Ref: Islande – ITIS1 Voyage au centre de la Terre, sur les traces de Jules Verne - 8 jours Visiter la péninsule du Snaefellsnes est un voyage pour ceux qui aiment la tranquillité en dehors des chemins courus par le tourisme de masse. L’endroit est sauvage, votre séjour alterne entre mer, montagne, volcans, plages, observation des oiseaux Le Snaefellsnes est une des parties les

“Voyage au centre de la terre” est un Roman de Jules Verne. Publié à Paris chez Hetzel en 1864, c’est le deuxième grand roman de la série des “Voyages extraordinaires”. Il raconte la descente au creux de la Terre. Quelques mots sur l’auteur Jules Verne est né à Nantes en 1828 et meurt à Amiens en 1905. Dès son plus jeune âge, il est attiré par les voyages, la mer et l’aventure. Il commence des études de droit qu’il abandonnera pour se consacrer entièrement à la littérature et à l’écriture. Il commence par écrire des poèmes et des pièces de théâtre, puis de nombreux romans d’aventures. Voyage au centre de la Terre en 1864, Vingt Mille Lieues sous les mers en 1869, Le Tour du monde en quatre-vingts jours en 1873, L’Île mystérieuse en 1874 parmi tant d’autres. Parallèlement à ses nombreux travaux d’écriture, Jules Verne effectue de nombreux voyages à travers le monde notamment au Royaume-Uni en Norvège aux États-Unis, en Irlande ou encore Écosse, qui nourrissent directement ses œuvres de fiction. En 1863, l’auteur devient membre de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques puis t membre de la Société de géographie en 1865. L’histoire en bref L’histoire de Voyage au centre de la terre de Jules Verne commence à Hambourg en Allemagne. Un jour le professeur Otto Lidenbrock, géologue et minéralogiste achète un manuscrit original de SnoriSturluson. Ce livre fait parti d’une saga irlandaise du 12eme siècle Heimskringla. Dans ce vieux manuscrit le professeur fait une découverte qui marquera le début d’une grande aventure. Le 24 mai 1863 il trouve accidentellement un vieux parchemin écrit en langage codé. Grâce à l’aide de son neveu Axel, il finit par percer les secrets du cryptogramme. Il découvre que le parchemin était, en fait, un message d’un dénommé Arne Saknussem, alchimiste d’origine Islandais ayant vécu au XVIe siècle. Ce dernier affirme avoir trouvé un passage jusque dans le centre de la terre, à partir du Volcan Sneeffels. Il décide alors de proposer à Axel de l’accompagner pour un voyage jusqu’au centre de la terre. Voyage au centre de la terre, la narrateur, Axel, raconte comment il a décidé de suivre son oncle dans son expédition. Les voilà donc parti pour l’Islande, accompagné de Hans, un guide dévoué et intrépide. Une fois arrivés au Volcan, ils n’hésitent pas à y entrer et pénètrent alors dans un monde aussi fascinant que dangereux. Focus sur les deux personnages principaux Le professeur Otto Lidenbrock C’est le personnage principal du roman. Professeur de minéralogie à Hambourg et oncle d’Axel, il est présenté comme un grand spécialiste dans son domaine. Mais c’est aussi un personnage excentrique au tempérament impatient et impulsif. Il manifeste dans tous ses actes et dans toutes ses convictions une évidente démesure. Passionné par son domaine de recherche, il est aussi doté d’une volonté inflexible et ne renonce jamais. Axel Axel est le narrateur du roman. Orphelin, c’est son oncle, le professeur Lidenbrock, qui le prend en charge. Fort de solides connaissances en géologie et en minéralogie transmises par son oncle, il l’aide au quotidien dans ses travaux. Il a aussi une bonne culture classique. D’un tempérament plus calme et mesuré que son oncle, il ne s’intéresse pas au cryptogramme au départ. Il reste longtemps réticent quant au voyage entrepris par son oncle mais décide tout de même de l’accompagner vers le centre de la Terre. Ce voyage représente pour lui une sorte de parcours initiatique. À lire aussi Comprendre L’étranger de Camus en 5 minutes

Cest une frontière invisible, mais une frontière quand même qui impose de s'arrêter et de laisser retomber la poussière rouge de la route africaine. Avec, en guise de poste de
Jules Verne Version Intégrale Enregistrement Publication 2020-06-26 Lu par Daniel Luttringer Livre audio de 7hFichier Zip de 299 Mo il contient des mp34665 - Téléchargements - Dernier décompte le Télécharger clic droit "enregistrer sous"Lien TorrentPeer to peerSignalerune erreur Commentaires Voyage au centre de la terre raconte l'histoire d'un scientifique, le Professeur Lidenbrock, et de son neveu Axel, qui découvrent le mystérieux parchemin d'un certain Arne Saknussemme. Dans ce parchemin, ils découvriront qu'il est maintenant possible d'aller au centre de la Terre. Alors ils décideront de se lancer dans cette aventure, avec leur guide. Là-bas ils découvriront un monde aussi époustouflant que terrifiant....Source
Leroman jeunesse "Voyage au centre de la Terre", écrit par Patrice Cartier pour les classes de CE2-CM1-CM2 :La célèbre roman de Jules Verne embarquera les enfants dans le plus incroyable des voyages ! La découverte d'un mystérieux parchemin va conduire un professeur obstiné et un jeune homme téméraire aux confins de la Terre, dans les
LIVRES, Collège et +Gaston Leroux Référence 9080 Livre de poche, 160 pages version abrégée Qui a tenté de tuer Mademoiselle Stangerson alors que la porte de sa chambre et les volets de sa fenêtre sont restés fermés de l’intérieur ? Et par où l’assassin at-il pu s’enfuir de la Chambre Jaune ? Grâce à son raisonnement de fin limier, le jeune reporter Rouletabille va dénouer les ficelles d’un célèbre mystère. En stock 121 g Tarif 0,80€ TTC quantité de LE MYSTÈRE DE LA CHAMBRE JAUNE

Voyageau Centre de la Terre est un jeu de flip & write où les joueurs font des choix simultanément pour trouver leur chemin et revenir entiers. Connexion . Contactez-nous. Rechercher. Panier 0 Produit Produits (vide) Aucun produit. À définir Livraison . 0,00 € Total. Commander. Produit ajouté au panier avec succès . Quantité. Total. Il y a 0 produits dans votre

L'excentrique professeur Lidenbrock découvre grâce à un document ancien qu'un savant du XVIe siècle est parvenu jusqu'au centre de la Terre. Entraînant son neveu Axel en Islande, il décide d'entreprendre le même périple. Accompagnés d'un guide aussi courageux que silencieux, ils vont vivre une expérience extraordinaire, explorant des terres peuplées d'animaux étonnants. Biographie de Jules Verne Porté par une imagination inouïe, Jules Verne a écrit de nombreux romans de science-fiction et d'aventures, tous regroupés sous le titre Voyages extraordinaires. Ses oeuvres, traduites dans le monde entier, fascinent par leur faculté d'anticipation. Voyage au centre de la Terre, publié en 1864, a la particularité de relater une expérience qui n'a encore jamais été vécue... Ily a de la discrétion et de la quiétude. Lieux d’errance et de hasards, les gares effervescentes où l’attente peut se faire pressante et impatiente entrelacent les chemins. Les passagers tissent parfois des liens de connivence, échangent des brins d’existence, et des informations consistantes ou insignifiantes, c’est selon.

