BREITLING: comment la stratégie de la cohérence s'est révélée payante. Breitling est plusieurs une des rares grandes sociétés à demeurer indépendante. Elle est la seule à produire toutes ses montres en certification chronomÚtre. Elle n'a pas de concurrent de poids dans le domaine de l'aviation. L'ensemble donne des résultats
Pour payer, vous devez insĂ©rer votre carte dans un boĂźtier spĂ©cial appelĂ© terminal de paiement Ă©lectronique TPE.Vous devez ensuite composer votre code cas d'achat supĂ©rieur Ă  1 500 €, le commerçant vous demandera de signer le ticket de caisse ou la prĂ©alable de votre banque peut ĂȘtre nĂ©cessaire pour valider l'ordre de paiement pouvez aussi faire un paiement sans paiement sans contact vous permet de rĂ©aliser un achat en approchant votre carte bancaire Ă  moins de 4 centimĂštres d'un boĂźtier spĂ©cial appelĂ© terminal de paiement Ă©lectronique TPE.L'ordre de paiement titleContent est donc donnĂ© sans composition de code secret, sans signature et sans prĂ©sentation de piĂšce d' des raisons de sĂ©curitĂ©, le montant maximum d'un paiement sans contact est limitĂ© Ă  50 € par banque fixe un plafond au montant cumulĂ© des achats "sans contact" autorisĂ©s par jour, par semaine ou par mois.Le nombre maximum de transactions consĂ©cutives autorisĂ©es est Ă©galement plafond est dĂ©passĂ©, vous devez utiliser un autre moyen de paiement ou payer en insĂ©rant votre carte bancaire dans le TPE. Encontrepartie de la libertĂ© des prix, de nombreuses obligations et interdictions pĂšsent sur l'entreprise pour garantir le libre jeu de la concurrence et une bonne information des consommateurs. L?interdiction de diriger, une sanction frĂ©quenteL?arsenal lĂ©gislatif applicable aux entreprises en difficultĂ© contient des mesures de sanction contre le chef d'entreprise lorsqu'il apparaĂźt que la dĂ©confiture de la sociĂ©tĂ© rĂ©sulte de son incompĂ©tence ou de sa malhonnĂȘtetĂ©. Le tribunal saisi de la procĂ©dure collective peut condamner le dirigeant Ă  diffĂ©rentes sanctions comblement de l'insuffisance d'actif, faillite personnelle, interdiction de diriger, incapacitĂ© d'exercer une fonction Ă©lective... Le tribunal correctionnel peut, quant Ă  lui, punir le dirigeant pour banqueroute. Dans les faits, l'interdiction de diriger constitue une sanction frĂ©quente dans certains cas, elle est directement prononcĂ©e par le tribunal ; dans de nombreux autres, elle rĂ©sulte de la prononciation d'une condamnation de faillite personnelle. En effet, cette derniĂšre, qui est l'une des peines le plus couramment prononcĂ©es, provoque de plein droit l'interdiction de diriger une entreprise art. L. 653-2 du Code de commerce. Elle est prononcĂ©e pour une durĂ©e laissĂ©e Ă  l'apprĂ©ciation du juge, qui ne peut toutefois excĂ©der quinze ans art. L. 653-11 du Code de commerce. Deux voies de sortie "automatiques"Comment un ancien chef d'entreprise interdit de gĂ©rer peut-il retrouver le permis de diriger une sociĂ©tĂ© ? Tout d'abord, deux cas de figure lui permettent de rĂ©cupĂ©rer automatiquement cette facultĂ©. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Le premier cas est celui oĂč la sanction prononcĂ©e est arrivĂ©e Ă  son terme. L?ex-dirigeant retrouve alors de droit sa capacitĂ© "sans qu'il y ait lieu au prononcĂ© d'un jugement" art. L. 653-11 du Code de commerce. Le second cas de figure, qui entraĂźne une rĂ©cupĂ©ration automatique par l'ancien dirigeant de son "permis de conduire", est celui oĂč un jugement clĂŽture la procĂ©dure collective pour "extinction du passif". Le chef d'entreprise est en effet rĂ©tabli dans tous ses droits, y compris s'il Ă©tait condamnĂ© Ă  supporter tout ou partie du passif, Ă  condition qu'il ait rempli cette obligation art. L. 653-11, alinĂ©a 2, du Code de commerce. Une issue Ă  tenter le relevĂ© de dĂ©chĂ©ance Une autre possibilitĂ© s'offre au dirigeant lorsque la durĂ©e de la sanction n'a pas expirĂ© et que la procĂ©dure n'est pas clĂŽturĂ©e l'action en relevĂ© de dĂ©chĂ©ance, visĂ©e Ă  l'article L. 653-11 alinĂ©a 3. Par cette voie, le dirigeant mis en interdiction de gĂ©rer ou en faillite personnelle peut prĂ©senter une requĂȘte au tribunal qui l'a condamnĂ©, en vue d'ĂȘtre relevĂ© de cette dĂ©chĂ©ance art. 326 du dĂ©cret du 28 dĂ©cembre 2005. Sa demande est examinĂ©e Ă  l'occasion d'une audience en chambre du conseil c?est-Ă -dire Ă  huis clos ; le dirigeant est entendu ; l'avis du ministĂšre public est recueilli. La loi fixe une condition "sine qua non" pour le succĂšs de cette demande du chef d'entreprise avoir "apportĂ© une contribution suffisante au paiement du passif". En d'autres termes, au plus tard lors du dĂ©pĂŽt de sa requĂȘte aux fins d'ĂȘtre relevĂ© de son interdiction de gĂ©rer ou de sa faillite personnelle, le chef d'entreprise doit payer au liquidateur judiciaire une somme que le tribunal, souverain, apprĂ©ciera comme Ă©tant suffisante ou non. Selon les cas, il peut s'agir du montant du super privilĂšge des salaires versĂ©s par l'AGS, ou du passif privilĂ©giĂ©, voire de l'intĂ©gralitĂ© du passif. Cette variation dĂ©pend du motif de la condamnation initiale dont le dirigeant veut ĂȘtre relevĂ©. Par exemple, si le chef d'entreprise a Ă©tĂ© condamnĂ© en raison d'un dĂ©pĂŽt tardif de la dĂ©claration de cessation des paiements, il sera logique qu'il rembourse le passif apparu au cours de la pĂ©riode de poursuite d'activitĂ© excessive. Si la sanction correspond Ă  des dĂ©tournements opĂ©rĂ©s dans son intĂ©rĂȘt personnel, le dirigeant aura tout intĂ©rĂȘt Ă  rapporter les sommes concernĂ©es avant de prĂ©senter sa requĂȘte. DEUX SANCTIONS TRÈS COURANTES Les peines le plus couramment prononcĂ©es par les tribunaux Ă  l'encontre des dirigeants dont l'entreprise est mise en liquidation judiciaire sont le comblement du passif et la faillite personnelle. Ces deux sanctions diffĂšrent dans leur nature et dans leurs effets pour le dirigeant. - Le comblement du passif est une action en responsabilitĂ© destinĂ©e Ă  rĂ©parer un prĂ©judice par une condamnation pĂ©cuniaire. Elle met en cause la responsabilitĂ© civile du dirigeant pour les fautes commises. Et elle prĂ©sente un caractĂšre patrimonial. Le paiement des sommes dues au titre de la condamnation vient rĂ©parer le dommage subi par les crĂ©anciers. Le comblement du passif oblige le dirigeant Ă  payer sur ses biens propres Ă  hauteur de tout ou partie de l'insuffisance d'actif, selon ce que dĂ©cide le juge. - La faillite personnelle est une sanction individuelle, sans condamnation pĂ©cuniaire. Elle correspond Ă  une sorte de mesure de police du commerce, destinĂ©e Ă  tenir Ă©cartĂ©s des relations commerciales ceux qui ont commis des infractions ou qui se sont rĂ©vĂ©lĂ©s incapables de gĂ©rer leur entreprise. La faillite personnelle provoque de plein droit l'interdiction de diriger l'entreprise art. L. 653-2 du Code de commerce. Les plus lus OpinionsLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar GĂ©rald Bronner
Ainsi le relevé de prix (mesure qui consiste à relever les prix pratiqués par les concurrents ou les distributeurs) est un outil précieux
Engage la responsabilitĂ© de son auteur et l'oblige Ă  rĂ©parer le prĂ©judice causĂ© le fait, par tout producteur, commerçant, industriel ou artisan 1. De pratiquer, Ă  l'Ă©gard d'un partenaire Ă©conomique, ou d'obtenir de lui des prix, des dĂ©lais de paiement, des conditions de vente ou des modalitĂ©s de vente ou d'achat discriminatoires et non justifiĂ©s par des contreparties rĂ©elles en crĂ©ant, de ce fait, pour ce partenaire, un dĂ©savantage ou un avantage dans la concurrence ; 2. paragraphes supprimĂ©s. 3. D'obtenir ou de tenter d'obtenir un avantage, condition prĂ©alable Ă  la passation de commandes, sans l'assortir d'un engagement Ă©crit sur un volume d'achat proportionnĂ© et, le cas Ă©chĂ©ant, d'un service demandĂ© par le fournisseur et ayant fait l'objet d'un accord Ă©crit ; 4. D'obtenir ou de tenter d'obtenir, sous la menace d'une rupture brutale des relations commerciales, des prix, des dĂ©lais de paiement, des modalitĂ©s de vente ou des conditions de coopĂ©ration commerciale manifestement dĂ©rogatoires aux conditions gĂ©nĂ©rales de vente ; 5. De rompre brutalement, mĂȘme partiellement, une relation commerciale Ă©tablie, sans prĂ©avis Ă©crit tenant compte des relations commerciales antĂ©rieures ou des usages reconnus par des accords interprofessionnels. Les dispositions prĂ©cĂ©dentes ne font pas obstacle Ă  la facultĂ© de rĂ©siliation sans prĂ©avis, en cas d'inexĂ©cution par l'autre partie de ses obligations ou de force majeure ; 6. De participer directement ou indirectement Ă  la violation de l'interdiction de revente hors rĂ©seau faite au distributeur liĂ© par un accord de distribution sĂ©lective ou exclusive exemptĂ© au titre des rĂšgles applicables du droit de la concurrence. L'action est introduite devant la juridiction civile ou commerciale compĂ©tente par toute personne justifiant d'un intĂ©rĂȘt, par le parquet, par le ministre chargĂ© de l'Ă©conomie ou par le prĂ©sident du Conseil de la concurrence, lorsque ce dernier constate, Ă  l'occasion des affaires qui relĂšvent de sa compĂ©tence, une pratique mentionnĂ©e au prĂ©sent article. Le prĂ©sident de la juridiction saisie peut, en rĂ©fĂ©rĂ©, enjoindre la cessation des agissements en cause ou ordonner toute autre mesure provisoire.
Source: « La place de la complĂ©mentaire santĂ© et prĂ©voyance en France », document de travail du HCAAM, janvier 2021. Le prix moyen d'une mutuelle santĂ© dĂ©pend bien souvent du profil d'assurĂ©. Les besoins d'un retraitĂ© ne sont pas les mĂȘmes que ceux d'un Ă©tudiant tout comme les besoins d'une personne de 60 ans ne sont pas les mĂȘmes qu'un
Aller Ă  l'espace Client Aller au contenu Aller au menu Lors d’un dĂ©mĂ©nagement, l’ouverture du compteur d’eau fait partie des principales tĂąches administratives Ă  gĂ©rer, au mĂȘme titre que l’ouverture du compteur d’électricitĂ© et du compteur de gaz, pour pouvoir disposer de l’eau courante dans son nouveau logement. Il est important que cette ouverture du compteur d’eau se fasse dans les meilleurs dĂ©lais pour que vous puissiez profiter d’un confort maximal chez vous dĂšs votre emmĂ©nagement. DĂ©couvrez tout de suite tout ce qu’il faut savoir Ă  ce dĂ©couvre les offres d'Ă©lectricitĂ© de TotalEnergies Sommaire Savoir quand ouvrir un compteur d’eauLa marche Ă  suivreLes dĂ©lais et les prix Ă  connaĂźtreCe qui se passe aprĂšsPenser Ă  son offre d’électricitĂ©Quelles sont les principales Ă©tapes pour l'ouverture de votre compteur d'eau ?Contactez un fournisseur d'eau, de prĂ©fĂ©rence 2 semaines avant l'emmĂ©nagement Veolia Eau, Suez Eau ou fournisseurs d’eau autonomes rĂ©gionaux comme Eau de Paris ou Eau de Marseille.RĂ©alisez une estimation de votre consommation d' Ă  un contrat d’eau permettant la distribution d'eau potable dans votre sont les documents Ă  fournir pour l'ouverture de mon compteur d'eau ?Les documents administratifs essentiels pour procĂ©der Ă  l’ouverture de votre compteur d’eau sont les suivants l’adresse postale exacte de votre logementle numĂ©ro d’identification unique de votre compteur d’eaule relevĂ© de la consommation actuelle sur le compteur d'eaula date effective de votre emmĂ©nagementun RIB de votre compte bancaireL’ouverture d’un compteur d’eau quand la faire ?De la mĂȘme maniĂšre que vous ouvrez systĂ©matiquement un compteur d’électricitĂ© et de gaz quand vous emmĂ©nagez dans une nouvelle habitation, l’ouverture du compteur d’eau est une Ă©tape indispensable pour avoir accĂšs Ă  l’eau potable chez vous, et ce, que vous dĂ©mĂ©nagiez dans un logement neuf ou ancien. Cette eau potable, dont vous vous servirez au quotidien pour vous laver, nettoyer ou encore cuisiner, vous en aurez certainement besoin dĂšs votre le cas d’un simple dĂ©mĂ©nagement, que ce soit dans un logement collectif appartement ou un logement individuel maison, le compteur d’eau devra juste ĂȘtre rouvert, via une dĂ©marche facile et spĂ©cifique. Dans le cas d’un emmĂ©nagement dans une nouvelle construction, il faudra dans un premier temps procĂ©der Ă  l’installation du compteur et solliciter le raccordement au rĂ©seau public. C’est seulement dans un second temps que vous pourrez demander l’ouverture du compteur d’eau. Dans cette situation, prĂ©voyez bien d’effectuer vos dĂ©marches Ă  l’avance, car les travaux de raccordement Ă  l’eau potable peuvent mettre du temps Ă  dĂ©buter. Ils commencent en gĂ©nĂ©ral deux mois aprĂšs la d’un compteur d’eau, Ă©tape par Ă©tapeDe maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il faut savoir que le processus d’ouverture d’un compteur d’eau est simple et rapide. Il est toutefois important que ce compteur soit ouvert dans les dĂ©lais spĂ©cifiĂ©s pour vous permettre un emmĂ©nagement dans les meilleures conditions possible. AprĂšs avoir passĂ© la journĂ©e dans les cartons et dans les transports, vous aurez forcĂ©ment besoin d’eau courante pour profiter d’un peu de confort au sein de votre nouvelle habitation. Mais, pour bien tout comprendre Ă  la maniĂšre dont se passe l’ouverture d’un compteur d’eau, il faut avant tout savoir que la marche Ă  suivre dĂ©pend de si vous emmĂ©nagez dans un logement collectif ou du compteur d’eau dans un logement collectifSi vous emmĂ©nagez dans un appartement, bonne nouvelle, vous n’aurez normalement aucune procĂ©dure particuliĂšre Ă  effectuer puisque, dans la grande majoritĂ© des cas, le compteur d’eau, et donc son ouverture, est gĂ©rĂ© par le syndicat des copropriĂ©taires. C’est lui qui se chargera des dĂ©marches nĂ©cessaires pour que vous puissiez accĂ©der Ă  l’eau dans votre logement. En gĂ©nĂ©ral, dans ce type de situation, le compteur d’eau n’est tout simplement jamais coupĂ© et il n’y a donc pas besoin de le remettre en service. Toutefois, au moment de votre emmĂ©nagement dans le logement collectif, il est recommandĂ© de procĂ©der Ă  un relevĂ© du compteur d’eau pour Ă©viter tout litige potentiel avec l’ancien occupant des lieux. En effet, celui-ci vous permettra d’ĂȘtre sĂ»r de ne pas payer pour une consommation d’eau effectuĂ©e avant votre souhaitez Ă©conomiser sur votre facture d'Ă©lectricitĂ© ?L'offre Essentielle d'Ă©lectricitĂ© de TotalEnergies vous permet de profiter d'une remise de 5€ sur le prix du MWh HT du TRV avec le service en +Je dĂ©couvre l'offre EssentielleL’ouverture du compteur d’eau dans un logement individuelSi vous emmĂ©nagez dans une maison individuelle, vous allez devoir prendre les choses en main pour assurer l’ouverture de votre compteur d’eau vous-mĂȘme. En pratique, prĂ©voyez de rĂ©aliser la dĂ©marche environ deux semaines avant votre dĂ©mĂ©nagement, pour vous assurer de disposer d’eau potable dĂšs le jour de votre installation. Pour ce faire, vous devez dans un premier temps prendre contact avec la mairie de votre commune et joindre son service des eaux pour demander l’ouverture de votre abonnement. C’est cette procĂ©dure qui permettra l’ouverture du compteur d’eau dans votre nouveau logement. Vous pouvez aussi directement trouver en ligne le nom de l’entreprise responsable de la distribution d’eau potable pour votre commune et la contacter sans passer par votre mairie. À ce sujet, sachez que Veolia, Suez, Eau de Paris, Eau du Grand Lyon, Eau du Bassin Rennais et Eau de Marseille sont les principaux distributeurs d’eau en France. À vous de dĂ©couvrir lequel est celui qui vous concerne ! Pour que l’ouverture de votre abonnement soit possible, vous aurez besoin de mettre Ă  disposition du fournisseur d’eau les renseignements suivants - Votre nouvelle adresse complĂšte- Votre date d’emmĂ©nagement, qui signera le dĂ©but de