CĂŽtĂ©jardin. De Monet Ă  Bonnard. Lieu. MusĂ©e des impressionnismes - Giverny . Date. Du jeudi 01 avril 2021 au lundi 01 De StaĂ«l : 10 expositions Ă  ne pas manquer cet Ă©tĂ© . Cet Ă©tĂ©, le MusĂ©e des impressionnismes fait dialoguer les toiles des impressionnistes et des nabis. Il y a, Ă  premiĂšre vue, peu de points communs entre la douceur de vivre qui se dĂ©gage des dĂ©licieux paysages printaniers peints par Monet ou Pissarro et l’atmosphĂšre inquiĂ©tante de ce square reprĂ©sentĂ© en 1890 par Vuillard Le Banc rose ou de ce Verger Ă  l’Ermitage de Maurice Denis, sur lesquel on sent souffler un vent glacial. MalgrĂ© un fil conducteur parfois tĂ©nu, des correspondances se dessinent, autour des promeneuses mĂ©lancoliques ou de la luxuriance vĂ©gĂ©tale. On ne se lasse pas de dĂ©ambuler dans Le Jardin de Bonnard, prĂȘtĂ© par le MusĂ©e de l’abbaye Ă  Saint-Claude Jura, de voir des fillettes se disputant une balle croquĂ©es par Renoir, ou de s’immerger dans les NymphĂ©as avec rameaux de saule de Monet, dont on peut aller admirer la maison et le foisonnant jardin situĂ© Ă  deux pas. Jusqu’au 1er
DeMonet Ă  Bonnard. : MusĂ©e des Impressionnismes, Giverny. PassĂ©s event. 1 Avril - 1 Novembre 2021. PrĂ©sentation. ƒuvres. Open a larger version of the following image in a popup: L’exposition rassemblera une centaine de peintures, dessins et d’estampes afin d’illustrer la reprĂ©sentation du jardin par les peintres impressionnistes et
Claude Monet s’installe Ă  Giverny en 1883. Le village attire rapidement un cercle de peintres amĂ©ricains dĂ©sireux de mettre en application des principes impressionnistes. Un siĂšcle plus tard, un homme d’affaires amĂ©ricain et grand collectionneur font revenir ces Ɠuvres amĂ©ricaines sur le lieu de leur crĂ©ation... La vocation du musĂ©e est de mettre en lumiĂšre les origines de l'impressionnisme, ainsi que sa diversitĂ© gĂ©ographique, son histoire, notamment la colonie de Giverny et sa diffusion internationale, et ses rĂ©percussions sur l'art actuel. LemusĂ©e des impressionnismes de Giverny nous offre un peu de douceur bucolique en ce printemps somme toute assez maussade ! Pour sa rĂ©ouverture, le musĂ©e voisin de la Maison de Monet nous invite Ă  un moment d’évasion champĂȘtre grĂące Ă  son expo « CĂŽtĂ© jardin. De Monet Ă  Bonnard » qui nous prĂ©sente une centaine d’Ɠuvres sur le thĂšme des jardins impressionnistes

Matisse Ă  Corte, VelĂĄzquez Ă  OrlĂ©ans, la famille Giacometti Ă  Saint-Paul de Vence... Notre sĂ©lection d'expositions Ă  voir en rĂ©gions cet musĂ©e de Corte expose les Ɠuvres rĂ©alisĂ©es par Matisse en Corse, la Fondation Maeght s'intĂ©resse aux cinq artistes de la famille Giacometti, Jeff Koons est toujours au Mucem, les jardins des impressionnistes et des nabis sont Ă  Giverny... Quinze expositions Ă  voir en rĂ©gions cet Ă©tĂ©. Sur les traces du "Saint Thomas" de VelĂĄzquez Ă  OrlĂ©ans Le musĂ©e des Beaux-arts d'OrlĂ©ans retrace l'histoire du Saint Thomas de VelĂĄzquez, joyau des collections françaises, peint en 1620 quand le peintre avait 20 ans et identifiĂ© comme un tableau du maĂźtre en 1920 par l'historien de l'art Roberto Longhi. L'exposition replace le tableau au cƓur de ses sources et de son contexte de crĂ©ation, avec des Ɠuvres de Jusepe de Ribera, Francisco Pacheco, Luis TristĂ n... Un nouveau tableau, un Saint Simon qui pourrait ĂȘtre aussi un des apĂŽtres de VelĂĄzquez et de son atelier, vient de s'inviter dans l'exposition jusqu'au 14 novembre 2021. Jeff Koons au Mucem Le Mucem expose 19 Ɠuvres de Jeff Koons issues de la collection Pinault, des piĂšces cĂ©lĂšbres comme Balloon Dog, Lobster ou Dutch Couple qui retracent le parcours du plasticien amĂ©ricain et dialoguent avec les objets des collections d'art populaire du musĂ©e marseillais. Une prĂ©sentation conçue