Vous êtes ici > Séquences > Voyage au centre de la terre Objectifs découvrir Jules Verne et son œuvre Lire un roman d’aventures Mieux comprendre les procédés de la narration anticipation, retour en arrière, ellipse Enrichir un texte par la description, par le procédé de la temporisation… Réviser les valeurs du présent chiffrer un texte connaître Cuvier. Lire Voyage au centre de la terre en Livre de poche Séquence Séance 1 L’incipit Objectifs étude de l’incipit, de l’art de la temporisation, de la description, de la présentation des personnages, etc. Séance 2 Les runes extraits des chapitres II, III et V Objectifs lecture cursive de la suite du roman, déchiffrement du message codé faire trouver les élèves, cf. chapitre V. Exercice chiffrer un texte. Séance 3 Jules Verne petite biographie Objectifs connaître Jules Verne et son œuvre, son époque... Exercice d'imitation Dictées Séance 4 La descente extrait du chapitre XVIII Objectifs étude du chapitre XVIII, du suspense, du procédé d’anticipation, de la description, des types de phrase… Source Wikipédia Séance 5 Des monstres inconnus extrait du chapitre XXXIII Objectifs étude du chapitre XXXIII des valeurs du présent, du champ lexical de l’effroi, du suspense… Qui était Cuvier ? Séance 6 Quelques procédés narratifs Exercices sur l’anticipation, le retour en arrière et l’ellipse Évaluation finale

LesBijoux de la Castafiore. Dans Les Bijoux de la Castafiore (1963), les principaux protagonistes de la série se retrouvent à Moulinsart pour y vivre une véritable comédie classique à huis clos. Tournant résolument le dos à l'aventure pour s'attacher à la difficulté de la communication entre les êtres, un "anti-récit" truffé de
Tout semble a priori opposer la science» et la fiction». Alors que la première se veut une observation rigoureuse du monde réel dont elle donnerait une lecture exacte, la seconde semble se placer du côté de l’imaginaire et de la création, où toutes les fantaisies seraient permises. Or, ces catégories sont bien moins tranchées qu’il n’y paraît. C’est pourquoi les auteurs de tous les siècles se sont attachés à interroger les zones de porosité qui les séparent ou qui les rassemblent. La science et la fiction ont en effet ce point commun qu’elles ont toutes deux pour objet de donner une interprétation particulière du monde. Œuvre intégrale Voyage au centre de la Terre, Jules Verne, 1864 Jules Verne écrit le roman d’aventure Voyage au centre de la Terre en 1864. Il s’agit d’un roman de science-fiction autant que d’un roman d’initiation. ● Un roman de science-fiction ● Un roman qui donne l’illusion du réel Le roman multiplie les références à la réalité. La date et le lieu qui ouvrent le roman son très précis. En outre, le récit est situé dans un moment du passé immédiat du moment où vit le lecteur. De fait, rien n’est extraordinaire dans la première partie du voyage. La description des préparatifs et la liste très complète des équipements rendent l’expédition vraisemblable. Verne ajoute même des notes de bas de page. Les mécanismes des lampes modernes Ruhmkorff sont explicités l’appareil et l’inventeur sont réels. Enfin, puisque les lois de la physique s’y opposent, Jules Verne trouve un moyen d’éviter finalement que ses héros ne parviennent jusqu’au centre de la Terre où le grand ancêtre fictif, Arne Saknussem, était, lui, parvenu. Par ailleurs, plusieurs éléments de narratologie créent l’illusion du réel. Le récit est fait à la première personne c’est le personnage Axel qui raconte. Cet effet de réalisme est augmenté par l’enchâssement au sein du récit de bribes du journal de bord» du même Axel, journal qu’il tient pendant la traversée de la mer intérieure. Enfin, le roman fait référence à lui-même lorsqu’il nomme Le Voyage au centre de la Terre» au dernier chapitre. ● Les éléments scientifiques du roman Le roman s’appuie sur des éléments de cryptologie, mais surtout de géologie et de paléontologie. Pour cela, Verne a scrupuleusement étudiéles grands scientifiques de l’époque Davy, Poisson, Humboldt, Sainte-Claire Deville et Figuier entre autres, dont le fictif professeur Lidenbrock se fait l’écho dans le roman, concernant les questions de la constitution interne du globe, des phénomènes sismiques et des volcans. Le roman donne à voir, explique et décrit les merveilles sous-terraines, évoquant par exemple la période silurienne ou les terrains dévoniens. La descente dans l’espace se fait donc en même temps remontée dans le temps. ● La création d’un monde extraordinaire voire fantastique Mais l’auteur mêle inextricablement le réel et l’imaginaire. Lorsqu’Axel parvient à l’improbable mer intérieure, par exemple, les références géologiques deviennent rares. Et même si elles laissent place à la paléontologie, pour autant nous sommes désormais dans un monde extraordinaire, qui doit tout à l’imagination de Jules Verne. La valeur de la description romanesque est en effet considérée comme supérieure à ce que la science rapporte dans les traités. C’est le cas par exemple, la fête de la lumière» qui procure à Axel une impression proprement magique chapitre 22. De la référence à l’auteur romantique fantastique allemand Hoffmann XIXe siècle, on retient la fascination du monde sous-terrain la réalité et la science se mêlent au fantastique de l’aventure. ● Un roman initiatique Or, l’aventure la plus importante n’est pas d’ordre scientifique. C’est plutôt de l’ aventure initiatique d’Axel dont il s’agit. Le jeune homme doit affronter le monde sous-terrain pour acquérir son statut de héros, suite à de nombreuses épreuves formatrices. C’est pourquoi l’ensemble du roman rappelle l’auteur latin Virgile Ier siècle et la descente aux Enfers d’Enée. Tout le roman d’aventure raconte u ne transmutation spirituelle qui fait que le héros devient un initié, celui qui sait le secret du monde, celui de sa vie et de son être. Il s’agit pour Axel d’ une quête de soi. ● L’élection et le départ pour l’Islande C’est le signe d’une élection indépendante de sa volonté si le jeune homme remarque le manuscrit caché dans les pages du vieux livre de son oncle, ou s’il trouve le sens de l’écriture runique. Il doit alors quitter son confort douillet, et c’est sa fiancée Graüben qui l’envoie vers une quête dont elle sera le prix elle lui promet de l’épouser à son retour. Il part alors avec son oncle Lidenbrock pour l’Islande, île lointaine, magique par la présence tangible des phénomènes volcaniques, témoins du feu sacré et de la puissance cosmique. Mais le roman de la descente ne commence finalement qu’au tiers du roman, après un temps de préparation purificatoire. Axel doit d’abord subir les dangers de l’ascension du volcan, accentués par la tempête, comme si le seuil du lieu sacré était interdit. ● Les épreuves et les guides C’est en fonction des multiples épreuves d’Axel que se construit l’histoire. Les héros doivent par exemple suivre le cours d’un filet d’eau au sol, mais bientôt Axel est perdu dans le labyrinthe. Seul dans le noir, il rentre en communication avec son guide par une sorte de miracle, expliqué par les lois de l’acoustique. Le professeur Lidenbrock est pour Axel un guide intellectuel, scientifique et encyclopédique. L’autochtoneislandais Hans est quant à lui un guide qui l’assiste dans ses épreuves. Il est l’instinct sûr, lié à la terre magique de l’Islande. Taciturne, dévoué, il trouve l’eau salvatrice, sauve Axel plusieurs fois, le ressuscite presque, et construit le radeau qui permettra la remontée. ● Le ventre de la terre le motif de la grotte chez Jules Verne Après son évanouissement, le décor dans lequel renaît Axel est symbolique. Il est dans une grotte, elle-même emboîtée dans la très grande caverne, elle-même enclose dans le globe terrestre, et qui contient la mer