l’abonnement en place- Le numĂ©ro de compteur d’eau du logement- Le relevĂ© du compteur d’eau, pour savoir oĂč commence votre consommation d’eau- Vos coordonnĂ©es bancaires Aussi, le fait de disposer du nom de l’ancien occupant de la maison peut parfois contribuer Ă  accĂ©lĂ©rer la dĂ©marche ou pallier l’absence d’une autre donnĂ©e importante requise. En fonction de l’entreprise responsable de la distribution d’eau potable dans la ville oĂč vous vous installez, la souscription peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e en ligne ou par tĂ©lĂ©phone. Elle est trĂšs simple et trĂšs rapide, quelques minutes suffisent. Ouvrir son compteur Ă©lectrique Les dĂ©marches Ă  suivre RĂ©ussir votre dĂ©mĂ©nagementVous avez un nouveau logement et besoin d’un contrat d’électricitĂ© et/ou de gaz ? TotalEnergies vous aide dans vos dĂ©marches pour emmĂ©nager en toute la date de votre emmĂ©nagement connue, vous pouvez sans attendre souscrire en ligne ou par tĂ©lĂ©phone. Nos conseillers vous accompagnent pour dĂ©terminer l’offre la plus avantageuse. J'ouvre un contrat d'Ă©nergie avec TotalEnergiesQuel dĂ©lai et quel prix pour ouvrir un compteur d’eau ?Des dĂ©lais Ă  prendre en compte au moment du dĂ©mĂ©nagementLorsqu’un logement reste vacant pendant un temps, suite Ă  la rĂ©siliation d’un abonnement ou au dĂ©part d’un occupant, le service des eaux de la commune de l’habitation concernĂ©e suspend souvent l’arrivĂ©e d’eau. Dans ce cas, l’ouverture du compteur d’eau nĂ©cessitera l’intervention d’un technicien. C’est en cela qu’il est important de prĂ©voir un dĂ©lai entre le moment oĂč vous contactez l’entreprise responsable de la distribution d’eau dans votre logement et votre emmĂ©nagement dans ce dernier une ouverture de compteur d’eau, ça se prĂ©pare si vous voulez pouvoir profiter d’une douche ou d’un bain aprĂšs avoir portĂ© et dĂ©posĂ© tous vos cartons le jour de l’emmĂ©nagement. S’y prendre Ă  la derniĂšre minute n’est jamais une bonne idĂ©e !Heureusement, il faut savoir que toutes les entreprises qui rĂ©alisent ce genre d’intervention sont trĂšs rĂ©actives. En gĂ©nĂ©ral, elles vous garantissent qu’un technicien viendra rouvrir le branchement d’eau sous 24 ou 48 heures maximum jour ouvrĂ©. Mais ne prenez pas de risques inutiles et assurez-vous de contacter le service des eaux de la commune de votre nouveau logement 15 jours avant votre dĂ©mĂ©nagement, pour gĂ©rer au mieux l’ouverture de votre compteur d’eau, sans stress. Le prix de l’ouverture d’un compteur d’eauDe la mĂȘme maniĂšre que l’ouverture d’un compteur de gaz et d’électricitĂ© reprĂ©sente des frais Ă  prendre en compte et Ă  assumer lors d’un dĂ©mĂ©nagement, l’ouverture d’un compteur d’eau a aussi un prix. Celui-ci n’est pas fixe puisqu’il dĂ©pend Ă  la fois de l’entreprise qui distribue l’eau potable dans votre rĂ©gion, mais Ă©galement de votre commune. En moyenne, on estime qu’il faut compter environ 35 € TTC pour une ouverture de compteur d’eau. En pratique, les tarifs pour la mise en service du compteur d’eau varient gĂ©nĂ©ralement entre 30 et 60 €, en fonction du fournisseur d’eau et de la rĂ©gion habitĂ©e. Il faut savoir que vous ĂȘtes obligĂ© de vous engager avec l’entreprise qui distribue de l’eau dans votre commune, il n’y a pas de concurrence possible sur ce poste. Dans le cas d’une maison neuveNotez que, dans le cas d’un emmĂ©nagement dans une maison qui vient d’ĂȘtre construite et qui n’est donc pas encore raccordĂ©e Ă  Enedis, il faudra, comme pour l’ouverture simple du compteur d’eau, passer par le fournisseur d’eau pour demander un raccordement en plus de l’ouverture du compteur. Les travaux de raccordement commenceront au minimum un mois aprĂšs votre requĂȘte, d’oĂč l’importance de bien s’y prendre Ă  l’avance. Ces travaux vous coĂ»teront environ 800 € TTC, avec des prix qui peuvent varier entre 500 et 3 000 euros en fonction des tĂąches Ă  rĂ©aliser et de la choses Ă  savoir aprĂšs l’ouverture du compteur d’eauTout de suite aprĂšs l’ouvertureUne fois que l’ouverture du compteur d’eau a eu lieu et que vous venez de vous installer dans votre nouveau logement, il est important de vĂ©rifier dĂšs le dĂ©part qu’il n’y a pas de fuite au sein de ce dernier. Celle-ci pourrait en effet alourdir inutilement votre facture Ă©nergĂ©tique. Par ailleurs, Ă  l’heure oĂč le gaspillage d’eau au quotidien est rĂ©guliĂšrement pointĂ© du doigt, des fuites non traitĂ©es seraient en dĂ©saccord avec votre volontĂ© de protĂ©ger la planĂšte. Pour mettre en lumiĂšre une Ă©ventuelle fuite ou plusieurs, relevez simplement votre compteur d’eau avant de vous coucher pour la premiĂšre fois dans votre nouvelle habitation, puis relevez-le de nouveau au rĂ©veil. Si vous remarquez une diffĂ©rence alors que vous n’avez pas consommĂ© d’eau pendant la nuit, c’est que vous ĂȘtes vraisemblablement en prĂ©sence d’une fuite d’eau quelque part. Dans ce cas, il faut intervenir au plus vite pour Ă©viter que cela ne s’empire. Comment fermer le compteur d’eau ?Aussi, en plus de savoir comment procĂ©der Ă  l’ouverture d’un compteur d’eau, il est primordial de connaĂźtre les dĂ©marches pour le fermer lorsque vous dĂ©mĂ©nagez de façon dĂ©finitive d’un logement. Encore une fois, les Ă©tapes Ă  suivre dĂ©pendent de votre situation quittez-vous un logement collectif ou un logement individuel ? Dans le cas d’un logement collectif, tout comme vous n’avez rien Ă  faire pour l’ouverture du compteur d’eau, vous n’avez rien Ă  faire non plus pour sa fermeture. TranquillitĂ© au rendez-vous, c’est encore une fois le syndicat des copropriĂ©taires qui gĂšre l’ensemble des dĂ©marches Ă  rĂ©aliser. N’oubliez toutefois pas de lui communiquer votre date prĂ©cise de dĂ©part pour bien mettre fin Ă  votre contrat auprĂšs du fournisseur d’eau. Pensez aussi Ă  lui fournir votre nouvelle adresse pour recevoir la facture de rĂ©siliation ou de clĂŽture, qui fera le point sur la derniĂšre consommation d’eau avant votre dĂ©part. À l’inverse, dans le cas d’un logement individuel, tout comme vous Ă©tiez en charge de l’ouverture du compteur d’eau, il vous revient de le fermer au moment de votre dĂ©part. Contactez alors directement l’entreprise qui distribue l’eau potable dans votre commune et effectuez une demande de rĂ©siliation. Il s’agit de la mĂȘme procĂ©dure que pour rĂ©silier un contrat de gaz ou d’électricitĂ©. Pour que celle-ci soit acceptĂ©e, vous devrez communiquer les informations suivantes Le numĂ©ro du contrat qui figure sur vos factures d’eauLa date de votre dĂ©part du logementLe relevĂ© du compteur d’eau, pour permettre la rĂ©alisation de la facture de rĂ©siliationVotre nouvelle adresse complĂšte, pour recevoir cette facture de rĂ©siliation Pour mettre fin Ă  votre contrat d’eau, vous pouvez contacter votre fournisseur d’eau par tĂ©lĂ©phone, courrier ou internet, selon l’entreprise concernĂ©e. Si vous choisissez de passer par voie postale, l’envoi d’un courrier recommandĂ© peut s’avĂ©rer judicieux pour prouver que vous avez bien rĂ©alisĂ© la dĂ©marche nĂ©cessaire Ă  la rĂ©siliation de votre contrat d’eau. Encore une fois, quel que soit votre moyen de communication, prĂ©voyez un dĂ©lai de sĂ©curitĂ© pour rĂ©silier votre contrat d’eau et fermer votre compteur en toute Verte Fixe Ă©lectricitĂ© 100% française et Ă  prix fixeÂčDe l’électricitĂ© verte 100% Ă©olienne et solaire Vous participez Ă  la transition Ă©nergĂ©tique en soutenant la production française d’énergies Ă©oliennes et solaires. Votre Ă©lectricitĂ© verte Ă  prix bloquĂ© durant 1 an 1Je dĂ©couvre l'Offre Verte Fixe TotalEnergies1 Prix du kWh HT et de l’abonnement HT fixe sur 1 anVoir aussi Aide et contacts Rappel gratuit et immĂ©diat Prendre unrendez-vous Pour mon domicilePour mon local professionnelLe numĂ©ro n'est pas valideLa raison sociale de l'entreprise n'est pas valideDĂ©jĂ  client ?J'appelle le 0 970 80 69 69 du lundi au samedi de 9h Ă  19h prix d'un appel localJ'appelle mon service client au 0 977 40 50 60 du lundi au samedi de 9h Ă  19h numĂ©ro non surtaxĂ©, prix d'un appel localLancement de l'appelNous vous appelonsVous avez dĂ©crochĂ©Le tĂ©lĂ©phone de votre correspondant sonneVotre correspondant vient de rĂ©pondreVous ĂȘtes en relationL’appel vient de terminer, merciVous n'avez pas dĂ©crochĂ©Votre correspondant n'a pas dĂ©crochĂ©Votre correspondant est dĂ©jĂ  en ligne Nos services sont actuellement fermĂ©s. Nos conseillers se tiennent Ă  votre disposition du lundi au dimanche de 8h Ă  20h. 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Lechangement d’opĂ©rateur mobile (information sur le changement d’opĂ©rateur), qui va parfois de pair avec la rĂ©siliation auprĂšs de son FAI, parce qu’il est frĂ©quent de tout souscrire auprĂšs du mĂȘme opĂ©rateur, n’a pas grand-chose Ă  voir avec le dĂ©mĂ©nagement, et se fait gĂ©nĂ©ralement en cas d’insatisfaction liĂ©e au rĂ©seau ou de meilleure offre chez un concurrent.
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LESAVANTAGES DE LA BANQUE EN LIGNE. Le fait de pouvoir gĂ©rer ses comptes de chez soi, sans avoir Ă  se dĂ©placer Ă  son agence, Ă  attendre son relevĂ© par courrier ou Ă  Ă©crire pour demander un virement est bien Ă©videmment le premier avantage de la banque en ligne, puisque vous pouvez accĂ©der Ă  vos comptes quels que soient le jour et l’heure. Autre Ce dossier a Ă©tĂ© mis Ă  jour pour la derniĂšre fois le 16 mars 2021. Comme nous l’avons Ă©voquĂ© dans notre prĂ©cĂ©dent dossier sur la dĂ©termination du prix de vente d’un produit ou d’un service, l’étude comparative par rapport Ă  la concurrence est l’une des solutions Ă  votre disposition pour fixer vos prix. Bien entendu, d’autres approches sont Ă©galement nĂ©cessaires, notamment le calcul des coĂ»ts de revient. Le Coin des Entrepreneurs vous explique comment travailler sur la fixation de vos prix de vente par rapport Ă  la concurrence. Les Ă©tapes pour Ă©tudier son prix par rapport Ă  la concurrenceSĂ©lectionnez les concurrents avec lesquels vous voulez vous comparerDĂ©cortiquer votre offre, et celle des concurrents, dans les moindres dĂ©tailsComparer vos prix de vente avec ceux de vos concurrents Les Ă©tapes pour Ă©tudier son prix par rapport Ă  la concurrence Dans ce dossier, nous vous proposons une dĂ©marche en plusieurs Ă©tapes pour vous permettre de comparer vos prix de vente avec ceux de la concurrence. Voici le processus proposĂ© SĂ©lectionnez les concurrents avec lesquels vous voulez vous comparerDĂ©cortiquer votre offre, ainsi que celle de vos concurrents, dans les moindres dĂ©tailsComparer le positionnement de vos concurrents par rapport Ă  votre offre Ce travail, lorsqu’il est rĂ©alisĂ© avec prĂ©cision, peut vous consommer pas mal de temps. Toutefois, nous attirons votre attention sur l’importance de la fixation du bon prix de vente. Une erreur peut ĂȘtre difficile corrigĂ© ultĂ©rieurement. CrĂ©er son entreprise - Nos outils pour vous accompagner SĂ©lectionnez les concurrents avec lesquels vous voulez vous comparer Pour travailler sur l’approche de vos prix par rapport Ă  ceux pratiquĂ©s par la concurrence, il faut bien Ă©videmment commencer par sĂ©lectionner lesdits concurrents. Afin d’avoir une approche qui a du sens, vous devez porter votre attention sur les entreprises dont les produits ou services sont les plus proches des vĂŽtres. Il n’est pas forcĂ©ment utile de sĂ©lectionner de nombreux concurrents, sauf si votre projet l’existe. La plupart du temps, il est suffisant de se concentrer sur les 5 concurrents les plus proches. DĂ©cortiquez votre offre, et celle des concurrents, dans les moindres dĂ©tails Avant de pouvoir vous comparer aux concurrents ciblĂ©s, il faut commencer par dĂ©cortiquer complĂštement votre offre. Vous allez devoir dĂ©crire, dans les moindres dĂ©tails, chaque produit ou service proposĂ©. Au-delĂ  de ses caractĂ©ristiques propres, il faut Ă©galement tenir compte de tout ce qui lui est directement liĂ© emballage, livraison, accessoires, SAV proposé  Ensuite, vous allez devoir rĂ©aliser le mĂȘme travail sur les produits ou services des concurrents sĂ©lectionnĂ©s. Il se peut trĂšs bien que vous constatiez, lors de la rĂ©alisation de cette analyse, qu’une offre Ă  priori concurrente soit finalement assez Ă©loignĂ©e de la vĂŽtre. Deux explications sont possibles Vous avez commis une erreur dans la sĂ©lection de dĂ©part et il existe d’autres concurrents proposant une offre plus proche de la vĂŽtre. La sĂ©lection est alors mise Ă  jour. Il s’agit tout de mĂȘme de vos plus proches concurrents. Votre offre est donc assez diffĂ©rente de ce qui est actuellement proposĂ© sur le marchĂ©. Comparez vos prix de vente avec ceux de vos concurrents Lorsque vous avez terminĂ© votre Ă©tude, il est temps de passer Ă  la comparaison de vos prix de vente avec ceux de vos concurrents. Pour rĂ©aliser ce travail, l’utilisation d’un fichier Excel ou Google Sheets est appropriĂ©e. Cela permet de regrouper les informations au sein d’un mĂȘme tableau et d’automatiser plusieurs calculs. Compilez les informations dans un tableau Un tableau comportant les colonnes suivantes pourrait ĂȘtre utilisĂ© Nom du concurrent,RĂ©fĂ©rence de son produit ou servicePrix de vente de son produit ou serviceRĂ©fĂ©rence de votre produit ou servicePrix de vente de votre produit ou serviceEcart de prix votre prix – celui du concurrent, en euros et en pourcentage,Ecart de qualitĂ© entre votre offre et celle de votre concurrent votre offre est supĂ©rieure, votre offre est similaire, votre offre est infĂ©rieure.Analyse brute de l’écart de prix justifiĂ©, injustifiĂ©, avantage concurrentiel. Analysez l’écart de prix Pour ce dernier point, il y a plusieurs situations possibles. L’écart est justifiĂ© si votre produit ou service a une meilleure qualitĂ© et un prix supĂ©rieur,une qualitĂ© infĂ©rieure et un prix infĂ©rieur,une qualitĂ© similaire et un prix similaire Ă©cart neutre dans ce cas. Dans le cas contraire, l’écart n’est pas justifiĂ© et il vous sera prĂ©judiciable. Ensuite, il se peut Ă©galement que l’analyse brute dĂ©cĂšle un avantage concurrentiel. C’est le cas lorsque votre produit ou service a une meilleure qualitĂ© et un prix infĂ©rieur ou similaire,une qualitĂ© similaire et un prix infĂ©rieur. Enfin, pour cette analyse, vous devez apporter une touche de prĂ©cision par rapport Ă  l’ampleur de l’écart. Pour cela, vous pouvez exprimer l’écart de prix en pourcentage puis affiner l’analyse brute. Par exemple, sur des produits Ă  plusieurs milliers d’euros, un Ă©cart de quelques euros est non significatif. Par contre, il sera significatif sur des produits dont le prix moyen se situe aux alentours d’une vingtaine d’euros. DĂ©gagez une tendance gĂ©nĂ©rale Une fois que vous avez complĂ©tĂ© votre tableau avec tous les produits ou services concurrents Ă©tudiĂ©s, vous devez apprĂ©cier la tendance gĂ©nĂ©rale de votre positionnement en termes de prix quel est l’écart moyen de prix de vente par rapport aux concurrents ?quelle est la tendance gĂ©nĂ©rale de l’écart justifiĂ©, injustifiĂ©, non significatif, avantage concurrentiel ? En fonction des rĂ©sultats, vous dĂ©ciderez ensuite si votre prix de vente envisagĂ© doit faire l’objet d’un ajustement ou pas. À lire Ă©galement sur Le Coin des Entrepreneurs La stratĂ©gie commercialeL’étude de marchĂ©Calculer un prix de venteLa procrastination et le crĂ©ateur d’entreprise 7leçons gĂ©niales Ă  retenir de la stratĂ©gie marketing d’Apple (et comment les appliquer) Comme toutes les entreprises qui ont du succĂšs, Apple suscite Ă  la fois l’admiration et le dĂ©goĂ»t. Des dizaines de sites web sont entiĂšrement consacrĂ©s aux actualitĂ©s de la marque, sans qu’Apple n’ait rien Ă  faire !
