Voyageau Centre de la Terre est un jeu de flip & write où les joueurs font des choix simultanément pour trouver leur chemin et revenir entiers. Connexion . Contactez-nous. Rechercher. Panier 0 Produit Produits (vide) Aucun produit. À définir Livraison . 0,00 € Total. Commander. Produit ajouté au panier avec succès . Quantité. Total. Il y a 0 produits dans votre
L'excentrique professeur Lidenbrock découvre grâce à un document ancien qu'un savant du XVIe siècle est parvenu jusqu'au centre de la Terre. Entraînant son neveu Axel en Islande, il décide d'entreprendre le même périple. Accompagnés d'un guide aussi courageux que silencieux, ils vont vivre une expérience extraordinaire, explorant des terres peuplées d'animaux étonnants. Biographie de Jules Verne Porté par une imagination inouïe, Jules Verne a écrit de nombreux romans de science-fiction et d'aventures, tous regroupés sous le titre Voyages extraordinaires. Ses oeuvres, traduites dans le monde entier, fascinent par leur faculté d'anticipation. Voyage au centre de la Terre, publié en 1864, a la particularité de relater une expérience qui n'a encore jamais été vécue... Ily a de la discrétion et de la quiétude. Lieux d’errance et de hasards, les gares effervescentes où l’attente peut se faire pressante et impatiente entrelacent les chemins. Les passagers tissent parfois des liens de connivence, échangent des brins d’existence, et des informations consistantes ou insignifiantes, c’est selon.Vous êtes ici > Séquences > Voyage au centre de la terre Objectifs découvrir Jules Verne et son œuvre Lire un roman d’aventures Mieux comprendre les procédés de la narration anticipation, retour en arrière, ellipse Enrichir un texte par la description, par le procédé de la temporisation… Réviser les valeurs du présent chiffrer un texte connaître Cuvier. Lire Voyage au centre de la terre en Livre de poche Séquence Séance 1 L’incipit Objectifs étude de l’incipit, de l’art de la temporisation, de la description, de la présentation des personnages, etc. Séance 2 Les runes extraits des chapitres II, III et V Objectifs lecture cursive de la suite du roman, déchiffrement du message codé faire trouver les élèves, cf. chapitre V. Exercice chiffrer un texte. Séance 3 Jules Verne petite biographie Objectifs connaître Jules Verne et son œuvre, son époque... Exercice d'imitation Dictées Séance 4 La descente extrait du chapitre XVIII Objectifs étude du chapitre XVIII, du suspense, du procédé d’anticipation, de la description, des types de phrase… Source Wikipédia Séance 5 Des monstres inconnus extrait du chapitre XXXIII Objectifs étude du chapitre XXXIII des valeurs du présent, du champ lexical de l’effroi, du suspense… Qui était Cuvier ? Séance 6 Quelques procédés narratifs Exercices sur l’anticipation, le retour en arrière et l’ellipse Évaluation finale
LesBijoux de la Castafiore. Dans Les Bijoux de la Castafiore (1963), les principaux protagonistes de la série se retrouvent à Moulinsart pour y vivre une véritable comédie classique à huis clos. Tournant résolument le dos à l'aventure pour s'attacher à la difficulté de la communication entre les êtres, un "anti-récit" truffé deSoit dit en passant, le 4 $ de 1968 correspond à presque 30 $ en 2020. Il est à noter qu’au moins certains exemplaires du Jeu de l’électricité sont produits en version bilingue, baptisée Jeu de l’électricité / Electricity Game. Conçu conjointement par la Commission hydroélectrique du Québec Hydro-Québec, les susmentionnées Éditions Héritage Incorporée et les Éditions Radio-Canada, avec une bonne contribution de la scénariste hors pair aux réel talents de vulgarisatrice de Tour de Terre, Réjane Charpentier, le dit jeu se joue avec un dé et des pions en forme de lettre Q, le symbole de la société d’état québécoise. Il s’agit d’un jeu simple mais de bonne qualité pour l’époque. Accessible aux personnes de tous âges, il est porté par un épais cartonnage et illustré de belle manière, en couleurs. Et oui, vous avez bien raison. Nous avons rencontré la rivière Manicouagan, au Québec, par le biais d’un barrage hydroélectrique quasi-mythique au cours des années 1960 et 1970, Manic-5, rebaptisé par la suite barrage Daniel-Johnson, dans des numéros de janvier 2019 et septembre 2020 de notre blogue / bulletin / machin. La référence aux Homo sapiens de 7 à 77 ans, quant à elle, s’inspire du slogan publicitaire hyperconnu de l’hebdomadaire illustré belge et français Tintin, le journal des jeunes de 7 à 77 ans » – une publication quasi-mythique mentionnée dans des numéros de juillet 2018, septembre 2018 et mars 2019 de notre vous savez quoi. Vous aurez par ailleurs sans doute noté que la date de publication de la photographie ci-dessus, le 6 novembre 1968, dans un quotidien respecté de Montréal, Québec, Le Devoir, ne correspond en rien avec la date de mise en ligne de cet article, en décembre 2020. Je n’ai aucune intention de m’en excuser. Nenni. En fait, l’article de cette semaine de notre blogue / bulletin / machin est un petit cadeau de Noël