intérieure, maternelle. Ce roman est le premier dans lequel Jules Verne s’abandonne aux rêveries de la grotte. C’est un motif qui deviendra quasi obsessionnel dans son œuvre. ● La renaissance et le retour retrouver le nord À partir de sa baignade dans la mer intérieure, le jeune homme est renouvelé. Il prend sa vie et l’expédition en main. La sortie par le Stromboli italien a la violence d’ une naissance, re-naissance, biologique et symbolique. La brutale expulsion, ce passage déchirant des ténèbres à la lumière, fait sortir les héros dépouillés de tout. Axel s’évanouit à nouveau et renaît dans un lieu en parfaite antithèse avec le lieu froid et âpre du départ. Les héros croient être revenus à leur point de départ, d’après les indications de l a boussole, mais il n’en est rien. Et c’est Axel qui découvre encore une fois, et encore par hasard l’explication scientifique des faits c’est parce que l’électricité de la foudre a inversé les pôles. Axel s’est transformé dans le voyage L’âme du professeur avait passé toute entière en moi. Le génie des découvertes m’inspirait. J’oubliais le passé, je dédaignais l’avenir» chapitre 11. Et Axel se marie avec Graüben, comme dans les contes. Proposition de textes-clefs - la descente aux enfers Chapitre 24, de La marche fut reprise le jeudi» à faite de mains d’hommes» Chapitre 30, de Je me souviens alors» à d’une certaine quantité d’effroi» Chapitre 44, de Tout ce que je puis affirmer» à leurs membres dans les airs» -épreuves initiatiques Chapitre 21, de Mais je voyais déjà» à En route.» Chapitre 27, de Perdu dans ce labyrinthe» à sentiment d’existence!» Chapitre 28, de Relève-toi donc» à je perdis connaissance» - guides et signes Chapitre 4, de J’étais en proie à une sorte d’hallucination» à Jamais! Jamais!» Chapitre 39, de Axel, reprit-il» à du hard et fantastique voyageur»Parcours associé Science et fiction» ● Représenter la science dans le récit George Sand, Laura, voyage dans le cristal, 1864. Ce récit de voyage fantastique et romantique reflète l'intérêt de l'auteure pour la minéralogie et les sciences naturelles en général. Emile Zola, Le Roman expérimental, 1880. Cet essai présente les lignes de force qui sous-tendent toute l’œuvre de l’auteur. Zola explique qu'il a pris le parti du naturalisme, doctrine par laquelle il essaie d'élever la littérature au rang de science exacte, puisqu’elle est un outil d'analyses des actions humaines. ● Représenter la science aux frontières du réel fantastique et science-fiction Edgar Poe, Le Scarabée d’or , 1843. La découverte d'un message mystérieux donne lieu à un récit qui mêle suspense et La Nuit des temps , 1968. Ce roman de science-fiction met en scène une expédition scientifique française au pôle nord. Or, les sondes enregistrent un signal provenant du sous-sol. Les spécialistes venus du monde entier creusent la glace à la recherche du mystère. ● Mettre la science en question au travers du récit François Rabelais, Pantagruel, Chapitre 8 Lettre de Gargantua à Pantagruel», 1532. Dans cette lettre fictive, Gargantua recommande à son fils Pantagruel de s’engager dans ses études et dans les champs vastes de la connaissance, mais en faisant preuve d’une sagesse typique de l’humanisme, car science sans conscience n’est que ruine de l’âme». Voltaire, Micromégas, 1752. Ce conte philosophique raconte le voyage sur la Terre de Micromégas, jeune géant venu de l'étoile Sirius. Cet extra-terrestre porte un regard distancié et critique sur ce qu’il découvre sur la petite planète bleue. La satire met à mal le pédantisme et l’orgueil du discours des scientifiques, qui manquent parfois du bon sens le plus élémentaire. CE QU’IL FAUT RETENIRŒuvre intégrale Voyage au centre de la Terre, Jules Verne, 1864 Jules Verne écrit le roman d’aventure Voyage au centre de la Terre en 1864. Il s’agit d’un roman de science-fiction autant que d’un roman d’initiation. ● Un roman de science-fiction ● Un roman qui donne l’illusion du réel - Le roman multiplie les références à la réalité. - Par ailleurs, plusieurs éléments de narratologie créent l’illusion du réel. ● Les éléments scientifiques du roman cryptologie, géologie, paléontologie ● La création d’un monde extraordinaire voire fantastique ● Un roman initiatique ● L’élection et le départ pour l’Islande ● Les épreuves et les guides ● Le ventre de la terre le motif de la grotte chez Jules Verne ● La renaissance et le retour retrouver le nord
SonAbécédaire de l'art roman en Poitou-Charentes, abondamment illustré grâce au Service régional de l'Inventaire, constitue donc un excellent viatique pour s'aventurer dans un monde qui foisonne d'images et de formes toujours surprenantes, mais dont le sens, parfois, nous échappe. En savoir plus • Sur le site de Geste éditions. Voyage au centre de la Terre News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 2,6 5444 notes dont 601 critiques noter de voirRédiger ma critique Synopsis Personne ne croit plus le professeur Trevor Anderson lorsqu'il affirme être sur le point de faire une extraordinaire découverte. Ses hypothèses révolutionnaires l'ont mis au ban de la communauté scientifique. Pourtant, au cours d'une expédition en Islande, Trevor et son neveu, le jeune Sean, sous la conduite de leur guide islandaise Hannah, vont se retrouver plongés dans l' leur périple vers les profondeurs de la Terre, ils rencontreront des mondes inexplorés, des merveilles extraordinaires, des dangers mortels et des créatures fabuleuses... Une seule chose est certaine à 6 km sous la surface, tout peut arriver. Regarder ce film En SVOD / Streaming par abonnement Amazon Prime VideoAbonnement Voir toutes les offres de streaming Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce Interviews, making-of et extraits 6 vidéos Dernières news 19 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et équipe technique Critiques Presse 20 Minutes Brazil L'Ecran Fantastique Le Journal du Dimanche Le Parisien Ouest France Première Télé 7 Jours TéléCinéObs Ciné Live Les Inrockuptibles Positif Studio Magazine La Croix Le Monde Libération Mad Movies Télérama Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 20 articles de presse Critiques Spectateurs Voyage au centre de la Terre est, sans surprise, l'adaptation du roman de Jules Verne, toutefois américanisé. En effet, plusieurs dissonances apparaissent comparés au livre éponyme les noms ont changés, les rendant plus modernes et accessibles ; mais également les personnages qui se veulent moins matures et plus proches de nous. Sans tenir compte d'un soudain changement de sexe pour Hannah, mais qui n'a pas grande conséquence au ... Lire plus Un film qui donne un peu de fantastique et d'humour. Des beaux décors et des scènes impressionantes ! Les acteurs ne sont pas mauvais surtout Brendan Fraser, l'humour est présent, les effets spéciaux ne sont pas excellent mais beaux tout de même et les décors réussis. Un bon film quoi ! Voyage au centre de la Terre est une très belle adaptation du livre de Jules Verne. Des décors spectaculaire et des effets spéciaux époustouflants. Un scénario d'enfer, un casting convenable et une mise en scène bien réalisé. Métropolitain Films nous réalise une merveille, du jamais vu. Un régal pour petits et grands. 