1 Je tiens Ă  remercier Franck Cochoy et Michel Callon pour leurs lectures attentives d’une premiĂšre v ... 1Si la sociologie n’a investi que trĂšs rĂ©cemment la boĂźte noire de la formation des prix1, l’économie n’a elle jamais cessĂ© d’analyser les mĂ©canismes marchands de leur dĂ©termination. C’est d’ailleurs lĂ  d’une certaine façon son objet le plus traditionnel, apprĂ©hendĂ© dans les thĂ©ories de l’économie politique classique comme le rĂ©sultat de la gravitation » du prix de marchĂ© » autour du prix naturel » Smith, 2000, ou dans les modĂšles walrassiens de l’équilibre gĂ©nĂ©ral comme le rĂ©sultat des rencontres entre des courbes d’offre et de demande dans le cadre d’un marchĂ© globalisĂ© et parfait. Ces modĂšles n’apportent cependant aucune information sur les mĂ©canismes concrets qui permettent l’ajustement marchand et sur les processus qui conduisent Ă  la dĂ©termination des prix. 2 La situation extrĂȘme Ă©tant celle du monopole oĂč un seul producteur est prĂ©sent pour un bien ou un s ... 2Les dĂ©veloppements et les critiques apportĂ©s Ă  ces approches ont conduit les Ă©conomistes Ă  rendre compte dans leurs modĂšles des imperfections du marchĂ©, soit pour chercher Ă  les corriger, soit pour les reconnaĂźtre comme formes centrales de l’organisation des marchĂ©s. Dans le premier cas, ces imperfections sont gĂ©nĂ©ralement liĂ©es Ă  des asymĂ©tries d’information entre acheteur et vendeur sur la qualitĂ© des biens Ă©changĂ©s Akerlof, 1970 qu’il s’agit de lever pour rĂ©vĂ©ler les coĂ»ts de production de chaque niveau de qualitĂ© autour duquel les prix tendent Ă  se fixer Lancaster, 1966. Dans le second cas, les imperfections sont davantage liĂ©es Ă  des situations de pouvoir de marchĂ© » caractĂ©risĂ©es par un nombre limitĂ© de vendeurs qui ont le pouvoir d’imposer leurs prix2, en isolant leurs produits de ceux de la concurrence et en individualisant la relation qu’ils entretiennent avec leurs clients Chamberlin, 1953. Ces modĂšles ont en commun de sacrifier l’observation des processus concrets Ă  l’Ɠuvre dans la dĂ©termination des prix sur l’autel de constructions postulĂ©es en amont des modĂ©lisations. 3La nouvelle sociologie Ă©conomique dĂ©fend au contraire l’idĂ©e que c’est une approche concrĂšte des marchĂ©s et non pas d’un marchĂ© Ă  forme unique et dĂ©terminĂ©e a priori qui peut rendre compte de leur construction sociale ». La formation des prix est alors considĂ©rĂ©e comme un objet de recherche Ă  part entiĂšre dont la sociologie doit s’emparer pour procĂ©der Ă  l’identification des rapports sociaux dans lesquels tout phĂ©nomĂšne Ă©conomique est encastrĂ© » Granovetter et Swedberg, 1992, et pour expliquer les faits socio-Ă©conomiques mieux que ne le fait la thĂ©orie Ă©conomique » Steiner, 1999. C’est pourtant sur la base des travaux Ă©conomiques sur la qualitĂ© des biens que les sociologues ont dĂ©veloppĂ© leurs analyses. Dans leur critique des hypothĂšses fondant les modĂšles Ă©conomiques, ces approches tendent Ă  Ă©carter le prix comme opĂ©rateur de l’échange pour laisser toute sa place Ă  la qualitĂ© Musselin et Paradeise, 2002. 3 Sur ces marchĂ©s, la rencontre entre l’offre et la demande s’opĂšre d’abord autour de critĂšres tels q ... 4Quelques travaux abordent cependant de front ce problĂšme de la fixation des prix, sur des marchĂ©s oĂč ces derniers interviennent pourtant de façon marginale dans l’ajustement marchand. C’est le cas de l’étude menĂ©e par Lucien Karpik sur le marchĂ© des avocats Karpik, 1989 ; Karpik, 1995 et des travaux de Christine Musselin sur les marchĂ©s du travail universitaires Musselin, 1996 ; Musselin, 20033. 5L. Karpik explique la fixation des honoraires des avocats par leur insertion dans un systĂšme gĂ©nĂ©ralisĂ© de prix construit sur la base des interactions sociales entre les membres de la profession ou des rĂ©seaux–producteurs ». Ces honoraires obĂ©issent aussi Ă  des rĂšgles informelles empreintes de moralitĂ© et de justice qui encouragent les avocats Ă  fixer leurs tarifs dans une fourchette de prix raisonnable ». 6Sur les marchĂ©s du travail universitaires, les prix sont aussi circonscrits par des rĂšgles professionnelles, des barĂšmes et des usages. C. Musselin montre qu’ils sont aussi indexĂ©s sur la raretĂ© » du candidat, Ă©valuĂ©e sur la base de ses activitĂ©s passĂ©es, de sa rĂ©putation, et sur l’anticipation de sa force de travail Ă  venir. L’intĂ©rĂȘt de cette analyse rĂ©side dans la rupture que l’auteur propose avec une conception dualiste des marchĂ©s selon laquelle il y aurait d’un cĂŽtĂ© des marches–jugement » oĂč les prix rĂ©sulteraient de processus et de variables sociales » relations personnelles ; rĂšgles professionnelles ; statut et rĂ©putation de l’offreur ; etc. et de l’autre des marches–prix » oĂč les prix seraient circonscrits par un ensemble de variables Ă©conomiques » raretĂ© du produit, taille de l’entreprise, chiffre d’affaires, coĂ»ts de production, etc.. 7Cet effort de prise en compte des variables Ă©conomiques dans les processus de dĂ©termination des prix est poursuivi par Yuna Chiffoleau et Catherine Laporte lorsqu’elles Ă©tudient la formation des prix sur les marchĂ©s des vins de Bourgogne Chiffoleau et Laporte, 2004 cherchant Ă  comprendre comment les producteurs de vins font pour Ă©tablir leur tarif, elles apprĂ©hendent ce processus comme le rĂ©sultat d’une dĂ©cision de l’offreur influencĂ©e par son encastrement dans un ensemble de relations sociales. L’étude montre aussi que la nature de cet encastrement relationnel diffĂšre d’un offreur Ă  l’autre selon les variables Ă©conomiques » — systĂšme commercial et portefeuille d’appellations — qui caractĂ©risent leur activitĂ©. 8Tous ces travaux montrent la diversitĂ© des formes d’organisation des marchĂ©s et la pluralitĂ© des processus Ă  l’Ɠuvre dans la formation des prix. Toutefois, ils laissent de cĂŽtĂ© une opĂ©ration primordiale de ce processus le calcul. Si la rĂ©putation d’un vendeur, les usages locaux de sa profession ou encore la spĂ©cificitĂ© de son systĂšme commercial sont des variables qui interviennent dans la formation des prix, celles-ci ne dĂ©crivent pas les procĂ©dures concrĂštes par lesquelles les prix sont effectivement calculĂ©s. 9Cet article propose de poursuivre l’effort engagĂ© par la nouvelle sociologie Ă©conomique pour comprendre les processus Ă  l’origine de la formation des prix, tout en s’intĂ©ressant plus directement aux activitĂ©s de calcul toujours prĂ©sentes dans ces processus. Dire ceci ne signifie nullement que la centralitĂ© du calcul dans la fixation des prix tiendrait, comme dans les hypothĂšses de l’économie standard, aux dispositions calculatrices des agents Ă©conomiques. Il s’agit plutĂŽt de considĂ©rer le calcul comme une activitĂ© de travail Ă  part entiĂšre et de s’interroger sur la nature de ces activitĂ©s, sur les acteurs, les compĂ©tences et les outils engagĂ©s dans celles-ci. 4 Le matĂ©riel empirique fut recueilli entre 2001 et 2004 en suivant, dans leur travail quotidien, les ... 10Dans cette perspective, la notion d’espace de calcul » — entendue comme un espace concret d’activitĂ©s pouvant relever autant du calcul numĂ©rique que du jugement sur des choses ou des Ă©tats du monde Callon et Muniesa, 2003 — nous a semblĂ© pertinente. Nous entendons ici montrer que la notion de calcul, entendue comme un mouvement matĂ©riel » de dĂ©tachements » dĂ©placements d’un nombre fini d’entitĂ©s dans un espace de calcul unique et de rĂ©attachements » mise en relation des entitĂ©s entre elles pour en extraire un rĂ©sultat qui pourra ĂȘtre transportĂ© dans un nouvel espace de calcul Callon et Muniesa, 2003, pp. 194–195, appelle elle-mĂȘme une exploration renouvelĂ©e de la dĂ©termination des prix. Nous avons Ă©tĂ© conduite Ă  un tel constat Ă  partir de l’ethnographie des pratiques de tarification exercĂ©es dans un grand groupe de distribution alimentaire français dĂ©nommĂ© ici Agora4. Partant de l’idĂ©e que pour saisir la variabilitĂ© des prix, il fallait aussi s’intĂ©resser aux pratiques des distributeurs susceptibles de les faire varier, nous en sommes venus Ă  explorer toute la sophistication du calcul des prix des produits de grande consommation, dans une configuration oĂč ces prix ne rĂ©sultent pas directement du rapport offre-demande 2.. Avant d’analyser le travail de tarification des distributeurs, la premiĂšre partie de cet article s’attache Ă  dĂ©crire la participation du droit dans la dĂ©finition de l’espace de calcul des prix de vente aux consommateurs. Elle montre que le choix d’une procĂ©dure de calcul est susceptible de redĂ©finir les rapports de force entre les professionnels du marchĂ© 1.. 1. DĂ©finir l’espace juridique de calcul des prix l’enjeu de la transparence 5 La loi Raffarin », adoptĂ©e en 1996 et visant la rĂ©novation de la loi Royer » votĂ©e en 1973, ava ... 11Si l’État français a longtemps Ă©tĂ© favorable au dĂ©veloppement du secteur de la grande distribution dans lequel les Ă©lus voyaient un outil efficace de lutte contre l’inflation, on ne compte plus les tentatives des pouvoirs publics pour rĂ©guler la montĂ©e en puissance du secteur. En France, dans un contexte oĂč les petites et moyennes entreprises voient leur rapport de force se dĂ©grader avec l’ensemble de leurs partenaires depuis le dĂ©but des annĂ©es 1970, les mesures des pouvoirs publics ont d’abord consistĂ© Ă  limiter le dĂ©veloppement du parc commercial de la grande distribution5. La mise en Ɠuvre de ces lois a rendu plus rare, et donc plus difficile d’accĂšs, la place des produits dans les linĂ©aires. Paradoxalement, les mesures qui visaient Ă  redonner une marge de manƓuvre aux PME ont au contraire accru le pouvoir de nĂ©gociation des distributeurs sur leurs fournisseurs Moati, 2001. C’est pour rééquilibrer les relations commerciales que fut votĂ©e le 1er juillet 1996 la loi nÂș 96‑588, dite loi Galland » afin de redonner aux industriels la maĂźtrise de leurs prix de vente qui faisaient l’objet de baisses massives dans les grandes et moyennes surfaces GMS. 12En cherchant Ă  amĂ©liorer la transparence et la loyautĂ© des transactions commerciales, la loi Galland » rĂ©formait l’ordonnance adoptĂ©e en 1986 relative Ă  la libertĂ© des prix dite Balladur ». L’analyse de sa mise en Ɠuvre est donc primordiale pour comprendre comment ce dispositif juridique a renouvelĂ© la rĂ©gulation des nĂ©gociations commerciales, et plus particuliĂšrement la façon de calculer les marges et les prix de vente au consommateur PVC. Nous entendons montrer ici de quelle façon le droit participe Ă  la sophistication du calcul des prix et les enjeux que sa mise en Ɠuvre soulĂšve pour les acteurs concernĂ©s par ces mesures. Plus prĂ©cisĂ©ment, nous montrerons que le choix politique d’une procĂ©dure de calcul donne lieu Ă  de nouveaux rapports de force entre les contractants La redĂ©finition du calcul du seuil de revente Ă  perte par la loi Galland » 13Les contrats de distribution comprennent d’une part les conditions gĂ©nĂ©rales de vente du fournisseur dĂ©lais de paiement et modalitĂ©s de calcul des pĂ©nalitĂ©s en cas de retard de paiement, rĂ©ductions de prix et d’autre part le prix d’achat unitaire des marchandises. C’est sur la dĂ©finition de ces deux espaces de calcul que la loi Galland » est intervenue en renforçant l’interdiction de revente Ă  perte prohibĂ©e depuis 1963 et reproduite dans l’article de l’ordonnance de 1986. Cet article dĂ©signe l’obligation pour le distributeur de reporter sur ses prix de vente aux consommateurs PVC uniquement les tarifs qui transparaissent sur les factures des industriels. En dessous de ce prix, le produit est revendu Ă  perte. Plus prĂ©cisĂ©ment, le calcul du seuil de revente Ă  perte, ou prix de facture net des marchandises » est fondĂ© sur trois Ă©lĂ©ments le prix public du fournisseur ; les rĂ©ductions de prix et les taxes. L’analyse de cet espace de calcul est primordiale pour saisir la participation du droit au travail de tarification des distributeurs. 14Le premier Ă©lĂ©ment attachĂ© Ă  l’espace de calcul du seuil de revente Ă  perte rĂ©fĂšre au tarif public du fournisseur » les fournisseurs Ă©noncent un tarif public correspondant au prix d’achat brut hors taxe du produit, conformĂ©ment au principe de transparence qui prĂ©side aux relations entre fournisseurs et acheteurs À partir du moment oĂč il y a une certaine transparence, oĂč rien n’est biaisĂ©, le tarif doit ĂȘtre le mĂȘme pour nos enseignes que pour nos concurrents. »Christelle, nĂ©gociatrice. 15Si cette transparence assure aux acheteurs qu’ils ne font pas l’objet d’un traitement discriminatoire injustifiĂ©, elle leur interdit aussi toute pratique de nĂ©gociation sur les tarifs des fournisseurs La premiĂšre chose c’est que l’industriel est maĂźtre de ses tarifs. On n’a pas Ă  intervenir dans le tarif que donne l’industriel. Quand il monte ses tarifs ou au contraire qu’il fait une baisse, nous on peut ĂȘtre d’accord ou pas d’accord, d’ailleurs on discute, mais c’est lui qui rĂ©ellement est le maĂźtre du tarif. »Jean-Marc, nĂ©gociateur. 