que j’ai l’audace non contenue de m’offrir en ces temps difficiles, mais revenons à notre récit. Mes souvenirs de la période allant de 1964 à 1973 étant aussi limpides qu’une stout par une nuit sans Lune, je ne sais pas jusqu’à quel point j’étais un téléspectateur assidu de Tour de Terre. Sauf erreur, j’ai vu de fort nombreux épisodes, et… Que dites-vous, amielectrice ou lecteur? Vous n’avez jamais entendu parler de Tour de Terre? Choc et consternation. Comme vous le savez maintenant, Tour de Terre est / était une émission éducative hebdomadaire samedi ou vendredi de télévision pour enfants de 4 à 12 ans, dit-on, une encyclopédie télévisuelle en quelque sorte, où la science et la technologie tiennent une place primordiale, diffusée en épisodes de 30 minutes, au Québec, entre janvier 1964 et septembre 1973, je pense, en reprise peut-être, par le radio télédiffuseur d’état canadien, la Société Radio-Canada. À quelques épisodes près, diffusés en 1968, Lise Lasalle et Jean Besré, épouse et époux dans la vie de tous les jours, sont les seules animatrice et animateur de ce classique de la télévision québécoise. Croiriez-vous que Lasalle complète 3 années d’études en médecine à l’Université de Montréal avant d’amorcer une carrière théâtrale et télévisuelle? Elle a 29 ans lorsque le premier épisode de Tour de Terre passe en ondes. Besré en a 27. Soit dit en passant, Besré joue le rôle d’un reporter mondialement connu sur les ondes d’une station radiophonique montréalaise de la Société Radio-Canada. Le premier épisode de Tintin au Tibet est diffusé en octobre 1962. Il y a 5 épisodes de 15 minutes par semaine. Le format passe par la suite à un épisode hebdomadaire de 30 minutes. Le dernier épisode des albums ainsi diffusés passe en ondes en mars 1965. Le titre du 16ème et dernier album diffusé par la Société Radio-Canada? On a marché sur la Lune. Comme vous le savez fort bien, le héros de bande dessinée qu’est Tintin est mentionné à plusieurs reprises dans notre vous savez quoi depuis juillet 2018. Au fil des ans, l’équipe de Tour de Terre, dirigée par le réalisateur Gilles Sénécal, un spécialiste des émissions pour enfants, aborde des douzaines et des douzaines de sujets, des insectes à la vision et aux cerfs-volants en passant par le soleil, la tomate, le téléphone et le pétrole. Elle le fait par le biais de modèles, images, graphiques, dialogues, décors, chansons et bricolages originaux et bien adaptées à une clientèle qui adore tant Lasalle que Besré. Le succès de la série doit beaucoup au talent et au labeur de la susmentionnée Charpentier. Le sujet d’un concours de dessin qui se déroule un peu après le milieu des années 1960, ou vers la fin de la décennie, occupe une place particulière dans l’esprit empoussiéré de votre humble serviteur. Lasalle et Besré demandent alors aux jeunes téléspectatrices et téléspectateurs de concevoir un camion. Les meilleurs dessins reçus par l’équipe seraient placés sur un mur et montrés lors d’un épisode subséquent de l’émission. Fana d’aviation dès cette époque lointaine, si, si, je l’avoue sans honte, j’imagine un camion utilisé pour l’entraînement des pilotes. Lorsque j’ai demandé à ma mère de placer le dit dessin dans une enveloppe et de le poster, elle a indiqué clairement qu’elle n’était pas impressionnée par mon œuvre, qui était par trop mal foutue. Je présume ne pas avoir été très content mais j’ai quand même redessiné mon camion, avec une règle et un ou deux machins circulaires quelconques pour dessiner les roues. Ma mère a approuvé cette seconde mouture. Quelques semaines plus tard, lors de la présentation des dessins jugés les plus intéressants par l’équipe de Tour de Terre, imaginez ma surprise lorsque j’ai vu mon dessin et entendu mon nom. À entendre et voir ma réaction, ma mère doit sérieusement se demander si son rejeton est devenu complètement dingue. Enfin, passons. La mémoire étant une faculté qui oublie, et je n’oserais certes pas jurer sur une pile de volumes de Jane’s All the World s Aircraft que mes souvenirs sont exacts, votre humble serviteur a, sauf erreur, reçu un prix par la poste quelques semaines après ce jour heureux. En quoi consiste ce prix, amielectrice ou lecteur? Un exemplaire du Jeu de l’électricité, dites-vous? C’est bien ce que je pense, je pense. Mes parents ont donné, il y a bien longtemps, à une œuvre de charité, j’espère, cette copie du Jeu de l’électricité, qui a trôné dans une armoire pendant plusieurs années. J’ose espérer qu’au moins une jeune personne l’utilise avant qu’elle ne soit envoyée au recyclage. C’est lors de l’épisode du 27 novembre 1965 de Tour de Terre que Lasalle et Besré introduisent leur auditoire au jeu de l’électricité, offert gratuitement aux jeunes Québécoises et Québécois par Hydro-Québec. Le dit épisode est en fait le premier d’une série de 4 épisodes consacrée à l’électricité. Lasalle et Besré y initient leur auditoire aux mystères de l’électricité. Elle et il leur enseignent par ailleurs 7 règles de base de sécurité à utiliser en