4,5/5 601 Critiques Spectateurs Photos Secrets de tournage La 3D, pour plonger le spectateur dans l'aventure Voyage au centre de la terre - 3D, l'adaptation du chef-d'oeuvre de Jules Verne, correspond à la rencontre de deux studios de cinéma, New Line Cinema, à qui l'on doit la trilogie du Seigneur des anneaux, et Walden Media, créateur du Monde de Narnia. Non seulement exploité en salles dans sa version "classique", Voyage au centre de la terre - 3D est également projeté dans une version en relief polarisant révolutionnaire, permettant au sp Lire plus Un monde imaginaire ? Le film, tourné au Canada et en Islande, met en scène un monde totalement chimérique, comme le raconte le réalisateur Eric Brevig "Le monde qui se trouve au centre de la Terre est purement imaginaire, mais on a tout de même l'impression que tout cela pourrait bien exister quelque part, et c'est cela qui le rend si captivant". Pour créer cet univers, le réalisateur a installé son équipe à Montréal. la métropole canadiene n'avait a prior Lire plus Une technologie de pointe Voyage au centre de la Terre - 3D est le premier film à utiliser le Fusion System, un système de caméra dernier cri développé par le cinéaste oscarisé James Cameron et le directeur de la photographie Vince Pace. Contrairement aux caméras spéciales qui existaient jusqu'à présent, le système Fusion est léger et portable. Il comprend deux caméras vidéos 3-D à ultra haute résolution disposées côte à côte pour simuler l'oeil droit et l'oeil gauche du Lire plus 5 Secrets de tournage Infos techniques Nationalité Distributeur Metropolitan FilmExport Année de production 2008 Date de sortie DVD 21/01/2009 Date de sortie Blu-ray 15/02/2012 Date de sortie VOD - Type de film Long-métrage Secrets de tournage 5 anecdotes Box Office France 1 166 677 entrées Budget 45 000 000 $ Langues Anglais, Islandais, Italien Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 120 848 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires Avecsa longueur de 700 kilomètres, il unit la ville portuaire de Toamasina à Farafangana. La côte ouest comme étant une terre de légende, regroupe des réserves naturelles intégrales, spéciales et des parcs nationaux. Présente sur la carte de Madagascar, il y a le Baie de Baly, le Tsingy de Namoroka, le Tsingy de Bemaraha, le parc
Soit dit en passant, le 4 $ de 1968 correspond à presque 30 $ en 2020. Il est à noter qu’au moins certains exemplaires du Jeu de l’électricité sont produits en version bilingue, baptisée Jeu de l’électricité / Electricity Game. Conçu conjointement par la Commission hydroélectrique du Québec Hydro-Québec, les susmentionnées Éditions Héritage Incorporée et les Éditions Radio-Canada, avec une bonne contribution de la scénariste hors pair aux réel talents de vulgarisatrice de Tour de Terre, Réjane Charpentier, le dit jeu se joue avec un dé et des pions en forme de lettre Q, le symbole de la société d’état québécoise. Il s’agit d’un jeu simple mais de bonne qualité pour l’époque. Accessible aux personnes de tous âges, il est porté par un épais cartonnage et illustré de belle manière, en couleurs. Et oui, vous avez bien raison. Nous avons rencontré la rivière Manicouagan, au Québec, par le biais d’un barrage hydroélectrique quasi-mythique au cours des années 1960 et 1970, Manic-5, rebaptisé par la suite barrage Daniel-Johnson, dans des numéros de janvier 2019 et septembre 2020 de notre blogue / bulletin / machin. La référence aux Homo sapiens de 7 à 77 ans, quant à elle, s’inspire du slogan publicitaire hyperconnu de l’hebdomadaire illustré belge et français Tintin, le journal des jeunes de 7 à 77 ans » – une publication quasi-mythique mentionnée dans des numéros de juillet 2018, septembre 2018 et mars 2019 de notre vous savez quoi. Vous aurez par ailleurs sans doute noté que la date de publication de la photographie ci-dessus, le 6 novembre 1968, dans un quotidien respecté de Montréal, Québec, Le Devoir, ne correspond en rien avec la date de mise en ligne de cet article, en décembre 2020. Je n’ai aucune intention de m’en excuser. Nenni. En fait, l’article de cette semaine de notre blogue / bulletin / machin est un petit cadeau de Noël que j’ai l’audace non contenue de m’offrir en ces temps difficiles, mais revenons à notre récit. Mes souvenirs de la période allant de 1964 à 1973 étant aussi limpides qu’une stout par une nuit sans Lune, je ne sais pas jusqu’à quel point j’étais un téléspectateur assidu de Tour de Terre. Sauf erreur, j’ai vu de fort nombreux épisodes, et… Que dites-vous, amielectrice ou lecteur? Vous n’avez jamais entendu parler de Tour de Terre? Choc et consternation. Comme vous le savez maintenant, Tour de Terre est / était une émission éducative hebdomadaire samedi ou vendredi de télévision pour enfants de 4 à 12 ans, dit-on, une encyclopédie télévisuelle en quelque sorte, où la science et la technologie tiennent une place primordiale, diffusée en épisodes de 30 minutes, au Québec, entre janvier 1964 et septembre 1973, je pense, en reprise peut-être, par le radio télédiffuseur d’état canadien, la Société Radio-Canada. À quelques épisodes près, diffusés en 1968, Lise Lasalle et Jean Besré, épouse et époux dans la vie de tous les jours, sont les seules animatrice et animateur de ce classique de la télévision québécoise. Croiriez-vous que Lasalle complète 3 années d’études en médecine à l’Université de Montréal avant d’amorcer une carrière théâtrale et télévisuelle? Elle a 29 ans lorsque le premier épisode de Tour de Terre passe en ondes. Besré en a 27. Soit dit en passant, Besré joue le rôle d’un reporter mondialement connu sur les ondes d’une station radiophonique montréalaise de la Société Radio-Canada. Le premier épisode de Tintin au Tibet est diffusé en octobre 1962. Il y a 5 épisodes de 15 minutes par semaine. Le format passe par la suite à un épisode hebdomadaire de 30 minutes. Le dernier épisode des albums ainsi diffusés passe en ondes en mars 1965. Le titre du 16ème et dernier album diffusé par la Société Radio-Canada? On a marché sur la Lune. Comme vous le savez fort bien, le héros de bande dessinée qu’est Tintin est mentionné à plusieurs reprises dans notre vous savez quoi depuis juillet 2018. Au fil des ans, l’équipe de Tour de Terre, dirigée par le réalisateur Gilles Sénécal, un spécialiste des émissions pour enfants, aborde des douzaines et des douzaines de sujets, des insectes à la vision et aux cerfs-volants en passant par le soleil, la tomate, le téléphone et le pétrole. Elle le fait par le biais de modèles, images, graphiques, dialogues, décors, chansons et bricolages originaux et bien adaptées à une clientèle qui adore tant Lasalle que Besré. Le succès de la série doit beaucoup au talent et au labeur de la susmentionnée Charpentier. Le sujet d’un concours de dessin qui se déroule un peu après le milieu des années 1960, ou vers la fin de la décennie, occupe une place particulière dans l’esprit empoussiéré de votre humble serviteur. Lasalle et Besré demandent alors aux jeunes téléspectatrices et téléspectateurs de concevoir un camion. Les meilleurs dessins reçus par l’équipe seraient placés sur un mur et montrés lors d’un épisode subséquent de l’émission. Fana d’aviation dès cette époque lointaine, si, si, je l’avoue sans honte, j’imagine un camion utilisé pour l’entraînement des pilotes. Lorsque j’ai demandé à ma mère de placer le dit dessin dans une enveloppe et de le poster, elle a indiqué clairement qu’elle n’était pas impressionnée par mon œuvre, qui était par trop mal foutue. Je présume ne pas avoir été très content mais j’ai quand même redessiné mon camion, avec une règle et un ou deux machins circulaires quelconques pour dessiner les roues. Ma mère a approuvé cette seconde mouture. Quelques semaines plus tard, lors de la présentation des dessins jugés les plus intéressants par l’équipe de Tour de Terre, imaginez ma surprise lorsque j’ai vu mon dessin et entendu mon nom. À entendre et voir ma réaction, ma mère doit sérieusement se demander si son rejeton est devenu complètement dingue. Enfin, passons. La mémoire étant une faculté qui oublie, et je n’oserais certes pas jurer sur une pile de volumes de Jane’s All the World s Aircraft que mes souvenirs sont exacts, votre humble serviteur a, sauf erreur, reçu un prix par la poste quelques semaines après