en collaboration avec l'artiste jusqu'au 18 octobre 2021. Zao Wou-Ki Ă  l'HĂŽtel de Caumont Ă  Aix-en-Provence 80 Ɠuvres de Zao Wou-Ki sont exposĂ©es Ă  l'HĂŽtel de Caumont Ă  Aix-en-Provence, huiles, aquarelles et encres de Chine, oĂč l'artiste d'origine chinoise explore d'abord le thĂšme de la lumiĂšre diurne et nocturne, puis travaille sur le vide et le plein, avant une phase plus sombre. Avec toujours l'objectif de "donner Ă  voir" ce qui ne se voit pas et qui habite "l'espace du dedans" jusqu'au 10 octobre 2021. Face Ă  Arcimboldo au Centre Pompidou-Metz Le Centre Pompidou-Metz rend hommage Ă  Arcimboldo 1527-1593, Ă  travers le regard d'artistes comme James Ensor, Hannah Höch, Pablo Picasso, RenĂ© Magritte, Francis Bacon, Cindy Sherman... Une exposition qui entend montrer combien les rĂ©flexions du cĂ©lĂšbre peintre lombard de visages composĂ©s de lĂ©gumes ou d'objets ont irriguĂ© l'histoire de l'art jusqu'au 22 novembre 2021. La Corse de Matisse au musĂ©e de Corte À la suite de l'acquisition par la collectivitĂ© de Corse en 2019 du tableau La Mer en Corse d'Henri Matisse 1869-1954, le musĂ©e de la Corse de Corte propose une exposition sur le sĂ©jour du peintre dans l'Ăźle en 1898 il y dĂ©couvre la MĂ©diterranĂ©e, sa lumiĂšre et ses couleurs et y peint 55 tableaux en six mois. Une vingtaine des ces toiles, ainsi que des dessins, sont prĂ©sentĂ©es, dont de nombreuses Ɠuvres jamais montrĂ©es au public du 24 juillet au 30 dĂ©cembre 2021. Les jardins des impressionnistes et des nabis au musĂ©e des Impressionnismes de Giverny "CĂŽtĂ© jardin, de Monet Ă  Bonnard" rassemble une centaine de peintures, dessins, estampes et photographies qui illustrent la "sensibilitĂ©" au jardin, la vision diffĂ©rente qu'en ont les artistes impressionnistes et nabis, de Renoir Ă  Monet, de Vuillard Ă  Bonnard, en passant par Sisley et Pissarro, Maurice Denis ou Paul SĂ©rusier. Leur Ă©vocation du jardin est prĂ©sentĂ©e Ă  travers les thĂšmes de l'espace, de l'absence, des rĂȘveries, des jardins publics, des jardins luxuriants au musĂ©e des Impressionnismes de Giverny, dans l'Eure, jusqu'au 1er novembre 2021. Yan Pei-Ming au musĂ©e Unterlinden de Colmar Le musĂ©e Unterlinden de Colmar prĂ©sente 60 tableaux et dessins de Yan Pei-Ming, peintre contemporain connu pour ses grands tableaux souvent monochromes. 40 ans de crĂ©ation, depuis ses dessins de jeunesse, puis les portraits de Mao et de son pĂšre, de Bouddha, ses autoportraits, des paysages, pour finir avec une Ɠuvre créée pour l'exposition dans le contexte du deuxiĂšme confinement, PandĂ©mie 2020, en Ă©cho au Retable d'Issenheim conservĂ© au musĂ©e exposition prolongĂ©e jusqu'au 11 octobre 2021. SalammbĂŽ, l'histoire du plus fou des romans de Flaubert au musĂ©e des Beaux-Arts de Rouen À l'occasion du bicentenaire de la naissance de Gustave Flaubert, l'exposition "SalammbĂŽ Fureur ! Passion ! ElĂ©phants", au musĂ©e des Beaux-Arts de Rouen, dĂ©voile au travers d'une riche somme de documents, archives, objets archĂ©ologiques, peintures, sculptures, films ou photographies, l'incroyable Ă©popĂ©e d'un roman "phĂ©nomĂšne" dont la portĂ©e a traversĂ© le temps jusqu'Ă  nous, et n'a cessĂ© d'inspirer de nombreux artistes depuis sa publication en 1862 jusqu'au 19 septembre 2021. L'autoportrait de CĂ©zanne Ă  Bonnard au musĂ©e Bonnard du Cannet Autour d’un important ensemble d’autoportraits de Pierre Bonnard, le musĂ©e Bonnard du Cannet Alpes-Maritimes expose les autoportraits de plus de vingt artistes, pour montrer comment au XXe siĂšcle l'autoportrait a Ă©tĂ© prĂ©texte Ă  tĂ©moigner de la diversitĂ© de la sociĂ©tĂ© contemporaine, et devient matiĂšre Ă  exprimer son identitĂ© intĂ©rieure, ses doutes, ses dĂ©sirs, ses fantasmes, au-delĂ  de la reprĂ©sentation physique. Avec, entre autres, des Ɠuvres de