16Le second Ă©lĂ©ment pris en compte dans le calcul du seuil de revente Ă  perte rĂ©fĂšre aux rĂ©ductions de prix ». Tandis que l’article de l’ordonnance de 1986 dĂ©finissait celles-ci par tous les rabais, remises ou ristournes dont le principe est acquis et le montant chiffrable lors de la vente ou de la prestation de services, quelle que soit leur date de rĂšglement », la loi Galland » circonscrit la dĂ©finition de ces remises Ă  toute rĂ©duction de prix acquise Ă  la date de la vente ou de la prestation de services, Ă  l’exclusion des escomptes non prĂ©vus sur la facture ». 17Cette redĂ©finition des rĂ©ductions de prix » impacte directement le calcul du prix d’achat net des marchandises en opĂ©rant une distinction entre d’un cĂŽtĂ© les remises acquises Ă  la date de la vente ou de la prestation de service devant apparaĂźtre sur la facture pour sa prise en compte dans le calcul du seuil de revente Ă  perte, et de l’autre celles qui sont accordĂ©es aprĂšs cette date et exclues du calcul, la loi faisait dĂ©sormais correspondre le prix d’achat net hors taxe aux remises inconditionnelles » acquises Ă  la date de vente soustraites au prix public du fournisseur ». 18Or, pour que le service rendu par le distributeur au fournisseur puisse apparaĂźtre sur facture Ă  la date de la vente, encore fallait-il qu’il soit clairement dĂ©fini, chiffrable et donc mesurable Ă  cette date. C’est pourquoi les nombreux rabais pouvant ĂȘtre consentis au distributeur, mais prĂ©sentant un caractĂšre conditionnel tels que la facturation au fournisseur de droits d’entrĂ©e » sur les linĂ©aires ou sur les catalogues promotionnels ; le paiement d’une mise en tĂȘte de gondole ; la participation Ă  la rĂ©novation d’un magasin ; la contribution Ă  certaines animations commerciales ; etc., ne pouvaient ĂȘtre pris en compte dans la dĂ©termination du seuil de revente Ă  perte. Tous ces services sur mesure » excluaient la notion de calculabilitĂ© des prix et en dernier ressort de publicitĂ© des prix le service valant l’idĂ©e que les deux partenaires s’en faisaient. De fait, ces remises conditionnelles venaient s’ajouter aux marges diffĂ©rĂ©es des revendeurs. Seules les remises accordĂ©es sans condition » sur les quantitĂ©s commandĂ©es, le plus souvent calculĂ©es en fonction de l’étendue du rĂ©seau du distributeur concernĂ© Allain et Chambolle, 2003, p. 87, pouvaient alors rentrer dans l’espace de calcul du seuil de revente Ă  perte. 19Enfin, diffĂ©rentes taxes dont la TVA viennent clĂŽturer le calcul du seuil de revente Ă  perte que l’on peut rĂ©sumer par la formule Seuil de revente Ă  perte = tarif public du fournisseur – remises inconditionnelles + taxes = prix de vente au consommateur minimum. Comment la loi Galland » redĂ©finit-elle les rapports de force entre distributeurs et fournisseurs ? 20Tandis que la sociologie Ă©conomique, dans sa critique de l’économie formelle, s’évertue Ă  montrer que le calcul n’intervient qu’à la marge des comportements Ă©conomiques rĂ©els » Callon et Latour, 1997, nous voudrions souligner la centralitĂ© des procĂ©dures de calcul dans les controverses sur la rĂ©gulation juridique des relations commerciales les choix politiques d’inscrire certains Ă©lĂ©ments plutĂŽt que d’autres dans l’espace de calcul du seuil de revente Ă  perte et de lier ces Ă©lĂ©ments entre eux selon certaines modalitĂ©s participent Ă  la constitution de rapports de force inĂ©dits entre les acteurs Ă©conomiques concernĂ©s. 21Du cĂŽtĂ© des fournisseurs, la loi Galland » a provoquĂ© l’harmonisation de leurs conditions tarifaires et le renforcement du principe de transparence les conditions gĂ©nĂ©rales de vente Ă©tant publiques, tout avantage consenti Ă  un distributeur pouvant ĂȘtre exigĂ© et obtenu par tous les autres. La prohibition de la revente Ă  perte fut trĂšs bien accueillie par les industriels, rien n’étant plus prĂ©judiciable pour eux que de voir leurs marques bradĂ©es ou utilisĂ©es comme prix d’appel par les dĂ©taillants. Toutefois, la nĂ©gociation commerciale n’étant Ă  ce stade pas encore achevĂ©e, la dĂ©finition du seuil de revente Ă  perte ne garantit pas la rentabilitĂ© finale de la transaction du fournisseur. En effet, si les rĂ©ductions de prix attachĂ©es aux conditions gĂ©nĂ©rales de vente conclues Ă  la date de la vente des produits ou du service transparaissent sur la facture et viennent donc impacter directement le prix de vente au consommateur, elles ne prĂ©jugent en rien des nĂ©gociations sur les coopĂ©rations commerciales » remises conditionnelles correspondant aux marges arriĂšres ». 22Du cĂŽtĂ© des distributeurs, si la loi maintient le principe dĂ©jĂ  ancien de leur libertĂ© de fixer les prix de vente aux consommateurs, elle a aussi pour effet de limiter la concurrence par les prix entre distributeurs en interdisant de rĂ©percuter les marges arriĂšres » sur le calcul du prix de vente. Comme sur les marchĂ©s oligopolistiques oĂč les prix sont administrĂ©s par les entreprises, les acteurs du marchĂ© assistaient ici Ă  une certaine rigiditĂ© des prix ». Mais celle-ci Ă©tait moins liĂ©e Ă  l’éventualitĂ© qu’un des concurrents se lance dans une guerre des prix pouvant conduire Ă  la perte de tous, qu’à la loi Galland » qui provoquait une harmonisation des prix. C’est donc sur le marchĂ© trĂšs opaque des services que pouvait dĂ©sormais s’exercer la diffĂ©renciation, voire la discrimination, entre les enseignes concurrentes depuis l’ordonnance de 1986, les budgets de coopĂ©rations commerciales » ou marges arriĂšres » n’ont cessĂ© d’augmenter, sans que la loi Galland » ne vienne rĂ©ellement les affecter. 23En limitant la concurrence entre enseignes par les prix, la loi a engendrĂ© un effet ambigu sur les rapports de force entre distributeurs et fabricants. Elle a donnĂ© un moyen dĂ©tournĂ© aux fabricants d’intervenir dans la dĂ©termination des prix de vente au consommateur en facturant aux distributeurs le prix minimum auquel ils souhaitaient que leurs produits soient revendus. Quant aux distributeurs, ils ont cherchĂ© Ă  contourner cette mesure en dĂ©plaçant le champ de la nĂ©gociation vers les coulisses du marchĂ©, via les marges arriĂšres ». 6 La hausse des prix a essentiellement touchĂ© les produits de marques nationales, auparavant vendus c ... 24Plus encore, la loi Galland » a eu un effet inflationniste Ă  court terme pendant les deux premiers mois qui ont suivi la date de son application, les prix des produits de consommation courante ont augmentĂ© de plus de 4 % dans les grandes et moyennes surfaces. L’entrĂ©e en vigueur de la loi Galland » n’a donc pas eu les effets escomptĂ©s ; elle a au contraire créé de nouveaux rapports de force entre distributeurs et fournisseurs6. 7 La loi nÂș 2001‑420 sur les nouvelles rĂ©gulations Ă©conomiques » visait Ă  moraliser les disposition ... 25Depuis quatre ans, et au nom du pouvoir d’achat des consommateurs, la loi Galland » est en cours de rĂ©vision7. Au cours de notre enquĂȘte, le travail de tarification des distributeurs Ă©tait encadrĂ© par les dispositions de la loi Galland ». Comment les professionnels impliquĂ©s dans la tarification des produits distribuĂ©s dans les enseignes du groupe Agora nĂ©gociateurs, responsables de la tarification nationaux et rĂ©gionaux, responsables de rayon
 calculent-ils les prix de vente aux consommateurs PVC, dans la limite des mesures juridiques Ă©noncĂ©es ci-dessus ? 2. La dĂ©termination des prix de vente aux consommateurs PVC le travail de tarification 8 Certaines de ces configurations marchĂ©s au cadran, enchĂšres aveugles vont quasiment jusqu’à repro ... 26Contrairement aux marchĂ©s boursiers, aux enchĂšres ou encore aux marchĂ©s de matiĂšres premiĂšres sur lesquels la formation des prix rĂ©sulte directement de multiples configurations de rencontre entre les offres et les demandes8, les prix des produits commercialisĂ©s par la grande distribution sont dĂ©jĂ  en partie administrĂ©s par les fabricants, notamment par le biais du seuil de revente Ă  perte. Une fois que les nĂ©gociateurs sont parvenus Ă  obtenir un certain nombre de remises inconditionnelles, le seuil de revente Ă  perte constitue la base sur laquelle les professionnels Ă©tablissent le PVC. Selon les professionnels du secteur, le prix est un Ă©lĂ©ment important de la qualification des produits de grande consommation pour les clients. Aussi ces derniers ne recherchent pas un prix en soi, mais quelle qu’en soit la valeur absolue, un prix de marchĂ© » qui soit concurrentiel sur le marchĂ© de la grande distribution et jugĂ© acceptable par les consommateurs. On peut toutefois se demander qu’est-ce que les professionnels de la tarification entendent par prix de marchĂ© », dans une configuration oĂč les prix ne rĂ©sultent pas directement des rencontres entre les offres et les demandes. Comment sont calculĂ©s ces prix et quels sont les outils et les compĂ©tences mobilisĂ©s dans ce travail ? À la recherche du prix de marchĂ© » 9 MĂȘme si, nous le verrons plus bas, la fonction de la demande » n’est pas ignorĂ©e par ces faiseu ... 27La dĂ©couverte des prix » a finalement peu de choses Ă  voir avec le rĂ©sultat de l’agrĂ©gation des offres et des demandes quand on s’intĂ©resse aux pratiques des professionnels de la tarification9. Le prix de marchĂ© » recherchĂ© a plutĂŽt trait au prix de l’enseigne », qui correspond Ă  un niveau de prix Ă  la fois acceptable pour le consommateur et capable d’assurer la rentabilitĂ© des enseignes du groupe Agora. Il constitue la premiĂšre variable prise en compte dans le calcul du PVC. L’analyse de ses modalitĂ©s de calcul montrera ici toute l’importance du travail produit par des acteurs extĂ©rieurs au marchĂ© les sociĂ©tĂ©s panĂ©listes sur lequel les professionnels de la tarification s’appuient continuellement pour Ă©tablir leurs prix Elle rĂ©vĂšle aussi les contextes d’action propre Ă  chaque enseigne qui gĂ©nĂšrent des contraintes Ă  la fois matĂ©rielles et concurrentielles particuliĂšres pour le calcul des PVC La dĂ©termination du prix de l’enseigne » 28Le groupe Agora gĂšre plusieurs enseignes hypermarchĂ©, supermarchĂ©s et supĂ©rettes de proximitĂ© dont chacune possĂšde son propre service de tarification. Ces services sont placĂ©s sous la hiĂ©rarchie fonctionnelle des directions d’enseigne chargĂ©es de concevoir et de faire Ă©voluer les concepts de magasins, de telle sorte que chaque enseigne parvienne Ă  se diffĂ©rencier de ses concurrentes Chez nous en proximitĂ©, il y a trois directeurs d’enseigne ; et leur mission Ă  eux, c’est de dĂ©finir la stratĂ©gie de leur enseigne. [
] Et c’est eux qui donnent l’impulsion. C’est-Ă -dire qu’ils nous donnent Ă  nous une sorte de cahier des charges, plus ou moins formalisĂ©, en nous disant bon ben voilĂ , le magasin il doit faire 80 m2 » ; CityShop ils nous disaient jusqu’à il y a quelques annĂ©es il doit faire 450 m2 ». Et puis ils se sont aperçus que sur cette surface-lĂ , on commençait Ă  ĂȘtre juste pour avoir une offre qui corresponde aux attentes des consommateurs, et pour sortir la rentabilitĂ© des magasins. »ValĂ©rie, directrice marketing offre proximitĂ©. 29La rentabilitĂ© des magasins est donc Ă©troitement liĂ©e Ă  leur surface de vente. La diffĂ©rence entre les prix fixĂ©s dans les petites surfaces et les hypermarchĂ©s tient fortement Ă  la possibilitĂ© pour les trĂšs grandes surfaces de rĂ©aliser des Ă©conomies d’échelle au niveau des achats et des frais de distribution. Au niveau des achats d’abord, les besoins en volume de marchandises ne sont pas identiques dans les hypermarchĂ©s, les supermarchĂ©s, et les supĂ©rettes. Or plus les quantitĂ©s commandĂ©es sont importantes, plus les prix d’achat aux fournisseurs sont nĂ©gociables. 30Au niveau des frais de distribution ensuite, ceux des hypermarchĂ©s sont moins importants que ceux des plus petites surfaces. La rotation des stocks, plus volumineuse et plus rapide dans les hypermarchĂ©s, gĂ©nĂšre des chiffres d’affaires plus importants. En outre, certains frais sont spĂ©cifiques aux petites surfaces, comme nous l’explique la directrice marketing offre des enseignes de proximitĂ© Agora La direction de ProxiPlus a rĂ©cemment lancĂ© un nouveau concept pour ces supĂ©rettes de moins de 180 m2. Ils ont pris la cave Ă  vin qui existait dans le concept CityShop 2000, avec le mĂȘme mobilier, l’espace beautĂ© aussi. Pour le frais, les franchisĂ©s ont dĂ» acheter des meubles plus bas, de façon Ă  ce que les clients voient le fond du magasin ; ça donne l’impression d’espace dans ces petits magasins. Tout ça a engendrĂ© une grosse hausse du chiffre d’affaires, mais l’investissement a Ă©tĂ© trĂšs lourd en mobilier, beaucoup plus que chez CityShop. Et puis par rapport aux supermarchĂ©s Outsiders, dont la politique se dirige de plus en plus vers le tout libre service, en proximitĂ© on essaye de maintenir les rayons traditionnels. Or un boucher c’est trĂšs cher. Tout ça fait que les prix dans les ProxiPlus et les PleinTemps sont 6 % plus cher que la moyenne nationale. Mais ça rĂ©pond Ă  une attente de praticitĂ© le commerce au coin de la rue, une grosse palette de services distributeur automatique, photocopies, photomatons,