ce jour heureux. En quoi consiste ce prix, amielectrice ou lecteur? Un exemplaire du Jeu de l’électricité, dites-vous? C’est bien ce que je pense, je pense. Mes parents ont donné, il y a bien longtemps, à une œuvre de charité, j’espère, cette copie du Jeu de l’électricité, qui a trôné dans une armoire pendant plusieurs années. J’ose espérer qu’au moins une jeune personne l’utilise avant qu’elle ne soit envoyée au recyclage. C’est lors de l’épisode du 27 novembre 1965 de Tour de Terre que Lasalle et Besré introduisent leur auditoire au jeu de l’électricité, offert gratuitement aux jeunes Québécoises et Québécois par Hydro-Québec. Le dit épisode est en fait le premier d’une série de 4 épisodes consacrée à l’électricité. Lasalle et Besré y initient leur auditoire aux mystères de l’électricité. Elle et il leur enseignent par ailleurs 7 règles de base de sécurité à utiliser en tous temps lorsqu’elles et ils recourent à cette forme d’énergie. Le sujet de cette courte série est d’autant plus d’actualité qu’une panne de courant survenue plus tôt en novembre a affecté environ 30 millions de personnes vivant au Québec, en Ontario et dans 8 états américains, et ce pendant environ 13 heures dans certains cas. La dite série est-elle une conséquence directe de la dite panne? Je n’en sais rien, mais je dois avouer en douter un peu. Et non, ce ne sont pas des objets volants non-identifiés OVNI qui ont causé la dite panne. Cela étant dit tapé?, cette panne peut avoir causé des phénomènes lumineux interprétés comme étant des OVNI. Longue vie et prospérité. L’événement qui doit être lié au début de la série de 4 épisodes de Tour de Terre est l’inauguration, le 29 novembre 1965, par le premier ministre du Québec, Jean Lesage, un gentilhomme mentionné à quelques reprises dans notre blogue / bulletin / machin depuis juillet 2018, de la première ligne de très haute tension 735 000 volts! qui relie le complexe hydroélectrique de la susmentionnée rivière Manicouagan, alors en construction, au reste du Québec. Aucun autre réseau de transmission au monde ne possède des lignes ayant une telle tension. De nombreux ingénieurs étrangers, mais aussi canadiens anglais?, doivent reconnaître que les doutes exprimés au sujet de la compétence des équipes d’Hydro-Québec n’étaient pas fondés, mais revenons à notre sujet. C’est avec tristesse que je dois mentionner que Lasalle meurt en octobre 1979. Elle n’a que 45 ans. Besré et Sénécal, quant à eux, quittent ce monde en mars et février 2001, à l’âge de 64 et 74 ans. Permettez-moi de saluer leur mémoire en vous offrant un épisode de Tour de Terre. Et si la musique jouée au début de la vidéo vous dit quelque chose, c’est que vous l’avez probablement entendue dans le dessin animé américain Le clapier de Séville, un classique arrivé en salles, en anglais, en décembre 1950, il y a 70 ans, oh heureuse coïncidence, qui met en vedette Bugs Bunny et Elmer Fudd. Le dit dessin animé se moque gentiment de Il barbiere di Siviglia, ossia L’inutile precauzione, un opéra-bouffe dont la première a lieu en février 1816 composé par un compositeur né dans ce qu’on appelle alors le Status pontificius, ou états pontificaux, aujourd’hui en Italie, Gioachino Antonio Rossini. Je vous verrai dans le futur.
Audelà de l’aide qu’il apporte aux défenseurs de l’environnement en leur procurant une visibilité, son amour et son respect pour la nature se ressentent tout autant dans la plupart de ses œuvres. L’arbre, l’oiseau, la Terre, autant de thèmes récurrents auxquels l’artiste tente de nous sensibiliser pour éveiller en nous le désir de les préserver afin d’éviter de Voyage au centre de la terre de Jules Verne. Lus pour Librivox par Cebes, Emy, Filippo Gioachin, Kalynda, manofwealth, Meeya, Nadine Eckert-Boulet, Nathalie Mussard, Ryme et Vince. Ayant découvert un manuscrit runique ancien, un savant, son neveu et leur guide entreprennent un voyage vers le centre de la Terre en y entrant par un volcan islandais éteint. de Wikipedia A Journey to the Centre of the Earth, also translated as A Journey to the Interior of the Earth, is a classic 1864 science fiction novel by Jules Verne. The story involves a professor who leads his nephew and hired guide down a volcano in Iceland to the "centre of the Earth". from Wikipedia Pour obtenir d'autres renseignements, notamment sur le texte en ligne, la lectrice, les flux RSS, la jaquette de CD et les autres formats éventuellement disponibles, rendez-vous sur la page de ce livre audio dans le catalogue de M4B, partie 1 177MBTélécharger M4B, partie 2 46MB Ilssont au moins deux pour un voyage mais peuvent être multiples. Les départs peuvent être difficiles en cela qu’ils relèvent un peu du déracinement. Temps forts, incontournables, inaliénables, le premier vous conduit vers le futur simple, le dernier vers le futur antérieur. Tous ont en commun d’être pétris d’excitation. Chaque départ brasse un curieux mélange de RÉSUMÉS & BIO-BIBLIOGRAPHIES Sam COOMBES Sam Coombes est Maître de conférences à l'université d'Edimbourg. Il est l'auteur de The Early Sartre and Marxism Lang, 2008, Edouard Glissant A Poetics of Resistance Bloomsbury, 2018, et Diasporic Trajectories. Charting new critical perspectives Taylor&Francis, 2019, co-édité ainsi que de nombreux articles dans les domaines des études postcoloniales et de la pensée politique. Il co-dirige le réseau de recherche Diaspolinks consacré à l'étude des cultures diasporiques. Tiphaine SAMOYAULT Tiphaine Samoyault vit à Paris où elle enseigne la Littérature comparée à l'EHESS après avoir été professeure à la Sorbonne nouvelle et à Paris 8. Ses thématiques de recherches sont la littérature mondiale, la traductologie, les relations entre littérature et autorité. Elle est l'autrice d'essais, de récits et de traductions littéraires. Elle collabore à de nombreuses revues littéraires membre du comité de rédaction de la revue Po&sie et dirige le journal en ligne En attendant Nadeau. Publications récentes Bête de Cirque, Seuil, 2013. Roland Barthes, Seuil, 2015. Traduction et violence, Seuil, 2020. Christian UWE Christian Uwe est Maître de conférences en études culturelles et littérature comparée à l'université du Minnesota, États-Unis. Ses recherches se situent au croisement de l'esthétique et du politique, particulièrement dans les littératures caribéennes, subsahariennes et françaises. Il est l'auteur d'une monographie intitulée Le Discours choral essai sur l'œuvre romanesque d'Édouard Glissant Peter Lang, 2017, ainsi que d'une étude à paraître aux Presses de l'université de Montréal intitulée L'Archive paradoxale penser l'existence avec le roman francophone subsaharien. Serge BOURJEA Spécialiste de l'œuvre de Paul Valéry à laquelle il a consacré de très nombreux ouvrages et articles, Serge Bourjea est Professeur émérite à l'université Paul-Valéry Montpellier 3. Enseignement à l'étranger Antanarivo, Madagascar ; Université Fédérale et Université de l’État, Rio de Janeiro, Brésil ; Université de Dakar, Sénégal ; Rice University, Huston, Texas, USA ; Californie, USA ; de Suzhou et Université de Hangzhou, Chine. Collaborateur de nombreuses revues littéraires en France comme à l'étranger, il consacre aujourd'hui l'essentiel d'une critique génétique qu'il nomme "ichnographique", aux "écritures" de la modernité, qu'elles soient françaises ou francophones, verbales ou picturales. Bibliographie 2020. René Depestre, Cahier d'un art de vivre – Cuba 1964-1978, Édition établie, préfacée et annotée par Serge et Marie Bourjea en collaboration avec l'ITEM/CNRS – axe "Manuscrits francophones" et le fonds francophone de la Bibliothèque Francophone Multimédia de Limoges, Actes Sud, coll. "Archives privées". Serge Bourjea, "Un Arc-en-ciel pour l'Occident chrétien l'avenir d'un