intervient aprĂšs dĂ©duction du remboursement de l’Assurance Maladie. Ainsi, pour une dĂ©pense de santĂ©, l’assureur ne remboursera pas plus que la dĂ©pense rĂ©ellement engagĂ©e par l’assurĂ©. Indemnisation Assurance l’accident corporel Indemnisation assurance La plupart des dommages corporels sont pris en charge par des assurances de type indemnitaire En cas d’accident corporel, les contrats d’assurance fixent souvent une condition de prise en charge. Celle-ci Ă  intervenant Ă  partir d’un certain taux de dĂ©ficit fonctionnel permanent 10 %, 33 %, etc. L’assurance effectue son indemnisation en estimant la valeur financiĂšre du prĂ©judice corporel. Par exemple, suite Ă  un accident, un assurĂ© subit un dĂ©ficit fonctionnel permanent. L’assureur ne remboursera pas plus que l’indemnisation prĂ©vue par le droit commun. Celle-ci tient compte de la situation de la victime sexe, Ăąge, montant des revenus, personnes Ă  charge, etc. Les assurances indemnitaires interviennent toujours aprĂšs les organismes sociaux obligatoires et complĂ©mentaires. C’est quoi le principe forfaitaire ? Le principe forfaitaire est un principe autorisant l’assureur et l’assurĂ© Ă  dĂ©terminer librement le montant de la prestation. Les assurances sur la vie et certaines garanties des assurances de dommages corporels se basent sur le principe forfaitaire. Ce montant ne fait donc pas rĂ©fĂ©rence au montant du prĂ©judice rĂ©el. En effet, les deux parties le fixent Ă  l’avance dans le contrat en fonction d’élĂ©ments prĂ©dĂ©terminĂ©s barĂšmes, etc.. La dĂ©termination du montant des prestations est en fonction du choix de l’assurĂ©. En effet, concernant les assurances en cas de vie, lui seul peut estimer les sommes dont il peut avoir besoin. De mĂȘme, lui seul peut dĂ©terminer en cas de dĂ©cĂšs ce dont ses proches peuvent avoir besoin. Ainsi, les sommes assurĂ©es sont fixĂ©es Ă  la souscription. Indemnisation assurance Assureur et assurĂ© fixent librement le montant de l’indemnitĂ© forfaitaire Contrairement aux assurances indemnitaires, il n’y a pas possibilitĂ© pour l’assureur de faire valoir une quelconque subrogation. En effet, le caractĂšre forfaitaire de ces contrats implique qu’il n’existe aucune subrogation lĂ©gale de l’assureur. Donc, ce dernier ne pourra se retourner contre personne pour se faire rembourser les sommes qu’il a dĂ©boursĂ©. Principe forfaitaire et cumul d’assurances En cas d’assurance forfaitaire, le cumul de contrats est possible. Ce cumul peut se faire dans une mĂȘme entreprise d’assurance ou dans diffĂ©rentes entreprises. Chacun produira ses effets, en cas de rĂ©alisation du risque, pour les montants prĂ©alablement dĂ©terminĂ©s. L’indemnitĂ© forfaitaire Comme nous l’avons vu plus haut, on distingue les assurances indemnitaires des assurances forfaitaires. Dans le cadre d’une assurance forfaitaire, la prestation s’appelle Ă©galement indemnitĂ©. Cependant, pour distinguer on l’appelle indemnitĂ© forfaitaire. Il ne faut donc pas confondre indemnitĂ© et indemnitĂ© forfaitaire. Les assurances de type forfaitaire sont essentiellement