. »ValĂ©rie, directrice marketing offre proximitĂ©. 31Ainsi, la dĂ©termination des prix de vente au consommateur est fondĂ©e en partie sur les coĂ»ts d’investissement des enseignes, dĂ©pendant Ă  la fois de la taille des magasins et du volume des produits commandĂ©s. Mais cet encastrement » du calcul des PVC dans les logiques Ă©conomiques » Chiffoleau et Laporte, 2004 des distributeurs ne nous dit encore rien sur la façon dont est calculĂ© le niveau de prix des enseignes. 32Celui-ci est Ă©laborĂ© sur la base des donnĂ©es relevĂ©es par la sociĂ©tĂ© panĂ©liste Nielsen qui effectue des relevĂ©s de prix sur 2500 points de vente, toutes enseignes françaises confondues. Pour chacun des produits ou familles de produits selon la commande adressĂ©e, la sociĂ©tĂ© panĂ©liste Ă©tablit un prix moyen appelĂ© prix de base nationale ». Ce prix moyen est ensuite ramenĂ© Ă  l’indice 100 qui constitue la base Ă  partir de laquelle les directions d’enseignes dĂ©finissent leur indice de chertĂ© », c’est-Ă -dire le niveau de prix des produits qu’elles souhaitent atteindre pour ĂȘtre rentable, sans pour autant ĂȘtre trop Ă©levĂ© par rapport Ă  la concurrence, comme nous l’explique ce responsable du service rĂ©gional de la tarification Ces gens-lĂ , ce sont eux qui relĂšvent les prix pour constituer ce qu’on appelle l’Opus. L’Opus, c’est donc un listing avec par exemple Leclerc, tel produit tel prix ; Carrefour, tel produit tel prix, et ce pour les mĂȘmes produits. Donc on peut comparer toutes les enseignes. Et donc il y a ce qu’on appelle la base 100, qui est le prix moyen du marchĂ©, et puis aprĂšs, par exemple un magasin comme Monoprix en Ă©picerie est Ă  103. Le petit Casino est Ă  106. Carrefour est Ă  97 [
]. Tout le travail pour nous, c’est d’atteindre ces objectifs pour ĂȘtre dans le marchĂ©. » 33L’Opus vient en quelque sorte rassembler les prix dispersĂ©s dans l’espace concurrentiel Ă  un instant t sur un mĂȘme support graphique Ă  partir duquel les enseignes Ă©tablissent leur politique de prix. L’exercice rĂ©vĂšle deux objectifs ĂȘtre en phase avec la concurrence tout en assurant la rentabilitĂ© de l’entreprise. Les processus de dĂ©termination du niveau de prix des enseignes sont insaisissables par une approche walrassienne selon celle-ci, les prix sont dĂ©terminĂ©s en rĂ©fĂ©rence Ă  un marchĂ© globalisĂ© qui regroupe des produits comparables. Aussi se comprennent-ils davantage par les hypothĂšses du modĂšle de la concurrence monopolistique Chamberlin, 1953 qui explique quant Ă  lui la dĂ©termination des prix par la contrainte qu’exerce sur l’entreprise la substituabilitĂ© des produits. Toutefois ces hypothĂšses visant Ă  modĂ©liser les marchĂ©s ne s’imposent pas aussi facilement Ă  l’analyse des pratiques de tarification le niveau de prix des enseignes rĂ©sulte moins des processus d’individualisation des produits que de la construction d’un attachement singulier entre l’acheteur et l’enseigne. Pour le dire autrement, les distributeurs redoutent moins la substituabilitĂ© entre des produits que celle qui pourrait s’exercer entre les enseignes. 34La politique tarifaire des enseignes constitue donc le cadre dans lequel les professionnels de la tarification dĂ©terminent les prix de vente aux consommateurs. Elle constitue un nouvel espace de calcul » aprĂšs les contrats de distribution analysĂ©s plus haut. Cet espace offre aux professionnels de la tarification une nouvelle marge de manƓuvre discrĂ©tionnaire » Maggi, 1996 ils dĂ©termineront librement les prix de vente aux consommateurs dans le cadre de la politique tarifaire dĂ©finie en amont par l’enseigne. Mais pour comprendre comment sont calculĂ©s ces prix, encore faut-il savoir qui calcule quoi, dans quel contexte d’action, et avec quels outils. Des processus de dĂ©termination des PVC diffĂ©renciĂ©s selon les contraintes des enseignes 35Dans le groupe Ă©tudiĂ©, la prise en charge de cette opĂ©ration est attribuĂ©e soit aux responsables de la tarification nationaux lorsqu’il s’agit de calculer les PVC des produits vendus en hypermarchĂ©, soit aux responsables rĂ©gionaux pour les supermarchĂ©s et les supĂ©rettes du groupe. La raison de la centralisation ou de la dĂ©centralisation du travail de tarification tient au nombre de points de vente gĂ©rĂ©s par les enseignes, comme nous l’explique le responsable tarification des hypermarchĂ©s L’avantage chez nous c’est qu’on ne gĂšre que 250 points de vente. On est assez outillĂ© pour faire une analyse des prix point de vente par point de vente en analysant la concurrence de chaque magasin. Ce qui n’est pas le cas par exemple de la proximitĂ© qui gĂšre prĂšs de 700 CityShop ; 800 ProxiPlus et 200 et quelques PleinTemps. Eux ils sont obligĂ©s de travailler leurs tarifs sur la rĂ©gion entiĂšre. » 36Les professionnels de la tarification des hypermarchĂ©s sont outillĂ©s » lĂ  encore par l’Opus de la sociĂ©tĂ© Nielsen qui effectue sur leur commande des relevĂ©s de prix. L’analyse de ces relevĂ©s montre qu’ils sont Ă©tablis au cours d’une mĂȘme pĂ©riode par exemple la semaine 36 » et concernent des produits appartenant Ă  une mĂȘme famille par exemple l’épicerie salĂ©e ». Les prix sont traduits sous la forme d’indices qui rĂ©fĂšrent Ă  la moyenne des prix du rayon pour chaque magasin. L’Opus fait ainsi transparaĂźtre la concurrence qui s’exerce entre cinq magasins implantĂ©s sur un mĂȘme site gĂ©ographique. Il ne s’agit plus ici pour les services tarification » de dĂ©terminer un niveau de prix national, mais plutĂŽt de prĂȘter attention aux marchĂ©s locaux. C’est sur la base de ce relevĂ© que les professionnels de la tarification dĂ©terminent les prix de vente, en suivant deux objectifs d’une part ils veillent Ă  ce que le niveau de prix de leurs points de vente reste concurrentiel sur la zone gĂ©ographique concernĂ©e ; d’autre part ils s’assurent que les prix ainsi positionnĂ©s gĂ©nĂšreront suffisamment de marge pour garantir une rentabilitĂ© Ă  l’enseigne. 10 La mesure de la demande rĂ©gionale est fondĂ©e sur un syllogisme implacable les consommateurs achĂšt ... 37Ce processus de tarification centralisĂ© est impossible Ă  rĂ©aliser par les enseignes gĂ©rant des supermarchĂ©s ou des supĂ©rettes, en raison du grand nombre d’études qu’elles auraient Ă  commander et Ă  analyser. Pour ces derniĂšres, la tarification est laissĂ©e entre les mains des six Ă©quipes de tarification rĂ©gionale en fonction de la demande locale ». Celle-ci est moins sondĂ©e directement qu’à distance, par le biais des sorties d’entrepĂŽts rĂ©gionaux un produit qui sort » bien dans une rĂ©gion peut voir son prix augmenter afin de gĂ©nĂ©rer de la marge ; Ă  l’inverse, s’il se vend moins bien dans une autre rĂ©gion, les responsables rĂ©gionaux peuvent dĂ©cider de baisser son prix afin de gĂ©nĂ©rer du chiffre d’affaires, quitte Ă  perdre de la marge. Les prix ainsi fixĂ©s en rĂ©gion, contrairement Ă  la tarification des produits vendus en hypermarchĂ©, restent des moyennes qui ne reflĂštent en rien la concurrence qui peut s’exercer sur un site gĂ©ographique plus circonscrit. Compte tenu de la contrainte du grand nombre de magasins, l’objectif n’est pas de rĂ©pondre Ă  toutes les configurations locales, mais plutĂŽt d’obtenir un positionnement prix qui fasse sens pour la demande rĂ©gionale10, tout en assurant une rentabilitĂ© Ă  l’enseigne. Ainsi, les processus de dĂ©termination des PVC diffĂšrent selon le nombre de magasins que les enseignes ont Ă  gĂ©rer. Mais la diffĂ©rence ne tient pas qu’à cette caractĂ©ristique. 38Les supermarchĂ©s et les supĂ©rettes du groupe sont pour la plupart des entreprises franchisĂ©es. Les personnes qui les gĂšrent ne sont pas salariĂ©es du groupe mais sont patrons de leur propre affaire. Dans ce cadre, le travail des responsables des tarifs ne consiste pas seulement Ă  assurer la rentabilitĂ© du groupe ; ils doivent aussi dĂ©terminer les PVC de façon Ă  assurer une marge avant » Ă  ces gĂ©rants d’entreprise Alors Ă©videmment si on avait que le rĂ©sultat Opus Ă  faire sortir ce serait un peu facile, mais derriĂšre on a un objectif principal qui est de faire vivre nos franchisĂ©s. [
] Ça c’est une contrainte par rapport aux hypers Agora ou d’autres groupes qui sont eux complĂštement intĂ©grĂ©s. Eux Ă  la limite ils n’ont que des gens qui attendent leur salaire Ă  la fin du mois ! »David, responsable du service tarification. 39RĂ©sumons-nous la dĂ©termination des prix de vente aux consommateurs est un processus sĂ©quentiel qui dĂ©bute par la dĂ©finition de la politique tarifaire des enseignes. Ensuite, les professionnels de la tarification entrent en scĂšne pour dĂ©terminer le PVC de chaque produit rĂ©fĂ©rencĂ© par les nĂ©gociateurs et les marketers des enseignes. Ce travail est fortement cadrĂ© par le prix d’achat obtenu auprĂšs des fournisseurs et par la politique tarifaire. Les prix ainsi fixĂ©s en phase avec la demande rĂ©gionale et la concurrence locale sont ensuite transmis sous forme de listing Ă©lectronique aux diffĂ©rents points de vente. La subtilitĂ© des stratĂ©gies d’enseigne et l’étroitesse du champ de manƓuvre des services de tarification peuvent renvoyer l’image d’une tarification contrainte Ă  l’extrĂȘme. Cette image est renforcĂ©e dans le cas des responsables des magasins intĂ©grĂ©s du groupe qui ne portent que peu d’intĂ©rĂȘt aux prix ainsi dĂ©terminĂ©s eux Ă  la limite ils n’ont que des gens qui attendent leur salaire Ă  la fin du mois ». Il ne faut pourtant pas nĂ©gliger l’importance que les franchisĂ©s du groupe peuvent leur porter les tarifs fixĂ©s par les centrales rĂ©gionales viennent affecter directement la rentabilitĂ© de leurs points de vente. De la rentabilitĂ© de l’enseigne Ă  celle des points de vente 40Dans cette section, nous nous demanderons comment les tarifs prĂ©conisĂ©s par les services tarification des enseignes sont rĂ©ellement traduits au sein des points de vente sont-ils appliquĂ©s tels quels par les personnes qui gĂšrent les produits au quotidien au sein des points de vente ? Sont-ils au contraire redĂ©finis pour gĂ©nĂ©rer des marges plus confortables ? Par ailleurs, les PVC Ă©tablis par les services tarification nationaux ou rĂ©gionaux ne portent que sur les produits rĂ©fĂ©rencĂ©s par la centrale. Qu’en est-il des produits achetĂ©s directement auprĂšs des fournisseurs par les responsables de rayon ? Le processus de dĂ©termination des prix de vente sur ces produits est-il semblable Ă  celui mis en place par les services tarification des enseignes ? La tarification des produits commandĂ©s directement Ă  la centrale 41Les prix dĂ©terminĂ©s par les services tarification rĂ©gionaux sont transmis par voie informatique aux magasins. Les informations concernant chaque produit prix d’achat, format, rĂ©fĂ©rence du fournisseur, code interne, code barre, etc. sont d’abord renseignĂ©es Ă  la centrale nationale dans une base de donnĂ©es. Elles sont ensuite transmises aux centrales rĂ©gionales qui affectent les PVC et les promotions Ă©ventuelles en vĂ©rifiant que les prix ainsi attribuĂ©s respectent bien les seuils de revente Ă  perte. Ces donnĂ©es alimentent enfin une derniĂšre base de donnĂ©es qui renseigne les responsables de magasin ou les chefs de rayon selon l’organisation interne des listing de prix » Ă©tablis. Sur ces derniers sont inscrits la rĂ©fĂ©rence exacte du produit, la quantitĂ© de cartons par palette, le nombre minimum de commande possible, le prix d’achat unitaire du produit et le PVC prĂ©conisĂ©. 11 De 8,8 % Ă  25,4 % sur le listing des prix de mai 2005 transfĂ©rĂ© Ă  un magasin de proximitĂ© de la rĂ©g ... 12 Leur prĂ©sence dans les linĂ©aires est indispensable pour que le choix offert par l’enseigne soit per ... 42L’indication du prix de vente et du prix d’achat rend transparente la marge que les responsables de la tarification octroient aux franchisĂ©s. Cette marge diffĂšre d’un produit Ă  l’autre11 et tient tout autant Ă  l’élasticitĂ© de la demande » qu’à l’élasticitĂ© du linĂ©aire ». En effet, la constitution stratĂ©gique d’un assortiment est aussi un moyen pour les distributeurs de maximiser les ventes et les marges brutes, en jouant sur l’élasticitĂ© du linĂ©aire ». En quoi consiste cette Ă©lasticitĂ© ? Les produits de grande marque » constituent tout autant des repĂšres d’assortiment12 que des repĂšres de prix pour les clients Fady et Seret, 2000 ; Moati, 2001. Comme ces produits sont dĂ©tenus par la plupart des enseignes de distribution, la marge prĂ©levĂ©e sur ces produits est d’autant plus faible que le taux de dĂ©tention du produit par la concurrence est Ă©levĂ©. À l’inverse, les produits Ă  marque de distributeur ne sont dĂ©tenus que par les magasins dont ils portent parfois le nom ; les professionnels des tarifs peuvent alors leur appliquer une marge plus Ă©levĂ©e, surtout lorsqu’ils cherchent Ă  vĂ©hiculer une image de qualitĂ© par le biais de ces produits Codron et al., 2005. Ils mettent alors en pratique les prĂ©ceptes de l’économie du signal Spence, 1973 en Ă©vitant de brader » ces produits. 43Ce jeu autour de l’élasticitĂ© du linĂ©aire » articles vendus quasiment Ă  prix coĂ»tant et articles compensateurs de marge est dĂ©crit par les responsables nationaux et rĂ©gionaux comme un mĂ©tier Ă  part entiĂšre difficilement maĂźtrisable par le personnel des points de vente Quand je vais faire de la formation en magasins, aujourd’hui ce que j’aime bien faire, c’est de prendre trois ou quatre produits. Je leur dis VoilĂ , vous achetez le produit 2 €, vous avez un prix de marchĂ© Ă  2,5 €, vous devez fixer un prix de vente et en sortir une marge ; qu’est-ce que vous feriez comme tarification ? » Alors ils font leurs calculs, et bien souvent, ça va ĂȘtre que sur quatre produits. Et puis je vais leur dire mais vous savez, vous pouvez sortir le double de marge » [