spectre", in revue Siècle 21 – Littérature & Société, n°33, pages 141-156. Paris, Automne-hiver 2018. Serge Bourjea, "Jorge Amado et René Depestre une amitié dans l'Histoire", in René Depestre, Le Soleil devant, M. Joqueviel-Bourjea éd., Hermann, coll. "Vertige de la langue", Paris, 2015. Serge Bourjea, "Le "cri atone" d'Édouard Glissant", in L'Écriture et le sacré Durand éd., p. 247-267, Montpellier, 2002. Loïc CÉRY Édouard Glissant, des savoirs à la création Pister les liens denses de l'œuvre d'Édouard Glissant avec les sciences sociales nécessite avant tout d'envisager la question dans le sens d'une réciprocité active, celle qui a innervé à la fois la continuelle immersion de l'écrivain dans les savoirs de son temps, mais aussi l'approche et souvent l'usage de sa pensée qui n'a cessé de s'amplifier, par les praticiens des sciences humaines en général. Un double mouvement d'innutrition réciproque dont il est aisé de retracer l'itinéraire, au seuil d'une investigation qui doit nécessairement interroger les rapports complexes de Glissant aux savoirs, depuis sa méfiance avouée envers les "catégories héritées" dans Le Discours antillais, aux avancées les plus inattendues d'une forge notionnelle qui s'est étendue jusqu'à ses derniers essais. Pour autant, le renouvellement continuel de cette pensée pose aussi et peut-être avant tout des problématiques de corpus, et la nécessité de considérer l'ensemble de sa production comme un tout insécable justement bien au-delà des essais, dépassant volontairement la si commode et pourtant si hasardeuse dichotomie entre pensée spéculative et création littéraire qui, dans le cas d'Édouard Glissant, s'avère pleinement inopérante. Le pari pour les critiques comme pour les lecteurs, de considérer cette œuvre comme une entité unitaire et étendue, ne doit plus intimider mais au contraire stimuler l'accès au propos ambitieux d'un auteur qu'on a tôt fait de réduire outrageusement à la sphère postcoloniale. Quitte à relire ses nombreux ouvrages comme les moments d'un immense "texte-recherche" édifié face au réel, selon l'expression stimulante d'Ivan Jablonka. Loïc Céry dirige le CIEEG Centre international d'études Édouard Glissant au sein de l'Institut du Tout-Monde fondé par Édouard Glissant en 2006. Spécialiste de Saint-John Perse et d'Édouard Glissant, il a fondé les revues La nouvelle anabase et Les Cahiers du Tout-Monde. En 2020, il a publié une étude critique en deux volumes intitulée Édouard Glissant, une traversée de l'esclavage Éditions de l'Institut du Tout-Monde, coll. "Idées". Cécile CHAPON Le vivant comme relais pour un imaginaire du monde À une époque où il n'a jamais autant été question de liens — liens francs ou insidieux qui entravent, "liens qui libèrent", liens furtifs qui renouent avec d'anciennes formes de résistance —, il s'agira de revenir sur la notion de "relais", développée par Édouard Glissant au cœur de sa définition de la Relation qui "relie relaie, relate" Poétique de la Relation, Paris, Gallimard, 1990, p. 187. J'envisagerai la manière dont l'auteur construit des images-relais et des personnages-relais qui étayent concrètement l'imaginaire du monde et la critique de la mondialisation, en me concentrant plus particulièrement sur les images végétales et élémentaires. Arbres, herbes, fleurs, roches, volcans prennent au fil des romans la consistance de pigments ou de signes reconnaissables mais toujours en mouvement, instables dans leur combinaison et dans leur manière d'ancrer le texte et d'engager la mémoire, la perception et l'agir des personnages. À partir d'une ébauche de cartographie du vivant dans l'œuvre romanesque plus particulièrement, j'analyserai comment cette attention à la texture vivante se fait relais de l'imaginaire pour penser et convoquer le monde contemporain, sur un mode qui va au-delà d'un rapport symbolique, métaphorique ou anthropomorphique aux formes du vivant, et qui nuance les paradigmes du rhizome et de l'archipel le plus souvent convoqués pour illustrer la pensée de la Relation chez Glissant. Cécile Chapon est maîtresse de conférences en littérature comparée à l'université de Tours. Elle a soutenu en 2019 une thèse intitulée "Le Figuier d'or intertextualités classiques et représentations de l'oralité dans l'espace caribéen Alejo Carpentier, Édouard Glissant, Derek Walcott", et parmi ses publications figurent plusieurs articles consacrés aux romans d'Édouard Glissant. Ses recherches actuelles portent sur les notions de traditions et de lieux dans les littératures des Amériques, et sur le rapport entre langages et paysages en contexte caribéen. Christine CHIVALLON Christine Chivallon est anthropologue et géographe, directrice de recherche 1ère classe au CNRS. Ses recherches portent sur les questions de cultures, mémoires et matérialité et s'intéressent au pouvoir des médiations matérielles dans les représentations sociales. Elles sont principalement consacrées aux univers caribéens et aux sociétés à fondement esclavagiste des Amériques, notamment au travers des mémoires de l'esclavage. Elles comportent également un important volet théorique et épistémologique engagé dans une démarche réflexive sur les outils d'analyse du chercheur. Voir le lien Publications L'esclavage. Du souvenir à la mémoire, Paris, Karthala, 2012. "L'humain-l'inhumain l'impensé des nouveaux matérialismes", École de l’anthropocène de Lyon, 2021. Sonia DAYAN-HERZBRUN Sonia Dayan-Herzbrun est Professeur émérite en sociologie politique et en études féministes à l'université de Paris. Auteure de nombreux ouvrages et articles, elle dirige la revue Tumultes et collabore régulièrement au journal en ligne En attendant Nadeau dont elle est membre du comité de rédaction. Elle est également membre de l'Association Internationale des Sociologues de Langue Française AISLF et de la Caribbean Philosophical Association qui lui a décerné en 2016 le Prix Frantz Fanon pour l'ensemble de son œuvre et de sa carrière. Ses premiers travaux ont porté sur le rapport entre mythe et mémoire à propos de l'histoire du mouvement ouvrier. Ses recherches portent maintenant d'une part sur l'agir politique des femmes au Moyen-Orient, de l'autre sur l'introduction du paradigme décolonial dans les sciences sociales. Charles FORSDICK Du Tout-Monde à la littérature-monde Édouard Glissant a figuré parmi les signataires du manifeste, publié dans Le Monde en mars 2007, qui prônait un décloisonnement de la production littéraire, une mise en relation des différentes littératures d'expression française et la naissance d'une "littérature-monde en français". Glissant a également contribué à un chapitre — sous la forme d'un entretien — au volume Pour une littérature-monde paru chez Gallimard dans la même année. Cette intervention a pour but d'explorer le rôle de l'écrivain martiniquais dans cette nouvelle tendance littéraire qui se voulait post-nationale, voire mondiale. Honorant régulièrement le festival Étonnants voyageurs à Saint-Malo de sa présence, Glissant a contribué à la transformation de la "littérature voyageuse" en "littérature-monde". Son influence se montre en particulier dans ce trait d'union césure ou forme de relation ? qui crée le nouveau mot composé, et fait partie intégrante de la production néologique de Glissant lui-même Chaos-monde, Tout-monde, Totalité-monde, Pensée-monde…. Mais cette influence reste-t-elle plutôt superficielle chez une tendance littéraire qui s'est avérée en fin de compte médiatique et sans conscience multilingue ? Comment y intégrer activement la pensée glissantienne pour dépasser un monolinguisme francophone et imaginer une littérature écrite, traduite et enfin lue "en présence de toutes les langues du monde" ? Charles Forsdick est professeur de littérature française à l'université