tous temps lorsqu’elles et ils recourent à cette forme d’énergie. Le sujet de cette courte série est d’autant plus d’actualité qu’une panne de courant survenue plus tôt en novembre a affecté environ 30 millions de personnes vivant au Québec, en Ontario et dans 8 états américains, et ce pendant environ 13 heures dans certains cas. La dite série est-elle une conséquence directe de la dite panne? Je n’en sais rien, mais je dois avouer en douter un peu. Et non, ce ne sont pas des objets volants non-identifiés OVNI qui ont causé la dite panne. Cela étant dit tapé?, cette panne peut avoir causé des phénomènes lumineux interprétés comme étant des OVNI. Longue vie et prospérité. L’événement qui doit être lié au début de la série de 4 épisodes de Tour de Terre est l’inauguration, le 29 novembre 1965, par le premier ministre du Québec, Jean Lesage, un gentilhomme mentionné à quelques reprises dans notre blogue / bulletin / machin depuis juillet 2018, de la première ligne de très haute tension 735 000 volts! qui relie le complexe hydroélectrique de la susmentionnée rivière Manicouagan, alors en construction, au reste du Québec. Aucun autre réseau de transmission au monde ne possède des lignes ayant une telle tension. De nombreux ingénieurs étrangers, mais aussi canadiens anglais?, doivent reconnaître que les doutes exprimés au sujet de la compétence des équipes d’Hydro-Québec n’étaient pas fondés, mais revenons à notre sujet. C’est avec tristesse que je dois mentionner que Lasalle meurt en octobre 1979. Elle n’a que 45 ans. Besré et Sénécal, quant à eux, quittent ce monde en mars et février 2001, à l’âge de 64 et 74 ans. Permettez-moi de saluer leur mémoire en vous offrant un épisode de Tour de Terre. Et si la musique jouée au début de la vidéo vous dit quelque chose, c’est que vous l’avez probablement entendue dans le dessin animé américain Le clapier de Séville, un classique arrivé en salles, en anglais, en décembre 1950, il y a 70 ans, oh heureuse coïncidence, qui met en vedette Bugs Bunny et Elmer Fudd. Le dit dessin animé se moque gentiment de Il barbiere di Siviglia, ossia L’inutile precauzione, un opéra-bouffe dont la première a lieu en février 1816 composé par un compositeur né dans ce qu’on appelle alors le Status pontificius, ou états pontificaux, aujourd’hui en Italie, Gioachino Antonio Rossini. Je vous verrai dans le futur.Audelà de l’aide qu’il apporte aux défenseurs de l’environnement en leur procurant une visibilité, son amour et son respect pour la nature se ressentent tout autant dans la plupart de ses œuvres. L’arbre, l’oiseau, la Terre, autant de thèmes récurrents auxquels l’artiste tente de nous sensibiliser pour éveiller en nous le désir de les préserver afin d’éviter de Voyage au centre de la terre de Jules Verne. Lus pour Librivox par Cebes, Emy, Filippo Gioachin, Kalynda, manofwealth, Meeya, Nadine Eckert-Boulet, Nathalie Mussard, Ryme et Vince. Ayant découvert un manuscrit runique ancien, un savant, son neveu et leur guide entreprennent un voyage vers le centre de la Terre en y entrant par un volcan islandais éteint. de Wikipedia A Journey to the Centre of the Earth, also translated as A Journey to the Interior of the Earth, is a classic 1864 science fiction novel by Jules Verne. The story involves a professor who leads his nephew and hired guide down a volcano in Iceland to the "centre of the Earth". from Wikipedia Pour obtenir d'autres renseignements, notamment sur le texte en ligne, la lectrice, les flux RSS, la jaquette de CD et les autres formats éventuellement disponibles, rendez-vous sur la page de ce livre audio dans le catalogue de M4B, partie 1 177MBTélécharger M4B, partie 2 46MB Ilssont au moins deux pour un voyage mais peuvent être multiples. Les départs peuvent être difficiles en cela qu’ils relèvent un peu du déracinement. Temps forts, incontournables, inaliénables, le premier vous conduit vers le futur simple, le dernier vers le futur antérieur. Tous ont en commun d’être pétris d’excitation. Chaque départ brasse un curieux mélange de RÉSUMÉS & BIO-BIBLIOGRAPHIES Sam COOMBES Sam Coombes est Maître de conférences à l'université d'Edimbourg. Il est l'auteur de The Early Sartre and Marxism Lang, 2008, Edouard Glissant A Poetics of Resistance Bloomsbury, 2018, et Diasporic Trajectories. Charting new critical perspectives Taylor&Francis, 2019, co-édité ainsi que de nombreux articles dans les domaines des études postcoloniales et de la pensée politique. Il co-dirige le réseau de recherche Diaspolinks consacré à l'étude des cultures diasporiques. Tiphaine SAMOYAULT Tiphaine Samoyault vit à Paris où elle enseigne la Littérature comparée à l'EHESS après avoir été professeure à la Sorbonne nouvelle et à Paris 8. Ses thématiques de recherches sont la littérature mondiale, la traductologie, les relations entre littérature et autorité. Elle est l'autrice d'essais, de récits et de traductions littéraires. Elle collabore à de nombreuses revues littéraires membre du comité de rédaction de la revue Po&sie et dirige