] l’avantage, c’est de montrer aux franchisĂ©s qu’aujourd’hui, ce travail il est fait en amont, et que ce n’est pas forcĂ©ment une bonne chose de le refaire en aval. »David, responsable service tarification. 44Mais qu’en pensent les franchisĂ©s ? L’ensemble des acteurs de la tarification interrogĂ©s en magasin s’accordent pour appliquer tels quels les tarifs Ă©laborĂ©s en amont, et les premiĂšres raisons invoquĂ©es tiennent Ă  la confiance accordĂ©e aux services tarifications rĂ©gionaux qui ont toujours jouĂ© le jeu sur le retour des marges avant » Alex, directeur de supermarchĂ©. Le personnel n’hĂ©site pas Ă  dĂ©lĂ©guer la dĂ©termination des prix de leurs produits. Toutefois cette dĂ©lĂ©gation ne repose pas seulement sur la confiance entretenue envers les professionnels de l’entreprise Moi ces marges qui nous sont donnĂ©es, je suis obligĂ©e de les suivre. Parce qu’aprĂšs si je change les prix, s’il y a des augmentations de tarif ou des diminutions, l’ordinateur, lui, ne suivra pas. Parce que si tu veux changer ton prix de vente, tu es obligĂ©e de changer le Tarep [tarif prĂ©conisĂ©]. Imagine que tu veuilles baisser ce prix, et qu’entre-temps le fournisseur monte ses prix, toi tu n’es pas au courant parce que tu as bloquĂ© ton tarif, tu ne t’amuses pas Ă  suivre toutes les modifications de prix, et tu peux te retrouver Ă  le vendre Ă  perte. »Laurence, responsable rayon droguerie. 45Si le personnel ne modifie pas la tarification faite en amont, il est toutefois parfois amenĂ© Ă  l’interroger J’ai des hausses de prix qui tombent tous les mois. Des fois on ne comprend vraiment pas. Ce matin j’ai rappelĂ© [le responsable tarif rĂ©gional], je ne sais pas ce qu’ils font avec les prix
 Il m’a rĂ©pondu Nous on se cale Ă  l’indice de l’enseigne ; vous y ĂȘtes bien. » Alors d’accord, mais cet indice, ce n’est pas l’indice de la chertĂ© de la vie ; c’est par rapport aux autres supermarchĂ©s. Donc la base 100, elle est peut-ĂȘtre tout simplement plus haute qu’avant. »Christine, responsable rayon textile. 46L’Opus est ici mobilisĂ© par les responsables de la tarification comme un dispositif de conviction auprĂšs des franchisĂ©s pour leur dĂ©montrer que la hausse des tarifs est bien rĂ©percutĂ©e dans toutes les surfaces de ventes. Il donne l’impression que le travail de tarification en magasin est fortement cadrĂ© en amont. Il ne faut pourtant pas nĂ©gliger l’autonomie exercĂ©e par les chefs de rayon quand ils achĂštent leur marchandise directement auprĂšs des fournisseurs. Tarification des produits achetĂ©s directement auprĂšs des fournisseurs 47Deux arguments sont Ă©voquĂ©s pour justifier les achats directs » plutĂŽt que les commandes de produits auprĂšs de la centrale l’amĂ©lioration de l’assortiment existant et la possibilitĂ© de dĂ©gager des marges plus importantes sur ces produits Si on veut rester concurrentiel, on est obligĂ© d’en passer par des achats directs. Un exemple tout simple les sirops. Ici on est dans l’Aveyron. Chez Agora, mĂȘme en France, pour les sirops le leader c’est TeissĂšre, mais en Aveyron le leader c’est Marius Bonald. Parce que c’est un monsieur qui est ancrĂ© depuis longtemps sur Rodez. Et les Aveyronnais consomment d’abord leurs produits. TeissĂšre n’est que second. On est obligĂ© de l’avoir ! [
] Et c’est tant mieux parce qu’on ne marge quasiment rien sur les sirops TeissĂšre » Alex, directeur de supermarchĂ©. 48Les deux raisons sont donc en rĂ©alitĂ© intimement liĂ©es puisqu’un assortiment plus Ă©toffĂ© permet de mieux se positionner face Ă  la concurrence locale et laisse plus de marge de manƓuvre pour jouer sur l’élasticitĂ© du linĂ©aire. Les prix sont utilisĂ©s comme des moyens de gĂ©nĂ©rer de la rentabilitĂ©. Les objectifs de rentabilitĂ© sont fixĂ©s chaque annĂ©e par le responsable du magasin sur la base des chiffres d’affaires et des taux de marge rĂ©alisĂ©s les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Ces objectifs sont rĂ©partis sur la totalitĂ© des rayons du point de vente. Ainsi, chaque rayon est considĂ©rĂ© comme un centre de profit dont le chef de rayon est responsable il achĂšte ses marchandises via la centrale et auprĂšs des fournisseurs locaux ; il fixe les prix des marchandises dont il a la charge et doit par ce biais atteindre les objectifs de rentabilitĂ© fixĂ©s par le responsable du magasin. 49La dĂ©marche semble Ă  premiĂšre vue trĂšs simple les responsables de rayon ne font que fixer un coefficient de marge sur chaque rĂ©fĂ©rence achetĂ©e. Celui-ci correspond au rapport entre les prix de vente et les prix d’achat unitaires. La dĂ©termination des prix de vente par les responsables de rayon relĂšverait alors d’une logique purement organisationnelle » le coefficient de marge est un rapport fixe, donc une façon organisationnelle » et non marchande » d’envisager le prix. Pourtant, derriĂšre la simplicitĂ© apparente du calcul des prix de vente aux consommateurs, la dĂ©termination de ce coefficient de marge reste mystĂ©rieuse Donc en gĂ©nĂ©ral sur les vins, je prends mon prix d’achat unitaire, et je le multiplie par mon coeff. de 1,6. Ça me donne mon PVC, et la diffĂ©rence c’est la marge. »ValĂ©rie, responsable du rayon liquide. 50En rĂ©alitĂ©, plusieurs variables sont prises en compte pour fixer ce coefficient. La premiĂšre d’entre elles est liĂ©e au taux de dĂ©tention du produit sur la zone de concurrence plus un produit est prĂ©sent chez la concurrence, plus il est difficile pour les vendeurs d’en augmenter le prix sans risquer que le consommateur aille s’approvisionner chez le concurrent. À l’inverse, un produit vendu exclusivement dans un point de vente peut bĂ©nĂ©ficier d’un coefficient de marge plus Ă©levĂ©. 51Un second critĂšre de dĂ©cision dans la fixation du coefficient de marge repose sur les conditions d’achat obtenues auprĂšs du fournisseur. Il arrive parfois que celui-ci accorde une remise ou des gratuitĂ©s » au revendeur notamment lorsque les quantitĂ©s commandĂ©es sont importantes. Avec une telle remise, le chef de rayon peut prĂ©fĂ©rer conserver le prix de vente habituellement pratiquĂ© et augmenter ainsi sa marge. De la mĂȘme façon, un lot de bouteilles gratuites pourra ĂȘtre revendu au prix de vente habituel. Mais il n’est pas toujours intĂ©ressant pour la rentabilitĂ© du rayon de tout miser sur la marge Parfois il faut faire attention. Faire de la marge c’est bien mais les prix peuvent paraĂźtre trop Ă©levĂ©s pour les clients. L’idĂ©e ce n’est pas d’avoir de la marchandise qui ne part pas. Parce que c’est bien beau de faire de la marge, mais aprĂšs tu vas finir par faire de la marge sur 100 € au lieu d’en faire sur 100 000 € ! Ça ne sert Ă  rien. »Alex, directeur de supermarchĂ©. 52La dĂ©termination du taux de marge ne relĂšve pas d’un simple rapport organisationnel. Tout coefficient de marge est susceptible d’ĂȘtre rĂ©ajustĂ© sur la base du suivi trĂšs pragmatique des ventes rĂ©alisĂ©es sur chaque produit. 53L’autonomie des chefs de rayon dans la tarification des produits achetĂ©s directement auprĂšs des fournisseurs n’est pas sans gĂ©nĂ©rer de crainte auprĂšs des responsables des services tarification rĂ©gionaux et nationaux lorsque les franchisĂ©s commandent un nombre important de produits Ă  l’extĂ©rieur du rĂ©seau affiliĂ© Ă  la centrale d’achat, c’est le groupe entier qui perd en rentabilitĂ©. C’est pourquoi les enseignes dĂ©ploient des efforts particuliers pour inciter les chefs de rayon Ă  privilĂ©gier les bases de rĂ©fĂ©rencement du groupe Jusqu’à il y a un an, Agora nous faisait un chĂšque en fin d’annĂ©e en fonction du volume de marchandises commandĂ©es d’abord, puis en fonction de notre fidĂ©litĂ©. Mais la remise sur la fidĂ©litĂ© c’était juste la partie bonus. C’est-Ă -dire que si tu commandais beaucoup, et qu’en plus tu commandais 90 % de ta marchandise chez eux, le magasin encaissait un chĂšque en consĂ©quence. Maintenant ils ont changĂ© la rĂšgle du jeu ! Les deux conditions comptent autant l’une que l’autre. Ils aimeraient surtout qu’on commande Ă  la centrale. Mais nous ce n’est pas notre intĂ©rĂȘt avec leur assortiment on ne fait pas assez de chiffre, on pourrait mĂȘme perdre de la clientĂšle si on se contentait de leurs produits. »Alex, directeur de supermarchĂ©. 54Pour autant rien n’oblige les magasins franchisĂ©s Ă  commander tous leurs produits auprĂšs de la centrale. D’autant que les fournisseurs qui ne parviennent pas Ă  ĂȘtre rĂ©fĂ©rencĂ©s sur la base de rĂ©fĂ©rencement nationale s’évertuent eux aussi Ă  fidĂ©liser leurs clients Certains fournisseurs peuvent te coller des frais d’achat s’ils estiment que tu ne commandes pas assez de volume chez eux. C’est ce qu’on appelle le franco » par exemple si tu as le franco fixĂ© Ă  400 €, si tu commandes pour 399 € de marchandises ils vont te faire payer les frais de transport. Si tu commandes pour 400, t’as le franco donc tu ne payes rien. » ValĂ©rie, responsable du rayon liquide. 13 Ces primes ne sont toutefois pas automatiques. Au cours de nos observations, les deux dispositifs d ... 55Ces cas illustrent les intĂ©rĂȘts divergents engagĂ©s dans la situation le groupe Agora souhaiterait que les produits rĂ©fĂ©rencĂ©s par sa centrale d’achat soient prĂ©sents en magasin tandis que les franchisĂ©s ont intĂ©rĂȘt Ă  multiplier les achats directs. De leur cĂŽtĂ©, les fournisseurs, qu’ils approvisionnent directement les magasins ou la centrale d’achat du groupe, ont plutĂŽt intĂ©rĂȘt Ă  vendre les plus gros volumes de marchandises, ce qui n’est pas toujours l’intĂ©rĂȘt des magasins de petite ou moyenne surface. La convergence d’intĂ©rĂȘts peut se construire localement quand elle rĂ©pond aux exigences fortes que les partenaires peuvent associer Ă  leur ajustement rĂ©ciproque par le biais de dispositifs d’intĂ©ressement les chĂšques de fidĂ©litĂ© dĂ©livrĂ©s par la centrale Ă  la fin de l’annĂ©e Ă  ses franchisĂ©s ; le franco » octroyĂ© par les fournisseurs aux gĂ©rants des magasins qui commandent suffisamment de marchandises ; ou encore des primes d’intĂ©ressement sur salaire pour les chefs de rayon sur le chiffre d’affaires et les marges13. 3. Conclusions 56Comment les professionnels de la grande distribution s’y prennent-ils pour fixer les prix de vente aux consommateurs ? Cet article propose de contribuer Ă  l’appel lancĂ© par les auteurs du dossier-dĂ©bat La qualitĂ© » Musselin, et al., 2002 pour Ă©tudier les processus de fixation des prix quand ces derniers ne rĂ©sultent que partiellement de la rencontre entre l’offre et la demande. L’hypothĂšse que nous avons formulĂ©e en introduction est que la notion d’ espace de calcul » est fructueuse pour dĂ©crire de maniĂšre plus complĂšte les processus de dĂ©termination des prix. Le calcul n’est ni une disposition naturelle des agents Ă©conomiques, ni un comportement qui n’intervient qu’à la marge des comportements marchands il s’opĂšre dans des espaces concrets d’activitĂ©s qui relĂšvent autant du calcul numĂ©rique que du jugement. 57L’observation des pratiques de tarification dans un groupe de distribution montre toute l’expertise nĂ©cessaire Ă  la constitution des prix, Ă  la mobilisation d’outils et de procĂ©dures de calcul. Pour rendre compte de la formation des prix, il est nĂ©cessaire d’expliquer comment sont dĂ©finis et mobilisĂ©s ces outils de calcul. Le cas de la mise en Ɠuvre de la loi Galland » montre prĂ©cisĂ©ment qu’en dĂ©finissant les Ă©lĂ©ments qui peuvent entrer dans l’espace de calcul du seuil de revente Ă  perte — mais aussi en dĂ©signant ceux qui doivent en ĂȘtre exclus les remises conditionnelles, le droit dĂ©finit un espace et une procĂ©dure de calcul qui encadrent directement le travail de tarification des distributeurs. L’étude montre aussi que le choix de cette procĂ©dure de calcul a donnĂ© lieu Ă  des dĂ©bats encore d’actualitĂ© avec la rĂ©forme de la loi au cours desquels se sont nouĂ©s des rapports de force inĂ©dits entre fabricants et distributeurs. 58L’espace de calcul des prix de vente aux consommateurs n’est pas un espace unique et homogĂšne. Les prix rĂ©sultent de multiples espaces de calcul gĂ©rĂ©s par plusieurs acteurs aux intĂ©rĂȘts divergents la facture du fournisseur, les panels de prix des sociĂ©tĂ©s panĂ©listes, les linĂ©aires, les listings de prix Ă©ditĂ©s par la centrale d’achat, etc. Plus prĂ©cisĂ©ment, pour construire un prix de vente, les professionnels doivent mobiliser tout un rĂ©seau de prix issus d’une pluralitĂ© d’espaces de calcul. C’est ainsi que le prix de l’enseigne » est dĂ©terminĂ© sur la base de prix existants relevĂ©s dans les magasins concurrents. Ce prix du marchĂ© » est lui-mĂȘme intĂ©grĂ© dans l’espace de calcul du prix de vente au consommateur. Pour le dire autrement, la fixation des prix dans la grande distribution ne relĂšve pas de la micronĂ©gociation que l’on imagine, mais plutĂŽt d’une nĂ©gociation en rĂ©seau dĂ©terminer un prix, c’est mettre en lien plusieurs espaces de calcul.
Leprix du kWh en tarif de base atteint dĂ©sormais 0,1546 € HT pour un abonnement 6 kVA. De fait, le prix de l’électricitĂ© a connu de nombreuses augmentations au cours de ces derniĂšres annĂ©es. Ce graphique illustre l’évolution du prix de l'Ă©lectricitĂ© en France depuis 2000.