de Liverpool et spécialiste de la littérature de voyage, de l'exotisme, et de la littérature postcoloniale et exophone. Publications Victor Segalen and the Aesthetics of Diversity Journeys between Cultures, Oxford, 2000. Travel in Twentieth-Century French and Francophone Cultures The Persistence of Diversity, Oxford, 2005. Co-auteur de Toussaint Louverture A Black Jacobin in the Age of Revolutions, Pluto, 2017. Lise GAUVIN Écrivaine et professeure émérite à l'université de Montréal, Lise Gauvin est Membre de l’Académie des lettres du Québec, dont elle fut la présidente en 2008 et 2009, et du Parlement des écrivaines francophones. Elle a reçu en 2020 la Grande Médaille de la Francophonie de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre. Publications La Fabrique de la langue. De François Rabelais à Réjean Ducharme, "Points", Seuil, 2004. Chez Riopelle. Visites d'atelier, L'Hexagone, 2005. Lettres d'une autre, "Typo", Gallimard, 2007. L'imaginaire des langues - Entretiens avec Édouard Glissant, Gallimard, 2010. Le roman comme atelier, Karthala, 2019. Et toi, comment vas-tu ? - Roman, Leméac, 2021. Marie JOQUEVIEL-BOURJEA Marie Joqueviel-Bourjea est Professeure en littérature française contemporaine à l'université Paul-Valéry Montpellier 3, responsable au RIRRA 21 du programme de recherche transversal "Recherche en création – Recherches transdisciplinaires en poïétique méthodologies, enjeux & savoirs inhérents aux processus créatifs". Spécialiste de poésie, elle interroge plus largement les écritures d'aujourd'hui dans une perspective à la fois poétique et poïétique. Sa recherche s'intéresse également aux arts plastiques et aux relations intermédiales entre poésie et peinture à la Modernité — notamment dans l'espace du livre de dialogue. Elle est également animatrice d'ateliers d'écriture depuis 25 ans à l'université et responsable depuis 2009 du Diplôme Universitaire d'Animateur d'Ateliers d'Écriture de l'UPVM. Travaux en lien avec le colloque 2020. René Depestre, Cahier d'un art de vivre – Cuba 1964-1978, Édition établie, préfacée et annotée par Serge et Marie Bourjea en collaboration avec l'ITEM/CNRS – axe "Manuscrits francophones" et le fonds francophone de la Bibliothèque Francophone Multimédia de Limoges, Actes Sud, coll. "Archives privées". 2015. René Depestre, le soleil devant Marie Joqueviel-Bourjea éd., volume issu du colloque de mai 2014 à la Bibliothèque Francophone Multimédia de Limoges sld MJB & Serge Bourjea, Paris, Hermann, coll. "Vertige de la langue", 418 p. 2018. "Alléluia pour un homme-banian", dossier "René Depestre" sld Tirthankar Chanda, in revue Siècle 21, Littérature & Société, n°33, automne 2018, p. 112-130. 2015. "Un "devenir-tendre"", in René Depestre, le soleil devant, sld MJB, Paris, Hermann, p. 43-74. 2014. ""Encore une mer à traverser" René Depestre, étonnant voyageur de la "mondialité"" [texte issu d’une communication donnée au congrès annuel du Conseil International des Études Francophones à Montréal Canada en juin 2010], in L'Érotisme solaire de René Depestre. Éloge du réel merveilleux féminin, sld Michèle Aquien, Paris, L'Harmattan, coll. "Espaces littéraires", p. 63-95. Ana KIFFER Ana Kiffer est professeure au Programme de Pós-Graduação en Literatura, Cultura e Contemporaneidade de la PUC-Rio et au Programme d'Études Contemporains de l'Art à l'université Fédéral Fluminense UFF. Elle a été Directrice de Programme au Collège International de Philosophie de 2006-2012 et a coordonné, entre 2007 et 2012, l'Accord de coopération CAPES-COFECUB entre la PUC-Rio et Paris VII. Ses recherches actuelles portent sur l'effort de relecture de la notion poétique et conceptuelle de la Relation chez Édouard Glissant, en ciblant l'importance de cette notion pour penser les nouvelles affections politiques. Depuis 2021, elle coordonne la collection "Édouard Glissant" pour la maison d'Édition Bazar do Tempo, Rio de Janeiro, Brasil, dont le premier livre publié, en 2021, a été Poétique de la Relation, traduit par Eduardo Jorge et Marcela Levi, et préfacé par Ana Kiffer et Edimilson Pereira de Almeida. À sortir une sélection du Discours Antillais faite par Sylvie Glissant, Jacques Leenhardt et Ana Kiffer, traduit par Thiago Florêncio et préfacé par Jacques Leenhardt et Tiganá Santana en 2022, en 2023 Les entretiens de Bâton Rouge et La Philosophie de la Relation. Christina KULLBERG Écopoétique et résonance chez Glissant Cette communication s'interroge sur l'écopoétique dans l'œuvre de Glissant à partir du concept de la résonance. Glissant propose une écopoétique ancrée dans la matérialité concrète du paysage, menant à une épistémologie intuitive de l'ailleurs et de l'avenir pourtant imprévisible. Le but sera ici d'explorer la fonction de la sonorité pour entretenir la relation entre pensée et paysage afin de comprendre comment l'écopoétique de Glissant s'articule en partie comme une pratique d'écoute. D'une part, on verra comment le son devient vecteur pour faire résonner présent et passé. D'autre part, on analysera la manière dont l'écriture glissantienne s'engage dans un procédé paradoxal, voire contradictoire, qui consiste à faire de la dénomination locale du lieu, une poétique de l'extension et de la profusion qui résonne ailleurs. Christina Kullberg est professeure de littératures françaises à l'université d'Uppsala, spécialiste de littérature caribéenne et de récit de voyage. Parmi ses publications on retrouve de nombreux articles sur la littérature antillaise contemporaine Glissant, Condé, Chamoiseau, Ina Césaire, Fanon, etc. et sur la relation de voyage au XVIIe siècle, ainsi que deux monographies, The Poetics of Ethnography in Martinican Narratives Exploring the Self and the Environment 2013 et Lire l'Histoire générale des Antilles de Du Tertre exotisme et établissement aux îles 2020. Célestin LEBA La paratopie créatrice dans la relation mondiale chez Glissant L'essai glissantien présente selon l'approche littéraire de Dominique Maingueneau une paratopie créatrice, c'est-à-dire une pensée mondiale "entre l'écrivain et la société, l'écrivain et son œuvre, l'œuvre et la société". Autrement dit il s'agit d'une "manière [pour Glissant] de "s'insérer" dans l'espace littéraire et la société … [en construisant] en effet les conditions de sa propre création". Cela semble s'expliquer par le développement de certaines binarités que Glissant examine tantôt sous la forme d'une relation, tantôt sous la forme d'une opposition ou d'une consécution. Il revient dès lors à expliquer comment cela se manifeste concrètement dans Poétique de la Relation, Traité du Tout-monde et Philosophie de la Relation. Bibliographie Glissant, Édouard, Poétique de la Relation, Poétique III, Paris, Gallimard, 1990. Glissant, Édouard, Traité du Tout-monde, Poétique IV, Paris, Gallimard, 1997. Glissant, Édouard, Philosophie de la Relation, Poésie en étendue, Paris, Gallimard, 2009. Langlet, Irène, L'Abeille et la Balance. Penser l'essai, Paris, Garnier, 2016. Maingueneau, Dominique, Le discours littéraire. Paratopie et scène d'énonciation, Paris, Armand Colin, 2004. Née, Patrick, Le Quatrième genre l'essai, Rennes, PU Rennes, coll. "Interférences", 2018. Amanda MURPHY Amanda Murphy est Maîtresse de conférences en anglais et traduction à l'université Sorbonne Nouvelle. Elle est l'auteure d'une thèse en littérature comparée qui s'inscrit sous le signe de la pensée de la Relation "Écrire, lire, traduire entre les langues défis et pratiques de la poétique multilingue". Ses articles incluent "The Border Poetics of Theresa Hak Kyung Cha" paru dans l'ouvrage collectif Readings Across Borders 2020 et "Poétiques hétérolingues le queering des langues" paru dans la revue de genere 2020. Takayuki NAKAMURA Takayuki Nakamura est maître de