le journal en ligne En attendant Nadeau. Publications récentes Bête de Cirque, Seuil, 2013. Roland Barthes, Seuil, 2015. Traduction et violence, Seuil, 2020. Christian UWE Christian Uwe est Maître de conférences en études culturelles et littérature comparée à l'université du Minnesota, États-Unis. Ses recherches se situent au croisement de l'esthétique et du politique, particulièrement dans les littératures caribéennes, subsahariennes et françaises. Il est l'auteur d'une monographie intitulée Le Discours choral essai sur l'œuvre romanesque d'Édouard Glissant Peter Lang, 2017, ainsi que d'une étude à paraître aux Presses de l'université de Montréal intitulée L'Archive paradoxale penser l'existence avec le roman francophone subsaharien. Serge BOURJEA Spécialiste de l'œuvre de Paul Valéry à laquelle il a consacré de très nombreux ouvrages et articles, Serge Bourjea est Professeur émérite à l'université Paul-Valéry Montpellier 3. Enseignement à l'étranger Antanarivo, Madagascar ; Université Fédérale et Université de l’État, Rio de Janeiro, Brésil ; Université de Dakar, Sénégal ; Rice University, Huston, Texas, USA ; Californie, USA ; de Suzhou et Université de Hangzhou, Chine. Collaborateur de nombreuses revues littéraires en France comme à l'étranger, il consacre aujourd'hui l'essentiel d'une critique génétique qu'il nomme "ichnographique", aux "écritures" de la modernité, qu'elles soient françaises ou francophones, verbales ou picturales. Bibliographie 2020. René Depestre, Cahier d'un art de vivre – Cuba 1964-1978, Édition établie, préfacée et annotée par Serge et Marie Bourjea en collaboration avec l'ITEM/CNRS – axe "Manuscrits francophones" et le fonds francophone de la Bibliothèque Francophone Multimédia de Limoges, Actes Sud, coll. "Archives privées". Serge Bourjea, "Un Arc-en-ciel pour l'Occident chrétien l'avenir d'un spectre", in revue Siècle 21 – Littérature & Société, n°33, pages 141-156. Paris, Automne-hiver 2018. Serge Bourjea, "Jorge Amado et René Depestre une amitié dans l'Histoire", in René Depestre, Le Soleil devant, M. Joqueviel-Bourjea éd., Hermann, coll. "Vertige de la langue", Paris, 2015. Serge Bourjea, "Le "cri atone" d'Édouard Glissant", in L'Écriture et le sacré Durand éd., p. 247-267, Montpellier, 2002. Loïc CÉRY Édouard Glissant, des savoirs à la création Pister les liens denses de l'œuvre d'Édouard Glissant avec les sciences sociales nécessite avant tout d'envisager la question dans le sens d'une réciprocité active, celle qui a innervé à la fois la continuelle immersion de l'écrivain dans les savoirs de son temps, mais aussi l'approche et souvent l'usage de sa pensée qui n'a cessé de s'amplifier, par les praticiens des sciences humaines en général. Un double mouvement d'innutrition réciproque dont il est aisé de retracer l'itinéraire, au seuil d'une investigation qui doit nécessairement interroger les rapports complexes de Glissant aux savoirs, depuis sa méfiance avouée envers les "catégories héritées" dans Le Discours antillais, aux avancées les plus inattendues d'une forge notionnelle qui s'est étendue jusqu'à ses derniers essais. Pour autant, le renouvellement continuel de cette pensée pose aussi et peut-être avant tout des problématiques de corpus, et la nécessité de considérer l'ensemble de sa production comme un tout insécable justement bien au-delà des essais, dépassant volontairement la si commode et pourtant si hasardeuse dichotomie entre pensée spéculative et création littéraire qui, dans le cas d'Édouard Glissant, s'avère pleinement inopérante. Le pari pour les critiques comme pour les lecteurs, de considérer cette œuvre comme une entité unitaire et étendue, ne doit plus intimider mais au contraire stimuler l'accès au propos ambitieux d'un auteur qu'on a tôt fait de réduire outrageusement à la sphère postcoloniale. Quitte à relire ses nombreux ouvrages comme les moments d'un immense "texte-recherche" édifié face au réel, selon l'expression stimulante d'Ivan Jablonka. Loïc Céry dirige le CIEEG Centre international d'études Édouard Glissant au sein de l'Institut du Tout-Monde fondé par Édouard Glissant en 2006. Spécialiste de Saint-John Perse et d'Édouard Glissant, il a fondé les revues La nouvelle anabase et Les Cahiers du Tout-Monde. En 2020, il a publié une étude critique en deux volumes intitulée Édouard Glissant, une traversée de l'esclavage Éditions de l'Institut du Tout-Monde, coll. "Idées". Cécile CHAPON Le vivant comme relais pour un imaginaire du monde À une époque où il n'a jamais autant été question de liens — liens francs ou insidieux qui entravent, "liens qui libèrent", liens furtifs qui renouent avec d'anciennes formes de résistance —, il s'agira de revenir sur la notion de "relais", développée par Édouard Glissant au cœur de sa définition de la Relation qui "relie relaie, relate" Poétique de la Relation, Paris, Gallimard, 1990, p. 187. J'envisagerai la manière dont l'auteur construit des images-relais et des personnages-relais qui étayent concrètement l'imaginaire du monde et la