les contrats d’assurance-vie. Dans cette catĂ©gorie, on distingue deux types de contrats les assurances en cas de vie et les assurances en cas de dĂ©cĂšs Les assurances en cas de vie permettent la constitution d’un capital ou la perception d’une rente en vue d’un projet futur. Il s’agit par exemple du financement de la retraite, des Ă©tudes des enfants, d’une acquisition future, etc. ; Les assurances en cas de dĂ©cĂšs permettent le versement Ă  un ou plusieurs bĂ©nĂ©ficiaires, d’un capital ou d’une rente. Cette prestation permet donc au bĂ©nĂ©ficiaire de maintenir son niveau de vie. Elle permet de financer des dĂ©penses liĂ©es au dĂ©cĂšs de l’assurĂ©, comme les obsĂšques, les frais de succession, etc. Les assurances sur la vie ne sont donc pas soumises au principe indemnitaire, on applique le principe forfaitaire. IndemnitĂ© forfaitaire exemples Nous allons voir ici deux exemples concrets d’indemnitĂ© forfaitaire dans le cadre de l’assurance vie. Contrat d’assurance en cas de vie Un assurĂ© perçoit une rente viagĂšre annuelle de 2 000 euros. En effet, il a cotisĂ© librement la somme nĂ©cessaire pour engendrer ce montant de rente. Contrat d’assurance en cas de dĂ©cĂšs Un bĂ©nĂ©ficiaire perçoit un capital de 100 000 euros au dĂ©cĂšs de son conjoint. En effet, ce dernier a cotisĂ© librement la somme nĂ©cessaire pour ĂȘtre couvert pour ce montant de capital. Cela en fonction du barĂšme que l’assureur lui a prĂ©sentĂ©. LecontrĂŽle s'entend au sens des articles L. 233-3 et L. 233-16 du code de commerce. Sur demande de l'autoritĂ© compĂ©tente des communautĂ©s europĂ©ennes, dans les circonstances mentionnĂ©es au deuxiĂšme alinĂ©a de l'article L. 321-2, l'AutoritĂ© de contrĂŽle prudentiel et de rĂ©solution s'oppose, pendant une durĂ©e de trois mois, Ă  toute En cas de dĂ©cĂšs de l'assurĂ© ou d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, l'assurance continue de plein droit au profit de l'hĂ©ritier ou de l'acquĂ©reur, Ă  charge par celui-ci d'exĂ©cuter toutes les obligations dont l'assurĂ© Ă©tait tenu vis-Ă -vis de l'assureur en vertu du contrat. Il est loisible, toutefois, soit Ă  l'assureur, soit Ă  l'hĂ©ritier ou Ă  l'acquĂ©reur de rĂ©silier le contrat. L'assureur peut rĂ©silier le contrat dans un dĂ©lai de trois mois Ă  partir du jour oĂč l'attributaire dĂ©finitif des objets assurĂ©s a demandĂ© le transfert de la police Ă  son nom. En cas d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, celui qui aliĂšne reste tenu vis-Ă -vis de l'assureur au paiement des primes Ă©chues, mais il est libĂ©rĂ©, mĂȘme comme garant des primes Ă  Ă©choir, Ă  partir du moment oĂč il a informĂ© l'assureur de l'aliĂ©nation par lettre recommandĂ©e. Lorsqu'il y a plusieurs hĂ©ritiers ou plusieurs acquĂ©reurs, si l'assurance continue, ils sont tenus solidairement du paiement des primes. Il ne peut ĂȘtre prĂ©vu le paiement d'une indemnitĂ© Ă  l'assureur dans les cas de rĂ©siliation susmentionnĂ©s. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables au cas d'aliĂ©nation d'un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur.