conférences à l'université Waseda Tokyo. Il est l'auteur d'un livre en japonais intitulé Édouard Glissant zen-sekai no bijon(Édouard Glissant la vision du Tout-Monde)aux Éditions Iwanami 2016 et le traducteur d'une version japonaise de Faulkner, Mississippi Inscript, 2012. Giuseppe SOFO Une pensée archipélique ne peut se construire qu'à travers la lecture plurielle d'un discours. La pensée de Glissant ne peut ainsi être appréhendée véritablement qu'à travers une lecture plurilingue, c'est-à-dire "en présence de toutes les langues" Glissant, 2005 37 et de tous les imaginaires. Glissant a écrit que "La traduction s'exerce comme une mise en rapports" dans laquelle "nous n'enjambons pas seulement la distance d'une langue à une autre, nous entrons dans le mystère d'une multi relation où toutes les langues du monde … trament pour nous des chemins démultipliés qui sont en réalité les échos de la multiplicité" et sa pensée est l'espace idéal d'expression de ces "échos de la multiplicité". Ce que je propose, c'est d'aller explorer cette "inimaginable réserve que procurent les langues du monde" Glissant, 1990 234 pour étudier ce qui se passe à l'intérieur de l'écriture de Glissant, une fois que son œuvre est traduite et déplacée, en me focalisant surtout sur les traductions de Soleil de la Conscience et Introduction à une poétique du Divers en anglais, espagnol et italien. Plutôt qu'essayer de définir et limiter ces échos, je vais alors essayer de tracer cette multiplicité, pour entrer dans ce "mystère d'une multi relation" qui peut nous en dire beaucoup sur l'œuvre de Glissant, ainsi que sur une possible méthode de lecture des textes entre les langues de toute littérature caribéenne. Bibliographie Édouard Glissant, Poétique de la relation Poétique III, Paris, Gallimard, 1990. Édouard Glissant, La Cohée du lamentin Poétique V, Paris, Gallimard, 2005. Édouard Glissant, "Traduction et relation", Feuillet volant manuscrit, Carnet bleu, Boîte 13 Ormerod, NAF 28894 Fonds Édouard Glissant, Bibliothèque nationale de France, Caroline SOUKAÏ Écrire en Relation enrhizomer le monde Le poète travaille à "enrhizomer" le monde selon Édouard Glissant dans le Traité du Tout-Monde Poétique IV, Paris, Gallimard, 1997. Le rhizome glissantien, qui s'oppose à la racine unique qui fige, cherche l'incertain du devenir-autre, ainsi que l'entendaient Gilles Deleuze et Félix Guattari dans Mille Plateaux Paris, Éditions de Minuit, 1980. Artisan et voix de l'imprévisible tant les rhizomes qu'il génère rencontrent l'écho — opaque mais ouvert — de l'ailleurs, l'écrivain, selon Glissant, fait dès lors émerger un dire-archipel qui ancre autant dans le lieu primordial de l'écriture qu'il en expulse. L'enjeu est donc d'entendre comment les Poétiques glissantiennes, à la suite du Discours antillais, s'avèrent poélitiques, en cela qu'elles proposent d'accéder aux mouvements du monde, d'entrer en Relation. Caroline Soukaï est docteure en littérature comparée de Sorbonne Université et a rédigé une thèse intitulée "De l'insularité en tant que mode de décryptage Patrick Chamoiseau, Ananda Devi, V. S. Naipaul", Paris IV - Sorbonne, 2017. Ses recherches portent sur les concepts poétiques forgés par Édouard Glissant, en tant qu'instruments d'exégèse comparatiste. Beate THILL Beate Thill est née dans une famille franco-allemande. Depuis 1983 elle est traductrice littéraire vers l'allemand, avec une spécialisation dans la littérature francophone de la Caraïbe et de l'Afrique. C'est elle qui introduit la pensée et la littérature de Glissant en Allemagne, en collaboration intensive avec l'auteur, à partir de La case du commandeur jusqu'à la Philosophie de la Relation. Publications Traductions de Glissant La case du commandeur, Die Hütte des Aufsehers 1983, Le discours antillais, Zersplitterte Welten – Der Diskurs der Antillen 1986, Le quatrième siècle, Die Entdecker der Nacht 1991, Mahagony, Mahagony 1989, Faulkner Mississippi, Faulkner Mississippi 1997, Traîté du Tout-Monde, Traktat über die Welt 1999, Introduction à une Poétique du Divers extraits, Kultur und Identität 2005, La terre magnétique, Das magnetische Land 2010, Philosophie de la Relation, Philosophie der Weltbeziehung 2021. Une petite anthologie de poésies, prise de la Poésie complète, sous le titre de Schwarzes Salz. Ainsi que les textes publiés avec Patrick Chamoiseau Quand les murs tombent et L'intraitable beauté du monde. Toutes les traductions ont été publiées par Verlag Das Wunderhorn, Heidelberg. Cyril VETTORATO La terre le feu l'eau et les vents, geste anthologique et poème-monde En caractérisant ce qui devait devenir l'ultime ouvrage paru de son vivant, La terre le feu l'eau et les vents, comme une anthologie de poésie, Édouard Glissant tendait un piège malicieux aux lecteurs à venir de cet objet tout en écarts et en débordements. Puisque "Rien n'est vrai, tout est vivant" — titre d'une conférence de 2010 placé ici en exergue — alors ni les ratios qui président habituellement au geste anthologique, ni même la poésie elle-même, ne se présenteront avec le visage escompté. Aucun ordre chronologique ici, ni aucun classement par pays ou par continent ; des poèmes, oui, tels que nous l'entendons, mais aussi bien d'autres objets verbaux qui déjouent les cartographies génériques. C'est que le poème, s'il y en a un, est à chercher à l'échelle du livre lui-même, véritable forme-sens à traverser contre le courant de nos habitudes de lecture, fruit forcément étrange d'une dispositio d'un genre nouveau. Cyril Vettorato est maître de conférences en littératures comparées à l'université de Paris. Ses recherches portent sur les poésies contemporaines de la diaspora africaine aux États-Unis, au Brésil et dans la Caraïbe, et plus particulièrement sur la relation qu'elles établissent entre l'écriture, l'oralité et à la performance. Il est l'auteur de Poésie moderne et oralité dans les Amériques noires 2018 et de nombreux articles sur ces mêmes thématiques.

lemercredi à la journée avec accueil et départ au Centre Arthur Rimbaud sauf le 12/07 et le 16/08 (sorties en après-midi) Prévoir un tee-shirt rougetee-shirt rouge. Spécial 9-12 ans : chaque jeudi : sortie piscine (3,50 €) et nuit sous tente (5 €) Du 28 août au 1er septembre « Voyage au centre de la Terre » Pierres précieuses

Un roman mêlant pas mal de discipline tel que la géologie, la paléontologie, la géographie... Bref un roman bien scientifique et qui pourrait nous faire sourire à la vue des connaissances actuels. Parce que oui, ce fou géologue qu'est Lindenbrock part sur les traces d'un autre explorateur ayant soit disant trouvé le passage menant aux profondeurs de la Terre. Vous allez me dire que tout cela est bien fou et que sous nos pieds il n'y a que roches et pourtant... Après s'être engouffré dans un volcan islandais, le géologue, son neveux et ce cher guide Hans découvre l'inimaginable. Et c'est là que ce livre me déplaît. En effet, toute la partie qui précède ces découvertes est tout à fait passionnante mais non, Jules Verne nous fait un listing de découvertes fantastiques. A ce moment là, le livre devient long, l'action est trop répétitive à mon gout et l'impression de rester sur sa faim est dérangeante. Il est juste amusant de découvrir ce que nos ancêtres pouvait imaginer. Un monde perdu, présent sous nos pieds. Globalement, j'aime les oeuvres de Jules Verne mais j'ai également beaucoup de mal avec le système métrique de l'époque. Toujours obligé de convertir pour se rendre compte de la distance/profondeur parcourue en particulier dans ce livre. Bref, ce fut un très bon moment passé auprès de ces personnages attachants. Juste le regret que ces découvertes ne soient pas plus... extraordinaires ! GNXL.
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