critique de la mondialisation, en me concentrant plus particulièrement sur les images végétales et élémentaires. Arbres, herbes, fleurs, roches, volcans prennent au fil des romans la consistance de pigments ou de signes reconnaissables mais toujours en mouvement, instables dans leur combinaison et dans leur manière d'ancrer le texte et d'engager la mémoire, la perception et l'agir des personnages. À partir d'une ébauche de cartographie du vivant dans l'œuvre romanesque plus particulièrement, j'analyserai comment cette attention à la texture vivante se fait relais de l'imaginaire pour penser et convoquer le monde contemporain, sur un mode qui va au-delà d'un rapport symbolique, métaphorique ou anthropomorphique aux formes du vivant, et qui nuance les paradigmes du rhizome et de l'archipel le plus souvent convoqués pour illustrer la pensée de la Relation chez Glissant. Cécile Chapon est maîtresse de conférences en littérature comparée à l'université de Tours. Elle a soutenu en 2019 une thèse intitulée "Le Figuier d'or intertextualités classiques et représentations de l'oralité dans l'espace caribéen Alejo Carpentier, Édouard Glissant, Derek Walcott", et parmi ses publications figurent plusieurs articles consacrés aux romans d'Édouard Glissant. Ses recherches actuelles portent sur les notions de traditions et de lieux dans les littératures des Amériques, et sur le rapport entre langages et paysages en contexte caribéen. Christine CHIVALLON Christine Chivallon est anthropologue et géographe, directrice de recherche 1ère classe au CNRS. Ses recherches portent sur les questions de cultures, mémoires et matérialité et s'intéressent au pouvoir des médiations matérielles dans les représentations sociales. Elles sont principalement consacrées aux univers caribéens et aux sociétés à fondement esclavagiste des Amériques, notamment au travers des mémoires de l'esclavage. Elles comportent également un important volet théorique et épistémologique engagé dans une démarche réflexive sur les outils d'analyse du chercheur. Voir le lien Publications L'esclavage. Du souvenir à la mémoire, Paris, Karthala, 2012. "L'humain-l'inhumain l'impensé des nouveaux matérialismes", École de l’anthropocène de Lyon, 2021. Sonia DAYAN-HERZBRUN Sonia Dayan-Herzbrun est Professeur émérite en sociologie politique et en études féministes à l'université de Paris. Auteure de nombreux ouvrages et articles, elle dirige la revue Tumultes et collabore régulièrement au journal en ligne En attendant Nadeau dont elle est membre du comité de rédaction. Elle est également membre de l'Association Internationale des Sociologues de Langue Française AISLF et de la Caribbean Philosophical Association qui lui a décerné en 2016 le Prix Frantz Fanon pour l'ensemble de son œuvre et de sa carrière. Ses premiers travaux ont porté sur le rapport entre mythe et mémoire à propos de l'histoire du mouvement ouvrier. Ses recherches portent maintenant d'une part sur l'agir politique des femmes au Moyen-Orient, de l'autre sur l'introduction du paradigme décolonial dans les sciences sociales. Charles FORSDICK Du Tout-Monde à la littérature-monde Édouard Glissant a figuré parmi les signataires du manifeste, publié dans Le Monde en mars 2007, qui prônait un décloisonnement de la production littéraire, une mise en relation des différentes littératures d'expression française et la naissance d'une "littérature-monde en français". Glissant a également contribué à un chapitre — sous la forme d'un entretien — au volume Pour une littérature-monde paru chez Gallimard dans la même année. Cette intervention a pour but d'explorer le rôle de l'écrivain martiniquais dans cette nouvelle tendance littéraire qui se voulait post-nationale, voire mondiale. Honorant régulièrement le festival Étonnants voyageurs à Saint-Malo de sa présence, Glissant a contribué à la transformation de la "littérature voyageuse" en "littérature-monde". Son influence se montre en particulier dans ce trait d'union césure ou forme de relation ? qui crée le nouveau mot composé, et fait partie intégrante de la production néologique de Glissant lui-même Chaos-monde, Tout-monde, Totalité-monde, Pensée-monde…. Mais cette influence reste-t-elle plutôt superficielle chez une tendance littéraire qui s'est avérée en fin de compte médiatique et sans conscience multilingue ? Comment y intégrer activement la pensée glissantienne pour dépasser un monolinguisme francophone et imaginer une littérature écrite, traduite et enfin lue "en présence de toutes les langues du monde" ? Charles Forsdick est professeur de littérature française à l'université de Liverpool et spécialiste de la littérature de voyage, de l'exotisme, et de la littérature postcoloniale et exophone. Publications Victor Segalen and the Aesthetics of Diversity Journeys between Cultures, Oxford, 2000. Travel in Twentieth-Century French and Francophone Cultures The Persistence of Diversity, Oxford, 2005. Co-auteur de Toussaint Louverture A Black Jacobin in the Age of Revolutions, Pluto, 