SommaireIl résulte des articles L. 242-1, alinéa 4, du code des assurances et 1235, alinéa 1, du code civil, dans sa rédaction antérieure à celle issue de l'ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016, que l'assureur dommages-ouvrage ne peut plus contester, aprÚs l'expiration du délai de quatre-vingt-dix jours courant à compter de la réception de la déclaration de sinistre, la

Derniers articles Assurances Garantie dĂ©cennale et bĂ©nĂ©ficiaire de l’indemnitĂ©L’indemnitĂ© allouĂ©e au titre des dĂ©sordres relevant de la garantie dĂ©cennale est attachĂ©e Ă  la propriĂ©tĂ© de l’immeuble Assurance responsabilitĂ© civile dĂ©cennaleLe maĂźtre d’ouvrage, qui l’a stipulĂ© au contrat d’assurance, doit garantir son assureur RCD des consĂ©quences d’un sinistre dont la survenance avait Ă©tĂ© prĂ©vue dans la police Assurance dommages-ouvrageLe droit Ă  l’indemnitĂ© d’assurance DO est transmis Ă  l’acquĂ©reur de l’ouvrage Assurance dommages-ouvrage et subrogationLe recours subrogatoire de l’assureur DO suppose qu’il ait indemnisĂ© l’assurĂ© au jour oĂč le juge statue Assurance DO et recours subrogatoireLe recours subrogatoire de l’assureur DO dont les garanties ont Ă©tĂ© jugĂ©es comme acquises Ă  l’égard de l’assurĂ©, Ă  titre de dĂ©chĂ©ance, pour inobservation du dĂ©lai de 60 jours, n’est pas limitĂ© Ă  l’égard du constructeur responsable Ă  la seule recherche de sa responsabilitĂ© civile dĂ©cennale. DĂ©chĂ©ance des garanties de l’assureur DOLa sanction appliquĂ©e Ă  l’assureur DO est limitĂ©e Ă  l’objet assurĂ© par les stipulations contractuelles Assurances de responsabilitĂ©La production par l’assureur d’une photocopie des conditions particuliĂšres de la police d’assurance suffit Ă  Ă©tablir la preuve des activitĂ©s garanties Subrogation lĂ©gale de l’article L 121-12 du code des assurancesLa subrogation lĂ©gale de l’article L 121-12 du code des assurances prime sur la subrogation conventionnelle du code civil Prescription biennale de l’article L 114-1 du code des assurances et article 2239 du code civilLa mesure d’expertise judiciaire ordonnĂ©e en rĂ©fĂ©rĂ©, toujours en cours, suspend la prescription de l’action biennale prĂ©vue Ă  l’article L 114-1 du code des assurances Assurance Dommages-ouvrageIl appartient Ă  l’assurĂ© de dĂ©montrer qu’il a rĂ©alisĂ© les travaux nĂ©cessaires Ă  la rĂ©paration des dommages et pour quel coĂ»t, l’assureur DO Ă©tant en droit de rĂ©clamer la restitution de ce qu’il a versĂ© au-delĂ  de ce montant Assurance et modes interruptifs de prescriptionLa lettre recommandĂ©e adressĂ©e par l’assurĂ©, n’est interruptive de prescription en droit des assurances, que si elle porte sur le rĂšglement de l’indemnitĂ© ResponsabilitĂ© personnelle du gĂ©rant pour dĂ©faut de souscription de l’assurance RCDLe gĂ©rant d’une sociĂ©tĂ© qui ne souscrit pas l’assurance obligatoire RCD, commet une faute intentionnelle constitutive d’une infraction pĂ©nale, et ainsi une faute sĂ©parable de ses fonctions sociales de sorte qu’il engage sa responsabilitĂ© personnelle 1 2 
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Lesconducteurs qui sortent d’un accĂšs non ouvert Ă  la circulation publique (parking privĂ©, mais aussi chemin de terre, voie privĂ©e) doivent respecter les indications de prioritĂ© de l’article R415-9 du Code de la Route sous peine d’une responsabilitĂ© totale en cas d’accident (cas 51 de la Convention IRSA) : « Tout conducteur Le principe indemnitaire posĂ© par l’article L 121 – 1 du Code des assurances est une rĂšgle essentielle du droit des assurances. Selon l’article L 121 – 1 du Code des assurances, l’assurance relative aux biens est un contrat d’indemnitĂ© ; l’indemnitĂ© due par l’assureur Ă  l’assurĂ© ne peut pas dĂ©passer le montant de la valeur de la chose