Loin d’ĂȘtre une formalitĂ©, rĂ©pondre aux questions de l’AutoritĂ© de la concurrence est un exercice d'Ă©quilibriste pour les laboratoires pharmaceutiques. Car leurs rĂ©ponses pourraient se retourner contre eux. L’AutoritĂ© de la concurrence vient de l’annoncer elle a dĂ©cidĂ© de s’intĂ©resser de trĂšs prĂšs Ă  l’industrie pharmaceutique. Le soutien des pouvoirs publics aux mĂ©dicaments gĂ©nĂ©riques et l’ouverture de la vente de mĂ©dicaments en ligne auraient dĂ» favoriser la concurrence dans ce secteur. Mais l’institution doute que cela se soit concrĂ©tisĂ© par une baisse des prix, et un accroissement des services et de l'innovation. Elle a donc dans le viseur laboratoires, pharmacies et grossistes-rĂ©partiteurs, ces intermĂ©diaires dans la distribution des mĂ©dicaments. Les industriels vont trĂšs prochainement recevoir un questionnaire de plusieurs dizaines de pages, avec des questions ciblĂ©es sur leur activitĂ©. "Un exercice dĂ©licat - cela demande un grand travail prĂ©paratoire pour rĂ©pondre de maniĂšre exhaustive - et qui n’est pas neutre, relĂšve MĂ©lanie Thill-Tayara, associĂ©e en droit de la concurrence chez Norton Rose. Car il ne peut ĂȘtre exclu que des procĂ©dures soient ouvertes par la suite, comme l'enquĂȘte sectorielle de la Commission EuropĂ©enne de 2008 l'a montrĂ© , ayant donnĂ© lieu Ă  l'ouverture Ă  ce jour de plusieurs procĂ©dures Ă  l'encontre de laboratoires ." VOS INDICES source Pour les entreprises, ne pas trop en dire Pour les entreprises, cela devrait donc relever de l’exercice d’équilibriste. Elles devront dire la vĂ©rité  et veiller Ă  ce que cela ne se retourne pas contre elles. Car les dirigeants peuvent Ă©galement ĂȘtre auditionnĂ©s et, dans certains cas, des inspections ĂȘtre organisĂ©es dans la foulĂ©e de l'enquĂȘte. Voire se transformer en audit en cas de suspicion sĂ©rieuse. Or les avis de l’AutoritĂ© de la concurrence ne sont susceptibles
 d’aucun recours. Mais avant de rendre avis et recommandations Ă  la fin de l’annĂ©e, l'institution promet de soumettre Ă  consultation publique les premiĂšres conclusions de son enquĂȘte cet Ă©tĂ©. Manque de nĂ©gociation dans la fixation des prix Les dossiers qui l'intĂ©ressent sont nombreux. Notamment les prix des mĂ©dicaments non remboursĂ©s, rĂ©putĂ©s pour ĂȘtre trop Ă©levĂ©s. Alors que leurs marges seraient plutĂŽt serrĂ©es pour les mĂ©dicaments remboursĂ©s dont les prix et taux de remboursement sont nĂ©gociĂ©s avec l’Etat, les laboratoires essayeraient de se rattraper sur les produits non remboursĂ©s, en imposant leurs prix
 Pourtant, "ils sont tenus d’établir des conventions annuelles avec les officines et les grossistes, et d’organiser des nĂ©gociations tarifaires comme dans tout autre secteur, explique Evelyne Friedel, avocate associĂ©e du cabinet Taylor Wessing. Or ce n’était pas entrĂ© dans les mƓurs des laboratoires en France." Contrairement Ă  nos voisins europĂ©ens. Des procĂ©dures en cours Ă  l'Ă©chelle europĂ©enne L’AutoritĂ© pourrait donc introduire plus de concurrence dans la fixation des prix des mĂ©dicaments en libre accĂšs. Et conduire certains industriels Ă  baisser les prix des traitements concurrencĂ©s par des gĂ©nĂ©riques. Comme a choisi de le faire il y a quelques annĂ©es Sanofi avec le Doliprane par exemple, afin de conserver une part de marchĂ© raisonnable. Qui sait, l’AutoritĂ© pourrait aussi inciter Ă  autoriser la vente des produits d'automĂ©dication en grande distribution ? En campagne depuis un mois, Michel-Edouard Leclerc affirme que leurs prix pourraient alors chuter de 25 % Ă  30 %. Les fabricants de gĂ©nĂ©riques pourraient aussi profiter de cette enquĂȘte pour dĂ©noncer les pratiques de certains laboratoires visant Ă  empĂȘcher l’arrivĂ©e de leurs copies sur le marchĂ©. Un dossier sur lequel la Commission EuropĂ©enne travaille aussi. Elle a ainsi adressĂ© des griefs aux laboratoires suisse Novartis, amĂ©ricain J&J, danois Lundbeck et français Servier. Affaire Ă  suivre. Gaelle Fleitour SUR LE MÊME SUJET L'AutoritĂ© de la concurrence s'intĂ©resse au secteur des mĂ©dicaments 16449 Le dĂ©tournement de clientĂšle constitue l’une des 4 fautes Ă  la suite desquelles une procĂ©dure en concurrence dĂ©loyale peut ĂȘtre engagĂ©e. Sa sanction n’est prĂ©vue explicitement par aucun article du code civil ou du code du travail. Toutefois, la Cour de Cassation a une jurisprudence constante en la matiĂšre. Pourquoi la plupart des gens aiment acheter sur Internet ? Internet donne la possibilitĂ© de comparer les prix entre deux produits ou deux services identiques trĂšs facilement et rapidement. C’est embĂȘtant pour vous si vous ĂȘtes sur un marchĂ© concurrentiel. Les internautes analysent sans arrĂȘt les prix sur des sites de comparaison. Malheureusement, peu d’internautes font attention lors de ces comparaisons Ă  ce que les produits soient de mĂȘme qualitĂ© ou Ă  ce que les services comportent les mĂȘmes propositions. C’est embĂȘtant pour vous si votre produit est plus cher que la concurrence mĂȘme s’il a une qualitĂ© supĂ©rieur. La seule solution qu’il vous reste pour contrer ces comparaisons c’est d’analyser les prix que vos concurrents pratiquent, et de le faire rĂ©guliĂšrement pour anticiper et prĂ©parer votre stratĂ©gie. POURQUOI ANALYSER VOS PRIX AVEC CEUX DE VOS CONCURRENTS ? Vous devez analyser les prix de la concurrence pour rester compĂ©titif sur le web. Comme je l’ai dit plus haut, les internautes se servent d’outils qui ne prennent pas tous les aspects en compte. Imaginons un instant que vous commercialisez un produit X » Ă  20 € sur votre site, offrez la livraison et garantissez le produit pour 2 ans. L’un de vos concurrents, propose le mĂȘme produit Ă  15€ mais facture les frais de livraison au prix de 5 €, et ne garantie le produit qu’1 an. Si les internautes comparent les deux produits sur des sites de comparaison, l’information qu’ils auront Ă  premiĂšre vue montrera que le produit de votre concurrent est moins cher que le vĂŽtre. La majoritĂ© des internautes n’iront pas regarder plus loin et privilĂ©gieront l’information qu’ils auront eu sur le site de comparaison. Les sites de comparaison ne prennent pas en compte les frais de livraison ni les garanties. D’oĂč la nĂ©cessitĂ© d’analyser sans cesse les prix de la concurrence pour Ă©viter de perdre des clients Ă  cause des ces mauvaises interprĂ©tations. COMMENT IDENTIFIER LES PRIX PRATIQUÉS PAR LA CONCURRENCE ? Il existe plusieurs façon de faire une veille sur les prix pratiquĂ©s par vos concurrents, tout dĂ©pend des moyens que vous avez et du temps que vous souhaitez y consacrer. Vous faire passer pour un prospect Cette technique est assez rĂ©pandue et connue. Vous appelez vos concurrents ou contactez les services de vos concurrents pour rĂ©cupĂ©rer des informations en vous faisant passer pour un prospect intĂ©ressĂ© par leurs produits ou services. Vous faites vous-mĂȘme des recherches en ligne ou sur le terrain Avec l’effervescence d’internet, il est de plus en plus facile de trouver des informations sur vos concurrents en ligne, via leur site internet, des articles de blog, des forums, les rĂ©seaux sociaux etc. C’est un nid Ă  informations ! D’autres solutions sont Ă  votre disposition Elles vous permettront cette comparaison qui vous fera gagner un temps fou mais surtout vous permettra d’organiser plus efficacement en amont votre stratĂ©gie de prix ou politique de prix tel que Price Observatory par exemple. Ces comparateur de prix, vous permettent de surveiller les produits identiques aux vĂŽtres prĂ©sents sur le catalogue de vos concurrents. Recevez chaque mois votre dose d’actualitĂ©s et dĂ©couvrez en exclusivitĂ© nos conseils pour dĂ©velopper votre site e-commerce ! QUELLE STRATÉGIE ADOPTER ? Une fois que vous avez fait votre petite Ă©tude de marchĂ©, comment devez-vous rĂ©agir face aux prix de vos concurrents si ces derniers sont plus compĂ©titifs que les vĂŽtre ? Toute votre stratĂ©gie dĂ©pendra de votre positionnement Si vous avez un positionnement bas de gamme, ou discount Vous pouvez vous aligner ou baisser vos prix par rapport Ă  vos concurrents et le justifier par une promotion ponctuelle ou des ventes flash par exemple. Si vous avez un positionnement haut de gamme Dans ce cas, vous pratiquez volontairement des prix plus devez donc mettre en avant vos services par votre stratĂ©gie de frais de port ou votre politique de retour de marchandises. Vous avez aussi la possibilitĂ© de communiquer sur des services ou particularitĂ©s spĂ©cifiques de vos produits – Si vos produits sont davantage innovants que ceux prĂ©sents sur le marchĂ©, il est indispensable de le mettre en avant dans vos messages de communication. – Vous avez un SAV irrĂ©prochable et une satisfaction client exemplaire – Vos produits sont de meilleures qualitĂ©s ou vous utilisez des matĂ©riaux sensibles au dĂ©veloppement durable Quel que soit votre positionnement, l’étude des prix pratiquĂ©s par vos concurrents vous permettra d’ajuster votre stratĂ©gie et vos messages de communication Attention quand mĂȘme aux effets secondaires Vous ne pouvez pas trop baisser vos prix », vous ne devez pas vendre Ă  perte sans certaines conditions. Au delĂ  de l’aspect juridique, rĂ©duire vos prix donnera une impression Ă  vos clients de tarif non justifiĂ© et de qualitĂ© approximative pour faut rĂ©ussir Ă  doser et trouver le parfait Ă©quilibre dans votre stratĂ©gie de prix. Vos concurrents peuvent s’aligner juste aprĂšs vous, et Ă  ce moment-lĂ , c’est un cercle ont eux aussi une maniĂšre d’analyser les prix de la concurrence et qu’ils sont sur le mĂȘme positionnement que vous, c’est une histoire sans fin oĂč il va falloir trouver une solution rapidement. ANALYSEZ LES PRIX PRATIQUÉS PAR VOS CONCURRENTS Je vous conseille, si vous avez une politique de prix bien spĂ©cifique, de miser sur un comparateur de prix pour analyser les prix pratiquĂ©s par vos concurrents. Le comparateur de prix vous permettra de mieux apprĂ©hender votre marchĂ© et de vous donner une vision globale. Si cet article vous a Ă©tĂ© utile, n’hĂ©sitez pas Ă  donner vos avis en laissant un commentaire, que ce soit pour demander des informations supplĂ©mentaires ou tout simplement pour donner votre retour d’expĂ©rience. Vous pouvez Ă©galement le partager avec votre communautĂ© via les rĂ©seaux sociaux.
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Selonle nouvel article L. 443-4, I du Code de commerce, il est désormais nécessaire que les CGV et les conventions mentionnées aux nouveaux articles L. 441-3, L. 441-4, L. 441-7 et L. 443-2 du Code de commerce fassent « référence et explicitent les conditions dans lesquelles » il est tenu compte pour la détermination du prix des « indicateurs énumérés au neuviÚme alinéa du

L’AutoritĂ© de la concurrence rend aujourd’hui une dĂ©cision sanctionnant Ă  hauteur de 242,4 millions d’euros plusieurs ententes dans le secteur de la farine en sachets. Il s’agit d’une part, d’une entente entre meuniers allemands et français visant Ă  limiter les importations de farine entre la France et l’Allemagne, et d’autre part, de deux ententes entre meuniers français visant Ă  fixer le prix, Ă  limiter la production et Ă  rĂ©partir la clientĂšle de la farine en sachet vendue d’une part Ă  la grande et moyenne distribution et, d’autre part, aux enseignes du hard discount en France. L’origine de l’affaire une demande de clĂ©mence de la part d’un meunier allemand L’AutoritĂ© de la concurrence Ă  l’époque Conseil de la concurrence s’est autosaisie en avril 2008 afin d’enquĂȘter sur le secteur de la farine, Ă  la suite d’une demande de clĂ©mence effectuĂ©e par un meunier allemand Wilh. Werhahn GmbH & Co. KG et ses filiales. La procĂ©dure de clĂ©mence permet, sous certaines conditions, Ă  une entreprise qui dĂ©nonce une entente Ă  laquelle elle a participĂ© d’ĂȘtre exonĂ©rĂ©e de sanction totalement ou partiellement, en fonction notamment de son rang d’arrivĂ©e Ă  l’AutoritĂ©. Les perquisitions rĂ©alisĂ©es en France et en Allemagne par l’intermĂ©diaire de l’autoritĂ© allemande de concurrence, le Bundeskartellamt ont permis de rĂ©unir de nombreuses preuves de ces ententes. Elles ont Ă©tĂ© complĂ©tĂ©es par une instruction trĂšs approfondie. L’AutoritĂ© a disjoint du dossier en janvier 2010 une partie des pratiques concernant le secteur de la boulangerie artisanale. Ces pratiques continuent Ă  faire l’objet d’une instruction et donneront lieu Ă  une autre dĂ©cision ultĂ©rieurement. L’entente entre les meuniers allemands et français chacun reste chez soi » Les Ă©lĂ©ments du dossier ont permis d’établir que les meuniers français et allemands ont conclu entre eux un pacte de non-agression mutuelle dont l’objet Ă©tait de limiter l’accĂšs rĂ©ciproque Ă  leurs marchĂ©s nationaux respectifs et Ă  maĂźtriser les exportations franco-allemandes de farines en sachets en les maintenant Ă  un niveau dĂ©terminĂ© par avance 15 000 tonnes. Ils se sont rĂ©unis Ă  plusieurs reprises douze rĂ©unions afin de fixer les modalitĂ©s de cet accord. De plus, de maniĂšre plus ponctuelle, ils se sont rĂ©partis certains clients prĂ©sents sur le territoire français et ont convenu des principes de lissage de prix de la farine en sachets importĂ©s en France, aux fins de s’assurer du respect du quota convenu. La durĂ©e de l’infraction a pu ĂȘtre Ă©tablie pour 6 ans, de 2002 Ă  2008. Les sanctions infligĂ©es aux membres de cette entente ont Ă©tĂ© fixĂ©es aux niveaux suivants Bach MĂŒhle* 40 000 € France Farine* 8 295 000 € Grands Moulins de Paris* 11 834 000 € Grands moulins de Strasbourg* 9 890 000 € Axiane Meunerie* 19 927 000 € Bindewald** 2 602 000 € BliesmĂŒhle** 1 929 000 € Flechtorfer** 4 510 000 € Friessinger** 11 770 000 € Heyl** 2 051 000 € Mills United** 5 282 000 € SaalemĂŒhle** 297 000 € VK MĂŒhlen** 17 110 000 € Total 95 537 000 € *entreprise française **entreprise allemande Le meunier Werhahn 2Ăšme groupe meunier en Allemagne a Ă©tĂ© totalement exonĂ©rĂ© de sanction au titre de la clĂ©mence. Il encourait une sanction de 16,66 millions d’euros. Les sociĂ©tĂ©s France Farine et Bach MĂŒhle ont jouĂ© le rĂŽle de meneur elles ont vu leurs sanctions augmenter de 10%. La sociĂ©tĂ© Bindewald, qui au contraire, s’est comportĂ©e en franc-tireur a vu sa sanction - symĂ©triquement - rĂ©duite de 10%. Ce cartel constitue l’une des infractions les plus graves aux rĂšgles de concurrence, dans la mesure oĂč il confisque le bĂ©nĂ©fice que les consommateurs sont en droit d’attendre d’un fonctionnement concurrentiel de l’économie. La farine est un produit de base entrant dans la composition de nombreuses prĂ©parations culinaires faites Ă  domicile, ce qui en fait un produit de consommation courante indispensable. Le dommage aux consommateurs gĂ©nĂ©rĂ© par l’entente est donc d’autant plus important que la demande des consommateurs en farine en sachets est relativement peu Ă©lastique au prix compte tenu de l’absence de produits de substitution. Ce cartel a eu plusieurs consĂ©quences Il a favorisĂ© le cloisonnement des marchĂ©s de deux Etats membres de l’Union europĂ©enne France et Allemagne de taille significative, entravant ainsi directement l’interpĂ©nĂ©tration Ă©conomique voulue par le traitĂ© de l’Union europĂ©enne lui-mĂȘme. Il a mis les meuniers français Ă  l’abri de la concurrence des meuniers allemands et empĂȘchĂ© que ces derniers viennent animer la compĂ©tition sur le marchĂ© français. Il a ainsi confortĂ© l’entente que les meuniers français ont par ailleurs mis en Ɠuvre sur le territoire national au travers des sociĂ©tĂ©s communes France Farine et Bach MĂŒhle voir ci-dessous. Sur le marchĂ© de la moyenne et grande distribution comme sur le marchĂ© du hard discount, les meuniers français ont ainsi Ă©tĂ© en mesure de pratiquer des prix supra-concurrentiels et de se partager le marchĂ© français, les meuniers allemands s’abstenant de candidater de maniĂšre systĂ©matique et offensive aux appels d’offres, notamment, Ă  partir de la fin des annĂ©es 90, Ă  ceux du hard discount allemand Aldi, Lidl
. Ainsi protĂ©gĂ©s de la concurrence des meuniers allemands, plus compĂ©titifs, les meuniers français n’ont pas procĂ©dĂ© aux amĂ©liorations de leur outil de production qu’ils auraient Ă©tĂ© amenĂ©s Ă  faire s’ils avaient Ă©tĂ© confrontĂ©s au jeu normal de la concurrence. Les consommateurs français ont ainsi perdu l’opportunitĂ© d’acheter la farine Ă  des prix plus bas. L’entente entre meuniers français au travers des sociĂ©tĂ©s communes France Farine et Bach MĂŒhle le verrouillage du marchĂ© français La majoritĂ© des meuniers français ont fait le choix de se regrouper au sein de deux sociĂ©tĂ©s communes qui assurent, pour leur compte et Ă  titre de mandataire, la commercialisation de leur production Ainsi, France Farine, créée en 1965, assure, pour l’ensemble des meuniers actionnaires, la commercialisation de farine en sachets auprĂšs de la moyenne et grande distribution, principalement par le biais de la marque nationale Francine qu’elle a dĂ©veloppĂ©e et dont elle est propriĂ©taire. Pour plus de dĂ©tails sur France Farine, consulter la fiche 1 du dossier de presse De la mĂȘme façon, Bach MĂŒhle, créée en 1971, commercialise la farine des meuniers actionnaires auprĂšs des enseignes du hard discount comme Aldi, Ed, Lidl, qui procĂšdent gĂ©nĂ©ralement par voie d’appels d’offres au niveau national sur une base annuelle. Pour plus de dĂ©tails sur Bach MĂŒhle, consulter la fiche 1 du dossier de presse Les entreprises communes ne sont pas interdites de façon gĂ©nĂ©rale elles peuvent ĂȘtre le siĂšge de gains d’efficacitĂ© et contribuer Ă  rationaliser certains segments de production ou de commercialisation des produits. Mais en l’occurrence, France Farine et Bach MĂŒhle avaient pour objet rĂ©el une entente sur le prix de la farine et la rĂ©partition des clients entre les diffĂ©rents meuniers. L’AutoritĂ© de la concurrence a estimĂ© que, par son fonctionnement et son mode d’intervention, France Farine avait permis une vĂ©ritable organisation centralisĂ©e du marchĂ© de la farine, Ă©liminant toute forme de concurrence entre les meuniers, particuliĂšrement sur la farine de marque Francine. France Farine assurant elle-mĂȘme la commercialisation auprĂšs de la grande distribution de la farine en sachets produite par ses actionnaires/commettants, elle appliquait un prix de cession unique dĂ©terminĂ© en commun pour les produits commercialisĂ©s sous marque la Francine, ainsi que pour les farines en sachets sous marque de distributeurs ou celles dites premier prix ». Une fois la nĂ©gociation commerciale avec les clients de la grande distribution rĂ©alisĂ©e, France Farine procĂšdait elle-mĂȘme Ă  la rĂ©partition des commandes reçues. Cette rĂ©partition Ă©tait effectuĂ©e, par principe, selon une clĂ© de rĂ©partition fixe elle transmettait la commande au meunier le plus proche du site de commande ». Dans les faits, cette clĂ© de rĂ©partition basĂ©e sur l’implantation territoriale des sites d’ensachage de chaque commettant Ă©quivalait Ă  la dĂ©signation de zones gĂ©ographiques prĂ©-attribuĂ©es pour chacun d’entre eux. De la mĂȘme maniĂšre, l’AutoritĂ© de la concurrence a considĂ©rĂ© que les modalitĂ©s d’organisation et de fonctionnement de Bach MĂŒhle ont permis aux meuniers qui en sont actionnaires de pratiquer un prix unique pour la vente de farine en sachets aux enseignes du hard discount, d’aligner leur politique commerciale et de se rĂ©partir Ă  la fois les clients et les volumes des livraisons. Au total, sept meuniers sont sanctionnĂ©s pour un montant de 146,9 millions d’euros Axiane Meunerie 44 032 000 € Euromill Nord 35 205 000 € Grands Moulins de Paris 24 605 000 € Grands Moulins Storione 95 000 € Grands Moulins de Strasbourg 18 933 000 € Minoteries Cantin 23 622 000 € Moulins Soufflet 393 000 € Total 146 885 000 € L’AutoritĂ© a relevĂ© la gravitĂ© de cette entente qui a permis aux meuniers français en cause de manipuler les principaux paramĂštres de la concurrence prix, marque, allocations des clients et des marchĂ©s ainsi que de la production, causant aux consommateurs français un dommage important notamment du fait de sa durĂ©e trĂšs longue. Joint aux autres Ă©lĂ©ments des pratiques sanctionnĂ©es, et en particulier la protection du marchĂ© français Ă  l’égard des importations allemandes, ceci explique que l’ensemble du marchĂ© ait Ă©tĂ© verrouillĂ© pour prĂ©server les prix Ă©levĂ©s rendus possibles par le biais de France Farine pour la farine en sachets vendue Ă  la grande et moyenne distribution, les entreprises en cause ont mis en place un mĂ©canisme anticoncurrentiel analogue par le biais de l’entreprise commune Bach MĂŒlhe s’agissant des enseignes du hard discount. L’ensemble du marchĂ© a ainsi Ă©tĂ© maĂźtrisĂ©, depuis le segment du hard discount jusqu’à celui de la grande et moyenne distribution et l’ensemble des segments du secteur de la farine en sachets a Ă©tĂ© concernĂ© marques nationales et de distributeurs, premier prix et hard discount. ConformĂ©ment au communiquĂ© relatif Ă  la dĂ©termination des sanctions adoptĂ© le 16 mai 2011, l’AutoritĂ© a tenu compte des difficultĂ©s financiĂšres de Grands Moulins de Strasbourg et a rĂ©duit ses sanctions pour tenir compte de sa capacitĂ© contributive. D’autres procĂ©dures sont en cours concernant le secteur de la meunerie en Europe Allemagne, Pays-Bas, Belgique.