2017. Lise GAUVIN Écrivaine et professeure émérite à l'université de Montréal, Lise Gauvin est Membre de l’Académie des lettres du Québec, dont elle fut la présidente en 2008 et 2009, et du Parlement des écrivaines francophones. Elle a reçu en 2020 la Grande Médaille de la Francophonie de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre. Publications La Fabrique de la langue. De François Rabelais à Réjean Ducharme, "Points", Seuil, 2004. Chez Riopelle. Visites d'atelier, L'Hexagone, 2005. Lettres d'une autre, "Typo", Gallimard, 2007. L'imaginaire des langues - Entretiens avec Édouard Glissant, Gallimard, 2010. Le roman comme atelier, Karthala, 2019. Et toi, comment vas-tu ? - Roman, Leméac, 2021. Marie JOQUEVIEL-BOURJEA Marie Joqueviel-Bourjea est Professeure en littérature française contemporaine à l'université Paul-Valéry Montpellier 3, responsable au RIRRA 21 du programme de recherche transversal "Recherche en création – Recherches transdisciplinaires en poïétique méthodologies, enjeux & savoirs inhérents aux processus créatifs". Spécialiste de poésie, elle interroge plus largement les écritures d'aujourd'hui dans une perspective à la fois poétique et poïétique. Sa recherche s'intéresse également aux arts plastiques et aux relations intermédiales entre poésie et peinture à la Modernité — notamment dans l'espace du livre de dialogue. Elle est également animatrice d'ateliers d'écriture depuis 25 ans à l'université et responsable depuis 2009 du Diplôme Universitaire d'Animateur d'Ateliers d'Écriture de l'UPVM. Travaux en lien avec le colloque 2020. René Depestre, Cahier d'un art de vivre – Cuba 1964-1978, Édition établie, préfacée et annotée par Serge et Marie Bourjea en collaboration avec l'ITEM/CNRS – axe "Manuscrits francophones" et le fonds francophone de la Bibliothèque Francophone Multimédia de Limoges, Actes Sud, coll. "Archives privées". 2015. René Depestre, le soleil devant Marie Joqueviel-Bourjea éd., volume issu du colloque de mai 2014 à la Bibliothèque Francophone Multimédia de Limoges sld MJB & Serge Bourjea, Paris, Hermann, coll. "Vertige de la langue", 418 p. 2018. "Alléluia pour un homme-banian", dossier "René Depestre" sld Tirthankar Chanda, in revue Siècle 21, Littérature & Société, n°33, automne 2018, p. 112-130. 2015. "Un "devenir-tendre"", in René Depestre, le soleil devant, sld MJB, Paris, Hermann, p. 43-74. 2014. ""Encore une mer à traverser" René Depestre, étonnant voyageur de la "mondialité"" [texte issu d’une communication donnée au congrès annuel du Conseil International des Études Francophones à Montréal Canada en juin 2010], in L'Érotisme solaire de René Depestre. Éloge du réel merveilleux féminin, sld Michèle Aquien, Paris, L'Harmattan, coll. "Espaces littéraires", p. 63-95. Ana KIFFER Ana Kiffer est professeure au Programme de Pós-Graduação en Literatura, Cultura e Contemporaneidade de la PUC-Rio et au Programme d'Études Contemporains de l'Art à l'université Fédéral Fluminense UFF. Elle a été Directrice de Programme au Collège International de Philosophie de 2006-2012 et a coordonné, entre 2007 et 2012, l'Accord de coopération CAPES-COFECUB entre la PUC-Rio et Paris VII. Ses recherches actuelles portent sur l'effort de relecture de la notion poétique et conceptuelle de la Relation chez Édouard Glissant, en ciblant l'importance de cette notion pour penser les nouvelles affections politiques. Depuis 2021, elle coordonne la collection "Édouard Glissant" pour la maison d'Édition Bazar do Tempo, Rio de Janeiro, Brasil, dont le premier livre publié, en 2021, a été Poétique de la Relation, traduit par Eduardo Jorge et Marcela Levi, et préfacé par Ana Kiffer et Edimilson Pereira de Almeida. À sortir une sélection du Discours Antillais faite par Sylvie Glissant, Jacques Leenhardt et Ana Kiffer, traduit par Thiago Florêncio et préfacé par Jacques Leenhardt et Tiganá Santana en 2022, en 2023 Les entretiens de Bâton Rouge et La Philosophie de la Relation. Christina KULLBERG Écopoétique et résonance chez Glissant Cette communication s'interroge sur l'écopoétique dans l'œuvre de Glissant à partir du concept de la résonance. Glissant propose une écopoétique ancrée dans la matérialité concrète du paysage, menant à une épistémologie intuitive de l'ailleurs et de l'avenir pourtant imprévisible. Le but sera ici d'explorer la fonction de la sonorité pour entretenir la relation entre pensée et paysage afin de comprendre comment l'écopoétique de Glissant s'articule en partie comme une pratique d'écoute. D'une part, on verra comment le son devient vecteur pour faire résonner présent et passé. D'autre part, on analysera la manière dont l'écriture glissantienne s'engage dans un procédé paradoxal, voire contradictoire, qui consiste à faire de la dénomination locale du lieu, une poétique de l'extension et de la profusion qui résonne ailleurs. Christina Kullberg est professeure de littératures françaises à l'université d'Uppsala, spécialiste de littérature caribéenne et de récit de voyage. Parmi ses publications on retrouve