assurĂ©e au moment du sinistre. » En vertu de ce principe, dit principe indemnitaire, l’assurĂ© ne peut obtenir, du fait de l’assurance, aucun profit, ni ne subir aucune perte. Du principe indemnitaire dĂ©coulent les rĂšgles du code des assurances relatives Ă  la sur-assurance », Ă  la sous assurance », et au cumul d’assurance ». Principe indemnitaire et sur-assurance La situation de sur-assurance » correspond Ă  celle dans laquelle la valeur dĂ©clarĂ©e Ă  l’assureur est supĂ©rieure Ă  la valeur rĂ©elle du dommage subi par l’assurĂ©. Pour cela, il est prĂ©vu par l’article L 121 – 3 du Code des assurances ce qui suit Lorsqu’un contrat d’assurance a Ă©tĂ© consenti pour une somme supĂ©rieure Ă  la valeur de la chose assurĂ©e, s’il y a eu dol ou fraude de l’une des parties, l’autre partie peut en demander la nullitĂ© et rĂ©clamer, en outre, des dommages et intĂ©rĂȘts. S’il n’y a eu ni dol ni fraude, le contrat est valable, mais seulement jusqu’à concurrence de la valeur rĂ©elle des objets assurĂ©s et l’assureur n’a pas droit aux primes pour l’excĂ©dent. Seules les primes Ă©chues lui restent dĂ©finitivement acquises, ainsi que la prime de l’annĂ©e courante quand elle est Ă  terme Ă©chu ». Ainsi, en l’absence de dol ou de fraude, la nullitĂ© du contrat d’assurance souscrit pour une valeur supĂ©rieure Ă  celle du bien assurĂ©, n’encourt pas la nullitĂ©. Toutefois, les primes perçues par l’assureur lui resteront acquises. En revanche, celui-ci ne pourra solliciter de prime pour l’excĂ©dent. En cas de dol ou de fraude de l’assurĂ©, le contrat d’assurance est nul, et les primes payĂ©es par celui-ci restent acquises l’assureur. Principe indemnitaire et sous assurance. La sous assurance est la situation dans laquelle la valeur assurĂ©e est infĂ©rieure Ă  la valeur rĂ©elle du bien assurĂ©. Cette situation est rĂ©glĂ©e par l’article L 121 – 5 du Code des assurances, lequel dispose ce qui suit S’il rĂ©sulte des estimations que la valeur de la chose assurĂ©e excĂšde au jour du sinistre la somme garantie, l’assurĂ© est considĂ©rĂ© comme restant son propre assureur pour l’excĂ©dent, et supporte, en consĂ©quence, une part proportionnelle du dommage, sauf convention contraire ». Principe indemnitaire et cumul d’assurance La situation du cumul d’assurance est dĂ©finie et rĂ©glĂ©e par l’article L 121 – 4 du Code des assurances. Cet article prĂ©voit notamment ce qui suit Celui qui est assurĂ© auprĂšs de plusieurs assureurs par plusieurs polices, pour un mĂȘme intĂ©rĂȘt, contre un mĂȘme risque, doit donner immĂ©diatement Ă  chaque assureur connaissance des autres assureurs. 
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 Quand plusieurs assurances contre un mĂȘme risque sont contractĂ©es de maniĂšre dolosive ou frauduleuse, les sanctions prĂ©vues Ă  l’article L 121 – 3 premier alinĂ©a sont applicables. Quand elles sont contractĂ©es sans fraude, chacune d’elles produit ses effets dans les limites des garanties du contrat et dans le respect des dispositions de l’article L 121 – 1, quelle que soit la date Ă  laquelle assurance aura Ă©tĂ© souscrite. Dans ces limites, le bĂ©nĂ©ficiaire du contrat peut obtenir l’indemnisation de ces dommages en s’adressant Ă  l’assureur de son choix. Dans les rapports entre assureurs, la contribution de chacun d’eux est dĂ©terminĂ©e en appliquant au montant du dommage le rapport existant entre l’indemnitĂ© qu’il aurait versĂ©e s’il avait Ă©tĂ© seul et le montant cumulĂ© des indemnitĂ©s qui auraient Ă©tĂ© Ă  la charge de chaque assureur s’il avait Ă©tĂ© seul ». Un principe essentiel du droit des assurances est le principe indemnitaire l’assurĂ© ne peut obtenir, du fait de l’assurance, aucun profit, ni ne subir aucune perte eXHvJz.
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