Lefait d’une entreprise en situation offensive qui veut Ă©tendre sa part de marchĂ© au dĂ©triment de concurrents potentiels ou existants. ConcrĂštement, les prix prĂ©dateurs sont des prix de vente

Selon une publication la FĂ©dĂ©ration professionnelle des entreprises du sport et des loisirs FPS portant sur l’annĂ©e 2014, le marchĂ© de la distribution d’articles de sport en France pĂšse plus de 10 milliards d’euros, en croissance de 3,5% par rapport Ă  2013. Quelles sont les opportunitĂ©s d’entreprendre sur ce marchĂ© ? Le commerce d’articles de sport est en pleine forme. En progression constante depuis plusieurs annĂ©es, il figure parmi les secteurs les plus dynamiques du commerce de dĂ©tail et aussi parmi ceux qui ont le mieux rĂ©sister Ă  la crise. Ce sont les enseignes et magasins indĂ©pendants spĂ©cialisĂ©s qui en profitent le plus. Ils reprĂ©sentent environ 80% du marchĂ© qui reste cependant trĂšs largement dominĂ© par les grands rĂ©seaux que sont l’incontournable Decathlon et ses challengers Intersport, Go Sport et Sport 2000. Les grandes surfaces alimentaires, les grands magasins, les boutiques de prĂȘt-Ă -porter ou de chaussures ou encore la VPC et internet occupent les 20% restants. La vente d’articles de sport prĂ©sente donc de belles opportunitĂ©s pour les entrepreneurs qui, pour se faire une place sur ce marchĂ©, ont tout intĂ©rĂȘt Ă  rejoindre une grande enseigne ou Ă  faire valoir une forte spĂ©cialisation. Focus sur les 4 plus grosses enseignes Decathlon survole le marchĂ©, Intersport se pose en sĂ©rieux challengers, affichant une dynamique insolente, quand Go Sport et Sport 2000 tirent un peu la langue tout en s’accrochant au wagon. Decathlon le champion toutes catĂ©gories 300 magasins / 3,1Md€ de CA[1] Leader incontestĂ© du marchĂ© français des articles de sport et de loisirs, Decathlon accapare prĂšs de 30% de part de marchĂ©, rĂ©alisant 3,1Md€ de CA 9,1Md€ dans la trentaine de pays oĂč l’enseigne est prĂ©sente. La force de Decathlon, depuis 40 ans, consiste Ă  gĂ©rer ses affaires en interne. Ne cherchez pas Ă  devenir franchisĂ© Decathlon le groupe, non cĂŽtĂ© en bourse et dirigĂ© par la famille Mulliez Auchan, Leroy Merlin, Kiabi, etc. se dĂ©veloppe exclusivement en propre. Son catalogue produits, composĂ© essentiellement de ses propres marques, est la parfaite illustration de cette politique. En commercialisant ses propres marques, le groupe maitrise ainsi avec finesse l’intĂ©gralitĂ© de sa chaine de production, jusqu’au consommateur final, proposant un positionnement qualitĂ©/prix imbattable. Si, en 2015, Decathlon observe un ralentissement de croissance sur le marchĂ© français – notamment dĂ» Ă  un dĂ©veloppement nul en termes de nouveaux magasins, le groupe enregistre tout de mĂȘme 2,5% de hausse de CA et, surtout, dĂ©veloppe massivement sa prĂ©sence sur les marchĂ©s internationaux qui gĂ©nĂšrent aujourd’hui 65% de son chiffre d’affaires total 9,1Md€, en hausse de 12%. Aujourd’hui Decathlon compte prĂšs de 1100 magasins dans 30 pays. En France, l’enseigne est reprĂ©sentĂ©e par quelque 300 unitĂ©s et devrait ouvrir 6 nouveaux magasins en 2016
 en propre. Intersport le 1er challenger 600 magasins / 1,5Md€ de CA[1] Dans la roue du champion, Intersport se positionne en premier concurrent sĂ©rieux avec 18% de part de marchĂ©. Le leader mondial de la distribution d’articles de sport – avec 5800 magasins dans 63 pays, affiche surtout une croissance exceptionnelle dans l’Hexagone. Pour faire face Ă  la stratĂ©gie de Decathlon, Intersport travaille Ă  Ă©toffer son catalogue de marques propres qui reprĂ©sentent aujourd’hui 20% de son chiffre d’affaires contre 15% en 2010. A terme, Intersport souhaite arriver Ă  un rapport de 25%-75% entre ses marques distributeurs et les marques internationales. L’enseigne a Ă©galement fortement dĂ©veloppĂ© son rĂ©seau de magasins avec pas moins d’une centaine d’ouvertures entre 2010 et 2015 et encore une vingtaine prĂ©vue sur l’annĂ©e 2016. En 2015 et Ă  pĂ©rimĂštre comparable, Intersport affiche une croissance de chiffre d’affaires Ă  5,3%, nettement supĂ©rieure Ă  celle de Decathlon. En l’espace de 5 ans, entre 2010 et 2015, Intersport a ainsi gagner 5 points de parts de marchĂ©, essentiellement aux dĂ©pends de Go Sport et Sport 2000. Enseigne du commerce associĂ©, Intersport est un groupement coopĂ©ratif. Aussi il est possible d’ouvrir un magasin Intersport pour peu de disposer de DĂ©couvrez comment ouvrir un magasin Intersport Go Sport s’accroche Ă  la 3e marche 500 magasins / 680M€ de CA[1] Filiale du groupe Rallye, le groupe Go Sport – qui comprend les rĂ©seaux Go Sport et Courir, semble renouer avec la croissance aprĂšs plusieurs annĂ©es de disette. En 2015, le groupe affiche mĂȘme une belle progression de 3,2% de de chiffre son chiffre d’affaires Ă  pĂ©rimĂštre comparable aprĂšs plusieurs annĂ©es de baisse. Certes, ce ne sont pas les 5,3% affichĂ©s par Intersport mais cette performance est remarquable Ă  deux titres elle est meilleure que celle de Decathlon et, surtout, elle illustre la nouvelle dynamique du groupe aprĂšs plusieurs annĂ©es de flottement. Et si le groupe Go Sport sort la tĂȘte de l’eau c’est notamment grĂące aux bonnes performances de son enseigne Courir. ReprĂ©sentĂ©e par plus de 200 magasins, Courir a su s’imposer comme une enseigne de rĂ©fĂ©rence sur le marchĂ© de la basket tendance. Elle affiche une belle dynamique, salvatrice pour l’ensemble du groupe. Et le succĂšs de Courir donne de nouvelles idĂ©es Ă  Go Sport. Le groupe vient de lancer Bike +, enseigne spĂ©cialisĂ©e dans l’univers du vĂ©lo qui, aprĂšs le running, reprĂ©sente les plus belles perspectives de dĂ©veloppement. L’affiliation est Ă©galement un des leviers sur lequel s’appuie Go Sport pour redynamiser ses rĂ©seaux. Ainsi le rĂ©seau Go Sport est passĂ© de 7 Ă  33 magasins affiliĂ©s entre 2014 et aujourd’hui et le rĂ©seau Courir, initialement exclusivement dĂ©veloppĂ© en propre, compte aujourd’hui 25 magasins affiliĂ©s. Ses deux autres enseignes, Twinner et Bike+, sont exclusivement dĂ©veloppĂ©es en intĂ©grĂ©. DĂ©couvrez comment ouvrir un magasin Go Sport ou comment ouvrir un magasin Courir Sport 2000 l’outsider 465 magasins dont 220 en montagne / 580M€ de CA[1] Pas de MDD chez Sport 2000 qui mise Ă  100% sur les marques pour, justement, se dĂ©marquer. L’idĂ©e est simple face Ă  la politique de marques propres de Decathlon, Sport 2000 mise sur son expertise dans la sĂ©lection de marques internationales. L’enseigne se dĂ©finit elle-mĂȘme comme sĂ©lectionneur de marque ». Une dĂ©marche qui lui permet de se positionner comme expert auprĂšs d’un public de sportifs avertis en quĂȘte de produits techniques et d’une haute qualitĂ© de conseil. Mais Sport 2000 rĂ©alise ses plus belles marges sur les produits dĂ©rivĂ©s et essentiellement le sportwear qui, paradoxalement, s’adresse Ă  tous publics. Tout comme Intersport, Sport 2000 est Ă©galement une enseigne du commerce associĂ© dĂ©veloppĂ©e sur le mode coopĂ©ratif. Le groupement s’est bien essayĂ© au succursalisme entre 2008 et 2010. Une expĂ©rience qui s’est soldĂ©e par un cuisant Ă©chec 25 ouverture pour
 25 fermetures, entrainant l’explosion de sa dette et le dĂ©but de plusieurs annĂ©es difficiles. Aujourd’hui, autour de son plan CAP 2016, Sport 2000 remonte la pente. RĂ©affirmant son positionnement de commerçant de proximitĂ©, le groupement profite d’un rééchelonnement de sa dette, renĂ©gociĂ©e en 2015, qui lui permet d’engager les investissements nĂ©cessaires Ă  sa mĂ©tamorphose. Une Ă©quipe composĂ©e des 20 plus importants adhĂ©rents a Ă©tĂ© créée pour tester de nouvelles mĂ©thodes commerciales et accompagner la modernisation des magasins du rĂ©seau. Ces initiatives portent leurs fruits, Sport 2000 s’inscrit dans une nouvelle dynamique de dĂ©veloppement qui sĂ©duit les entrepreneurs, sensibles aux forces du concept, le seul proposant une alternative profondĂ©ment diffĂ©rente Ă  Decathlon. DĂ©couvrez comment ouvrir un magasin Sport 2000 En rĂ©sumĂ©, s’il n’est pas possible d’ouvrir un Decathlon en franchise ou sous toute autre forme de commerce organisĂ©, ses challengers permettent eux d’entreprendre Ă  leurs cĂŽtĂ©s en affiliation pour Go Sport et Courir, en coopĂ©rative pour Intersport et Sport 2000. Quelques alternatives intĂ©ressantes pour entreprendre dans le sport Si ces quatre enseignes dominent outrageusement le marchĂ© avec une offre globale, d’autres acteurs montent en puissance comme dans le domaine de la chaussure et du sportwear. Depuis quelques annĂ©es, des marques comme Adidas, Nike, Columbia ou encore Skechers essaiment leur propres magasins. Le rĂ©seau Columbia, notamment, recherche activement des entrepreneurs pour s’implanter Ă  Lyon, Strasbourg, Annecy et Paris. Pour plus d’informations, rendez-vous sur la fiche franchise Columbia Sportswear. Toujours dans le domaine de l’outdoor, Aigle s’impose aussi comme une belle enseigne Ă  Ă©tudier pour qui veut entreprendre sur ce marchĂ©. RenommĂ©e pour ses bottes en caoutchouc, Aigle propose aujourd’hui une collection Ă©tendue d’articles de prĂȘt-Ă -porter estampillĂ©s Outdoor Lifestyle. DĂ©couvrez comment ouvrir une boutique Aigle en franchise. Le succĂšs toujours plus marquĂ© du running offre Ă©galement de belles opportunitĂ©s, si les plus grands se sont positionnĂ©s sur ce marchĂ©, une des clĂ©s pour rĂ©ussir est l’hyperspĂ©cialisation. C’est ce que proposent des rĂ©seaux comme Sobhi Sport, l’enseigne du marathonien Noureddine Sobhi spĂ©cialisĂ©e dans la course Ă  pied et la randonnĂ©e. Autre marchĂ© Ă  fort potentiel, le vĂ©lo se dĂ©veloppe Ă  vive allure, notamment dans les grandes mĂ©tropoles qui s’orientent toujours plus vers une mobilitĂ© verte. Sur ce marchĂ© on retrouve de belles enseignes comme Cyclable ou Newteon, spĂ©cialiste de la mobilitĂ© Ă©lectrique. Karanta aussi a choisi l’hyperspĂ©cialisation pour dĂ©velopper son concept de magasin d’articles de sport. L’enseigne strasbourgeoise a ouvert en 2011 sa 1re boutique exclusivement dĂ©diĂ©e au tennis. Un positionnement payant, couronnĂ© de succĂšs, qui pousse le rĂ©seau Ă  s’ouvrir aux entrepreneurs indĂ©pendants en 2014 Ă  travers un contrat de partenariat. DĂ©couvrez comment ouvrir une boutique Karanta. [1]Chiffres 2015, source enseignes lujOS.
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