de nombreux articles sur la littérature antillaise contemporaine Glissant, Condé, Chamoiseau, Ina Césaire, Fanon, etc. et sur la relation de voyage au XVIIe siècle, ainsi que deux monographies, The Poetics of Ethnography in Martinican Narratives Exploring the Self and the Environment 2013 et Lire l'Histoire générale des Antilles de Du Tertre exotisme et établissement aux îles 2020. Célestin LEBA La paratopie créatrice dans la relation mondiale chez Glissant L'essai glissantien présente selon l'approche littéraire de Dominique Maingueneau une paratopie créatrice, c'est-à-dire une pensée mondiale "entre l'écrivain et la société, l'écrivain et son œuvre, l'œuvre et la société". Autrement dit il s'agit d'une "manière [pour Glissant] de "s'insérer" dans l'espace littéraire et la société … [en construisant] en effet les conditions de sa propre création". Cela semble s'expliquer par le développement de certaines binarités que Glissant examine tantôt sous la forme d'une relation, tantôt sous la forme d'une opposition ou d'une consécution. Il revient dès lors à expliquer comment cela se manifeste concrètement dans Poétique de la Relation, Traité du Tout-monde et Philosophie de la Relation. Bibliographie Glissant, Édouard, Poétique de la Relation, Poétique III, Paris, Gallimard, 1990. Glissant, Édouard, Traité du Tout-monde, Poétique IV, Paris, Gallimard, 1997. Glissant, Édouard, Philosophie de la Relation, Poésie en étendue, Paris, Gallimard, 2009. Langlet, Irène, L'Abeille et la Balance. Penser l'essai, Paris, Garnier, 2016. Maingueneau, Dominique, Le discours littéraire. Paratopie et scène d'énonciation, Paris, Armand Colin, 2004. Née, Patrick, Le Quatrième genre l'essai, Rennes, PU Rennes, coll. "Interférences", 2018. Amanda MURPHY Amanda Murphy est Maîtresse de conférences en anglais et traduction à l'université Sorbonne Nouvelle. Elle est l'auteure d'une thèse en littérature comparée qui s'inscrit sous le signe de la pensée de la Relation "Écrire, lire, traduire entre les langues défis et pratiques de la poétique multilingue". Ses articles incluent "The Border Poetics of Theresa Hak Kyung Cha" paru dans l'ouvrage collectif Readings Across Borders 2020 et "Poétiques hétérolingues le queering des langues" paru dans la revue de genere 2020. Takayuki NAKAMURA Takayuki Nakamura est maître de conférences à l'université Waseda Tokyo. Il est l'auteur d'un livre en japonais intitulé Édouard Glissant zen-sekai no bijon(Édouard Glissant la vision du Tout-Monde)aux Éditions Iwanami 2016 et le traducteur d'une version japonaise de Faulkner, Mississippi Inscript, 2012. Giuseppe SOFO Une pensée archipélique ne peut se construire qu'à travers la lecture plurielle d'un discours. La pensée de Glissant ne peut ainsi être appréhendée véritablement qu'à travers une lecture plurilingue, c'est-à-dire "en présence de toutes les langues" Glissant, 2005 37 et de tous les imaginaires. Glissant a écrit que "La traduction s'exerce comme une mise en rapports" dans laquelle "nous n'enjambons pas seulement la distance d'une langue à une autre, nous entrons dans le mystère d'une multi relation où toutes les langues du monde … trament pour nous des chemins démultipliés qui sont en réalité les échos de la multiplicité" et sa pensée est l'espace idéal d'expression de ces "échos de la multiplicité". Ce que je propose, c'est d'aller explorer cette "inimaginable réserve que procurent les langues du monde" Glissant, 1990 234 pour étudier ce qui se passe à l'intérieur de l'écriture de Glissant, une fois que son œuvre est traduite et déplacée, en me focalisant surtout sur les traductions de Soleil de la Conscience et Introduction à une poétique du Divers en anglais, espagnol et italien. Plutôt qu'essayer de définir et limiter ces échos, je vais alors essayer de tracer cette multiplicité, pour entrer dans ce "mystère d'une multi relation" qui peut nous en dire beaucoup sur l'œuvre de Glissant, ainsi que sur une possible méthode de lecture des textes entre les langues de toute littérature caribéenne. Bibliographie Édouard Glissant, Poétique de la relation Poétique III, Paris, Gallimard, 1990. Édouard Glissant, La Cohée du lamentin Poétique V, Paris, Gallimard, 2005. Édouard Glissant, "Traduction et relation", Feuillet volant manuscrit, Carnet bleu, Boîte 13 Ormerod, NAF 28894 Fonds Édouard Glissant, Bibliothèque nationale de France, Caroline SOUKAÏ Écrire en Relation enrhizomer le monde Le poète travaille à "enrhizomer" le monde selon Édouard Glissant dans le Traité du Tout-Monde Poétique IV, Paris, Gallimard, 1997. Le rhizome glissantien, qui s'oppose à la racine unique qui fige, cherche l'incertain du devenir-autre, ainsi que l'entendaient Gilles Deleuze et Félix Guattari dans Mille Plateaux Paris, Éditions de Minuit, 1980. Artisan et voix de l'imprévisible tant les rhizomes qu'il génère rencontrent l'écho — opaque mais ouvert — de l'ailleurs, l'écrivain, selon Glissant, fait dès lors émerger un dire-archipel qui ancre autant dans le lieu primordial de l'écriture qu'il en expulse. L'enjeu est donc d'entendre comment les Poétiques glissantiennes, à la suite du Discours antillais, s'avèrent poélitiques, en cela qu'elles proposent d'accéder aux mouvements du monde, d'entrer en Relation. Caroline Soukaï est docteure en littérature comparée de Sorbonne Université et a rédigé une thèse intitulée "De l'insularité en tant que mode de décryptage Patrick Chamoiseau, Ananda Devi, V. S. Naipaul", Paris IV - Sorbonne, 2017. Ses recherches portent sur les concepts poétiques forgés par Édouard Glissant, en tant qu'instruments d'exégèse comparatiste. Beate THILL Beate Thill est née dans une famille franco-allemande. Depuis 1983 elle est traductrice littéraire vers l'allemand, avec une spécialisation dans la littérature francophone de la Caraïbe et de l'Afrique. C'est elle qui introduit la pensée et la littérature de Glissant en Allemagne, en collaboration intensive avec l'auteur, à partir de La case du commandeur jusqu'à la Philosophie de la Relation. Publications Traductions de Glissant La case du commandeur, Die Hütte des Aufsehers 1983, Le discours antillais, Zersplitterte Welten – Der Diskurs der Antillen 1986, Le quatrième siècle, Die Entdecker der Nacht 1991, Mahagony, Mahagony 1989, Faulkner Mississippi, Faulkner Mississippi 1997, Traîté du Tout-Monde, Traktat über die Welt 1999, Introduction à une Poétique du Divers extraits, Kultur und Identität 2005, La terre magnétique, Das magnetische Land 2010, Philosophie de la Relation, Philosophie der Weltbeziehung 2021. Une petite anthologie de poésies, prise de la Poésie complète, sous le titre de Schwarzes Salz. Ainsi que les textes publiés avec Patrick Chamoiseau Quand les murs tombent et L'intraitable beauté du monde. Toutes les traductions ont été publiées par Verlag Das Wunderhorn, Heidelberg. Cyril VETTORATO La terre le feu l'eau et les vents, geste anthologique et poème-monde En caractérisant ce qui devait devenir l'ultime ouvrage paru de son vivant, La terre le feu l'eau et les vents, comme une anthologie de poésie, Édouard Glissant tendait un piège malicieux aux lecteurs à venir de cet objet tout en écarts et en débordements. Puisque "Rien n'est vrai, tout est vivant" — titre d'une conférence de 2010 placé ici en exergue — alors ni les ratios qui président habituellement au geste anthologique, ni même la poésie elle-même, ne se présenteront avec le visage escompté. Aucun ordre chronologique ici, ni aucun classement par pays ou par continent ; des poèmes, oui, tels que nous l'entendons, mais aussi bien d'autres objets verbaux qui déjouent les cartographies génériques. C'est que le poème, s'il y en a un, est à chercher à l'échelle du livre lui-même, véritable forme-sens à traverser contre le courant de nos habitudes de lecture, fruit forcément étrange d'une dispositio d'un genre nouveau. Cyril Vettorato est maître de conférences en littératures comparées à l'université de Paris. Ses recherches portent sur les poésies contemporaines de la diaspora africaine aux États-Unis, au Brésil et dans la Caraïbe, et plus particulièrement sur la relation qu'elles établissent entre l'écriture, l'oralité et à la performance. Il est l'auteur de Poésie moderne et oralité dans les Amériques noires 2018 et de nombreux articles sur ces mêmes thématiques.
lemercredi à la journée avec accueil et départ au Centre Arthur Rimbaud sauf le 12/07 et le 16/08 (sorties en après-midi) Prévoir un tee-shirt rougetee-shirt rouge. Spécial 9-12 ans : chaque jeudi : sortie piscine (3,50 €) et nuit sous tente (5 €) Du 28 août au 1er septembre « Voyage au centre de la Terre » Pierres précieuses
Un roman mêlant pas mal de discipline tel que la géologie, la paléontologie, la géographie... Bref un roman bien scientifique et qui pourrait nous faire sourire à la vue des connaissances actuels. Parce que oui, ce fou géologue qu'est Lindenbrock part sur les traces d'un autre explorateur ayant soit disant trouvé le passage menant aux profondeurs de la Terre. Vous allez me dire que tout cela est bien fou et que sous nos pieds il n'y a que roches et pourtant... Après s'être engouffré dans un volcan islandais, le géologue, son neveux et ce cher guide Hans découvre l'inimaginable. Et c'est là que ce livre me déplaît. En effet, toute la partie qui précède ces découvertes est tout à fait passionnante mais non, Jules Verne nous fait un listing de découvertes fantastiques. A ce moment là, le livre devient long, l'action est trop répétitive à mon gout et l'impression de rester sur sa faim est dérangeante. Il est juste amusant de découvrir ce que nos ancêtres pouvait imaginer. Un monde perdu, présent sous nos pieds. Globalement, j'aime les oeuvres de Jules Verne mais j'ai également beaucoup de mal avec le système métrique de l'époque. Toujours obligé de convertir pour se rendre compte de la distance/profondeur parcourue en particulier dans ce livre. Bref, ce fut un très bon moment passé auprès de ces personnages attachants. Juste le regret que ces découvertes ne soient pas plus... extraordinaires ! GNXL.