Balthus, Bonnard, CĂ©zanne, Chagall, Maurice Denis, Henri Goetz, Matisse, Picasso, Roussel, Tal Coat, Van Dongen, Vuillard... jusqu'au 3 octobre 2021. Les Giacometti une famille de crĂ©ateurs, Ă  la Fondation Maeght La Fondation Maeght de Saint-Paul-de-Vence Alpes-Maritimes rĂ©unit les cinq artistes suisses de la famille Giacometti Alberto le plus cĂ©lĂšbre, son frĂšre Diego le designer, leur pĂšre le peintre Giovanni, Augusto leur cousin, prĂ©curseur de l'art non figuratif, et leur plus jeune frĂšre Bruno, architecte. L'exposition met l'accent sur la relation intime de chacun d'eux avec leur village natal, Stampa jusqu'au 14 novembre 2021. La Revue Noire aux Abattoirs de Toulouse Les Abattoirs de Toulouse rendent hommage Ă  la Revue Noire qui, dans les annĂ©es 1990, a rĂ©vĂ©lĂ© le dynamisme et la modernitĂ© de la crĂ©ation en Afrique et aussi dans la CaraĂŻbe et l'ocĂ©an Indien, des arts plastiques Ă  la mode, de la littĂ©rature au cinĂ©ma, de la photographie au design et Ă  la danse. L'exposition revient sur dix ans de travail du trimestriel, avec une sĂ©lection d'Ɠuvres d'art et 300 images de 28 photographes africains jusqu'au 29 aoĂ»t 2021. Les peintres caravagesques de la collection Longhi au MusĂ©e des Beaux-Arts de Caen Le musĂ©e des Beaux-Arts de Caen rend hommage Ă  Roberto Longhi, spĂ©cialiste des Ɠuvres caravagesques et aussi collectionneur et dessinateur. Il prĂ©sente une cinquantaine d'Ɠuvres de Carlo Saraceni, Battistello Caracciolo, Orazio Borgianni, Matthias Stomer, Giovanni Lanfranco, Mattia Preti, Jusepe de Ribera, ou Valentin de Boulogne, et le fameux Jeune Garçon mordu par un lĂ©zard, de Caravage de la collection Longhi, ainsi qu'une vingtaine de dessins de la main de l'historien de l'art jusqu'au 17 octobre 2021. Noir et blanc dans la collection Pinault au Couvent des Jacobins de Rennes En photographie mais aussi dans la peinture, la sculpture, le dessin, la vidĂ©o et la mode, l'exposition du Couvent des Jacobins de Rennes prĂ©sente une centaine d'Ɠuvres de la collection de François Pinault créées par 57 artistes en noir et blanc, excluant la sĂ©duction de la couleur jusqu'au 29 aoĂ»t 2021. Les "eaux troublĂ©es" d'Edward Burtynsky au Pavillon populaire de Montpellier Le Canadien Edward Burtynsky explore avec ses photographies en grand format l'influence des hommes et de la civilisation sur le paysage, rĂ©vĂ©lant une nouvelle beautĂ© qui n'est pas naturelle. Il crĂ©e une tension entre cette beautĂ© et la rĂ©alitĂ© de la situation dramatique qu'elle dĂ©crit, dĂ©masquant l'ambiguĂŻtĂ© entre l'objectivitĂ© du travail documentaire et la revendication esthĂ©tique. Eaux polluĂ©es, mers de serres en plastique, paysages dĂ©vastĂ©s, ses images sont Ă  voir au Pavillon populaire de Montpellier jusqu'au 26 septembre 2021. Guillermo Kuitca au LaM de Villeneuve-d'Ascq Vingt ans aprĂšs sa derniĂšre exposition en France, Ă  la Fondation Cartier, le LaM de Villeneuve-d'Ascq Nord expose 40 ans de crĂ©ation de l'artiste argentin Guillermo Kuitca, dessins, peintures, installations, pour la plupart jamais montrĂ©es en Europe. Figure centrale de la crĂ©ation en AmĂ©rique Latine, il s'est intĂ©ressĂ© aux arts de la scĂšne, aux plans de villes et cartes gĂ©ographiques, avant d'Ă©voluer vers l'installation tout en restant attachĂ© Ă  l'expression picturale jusqu'au 26 septembre 2021.

Louvrage offre une promenade au coeur des jardins impressionnistes et nabis de 1860 Ă  1940. Le catalogue suit le cheminement de l'exposition, selon une approche thĂ©matique et chronologique des annĂ©es 1860 aux annĂ©es 1940 : une centaine de peintures, photographies, dessins et estampes explore la recherche de la nature en ville par les impressi A l’occasion des JournĂ©es europĂ©ennes du patrimoine, dĂ©couvrez l’exposition CĂŽtĂ© jardin. De Monet Ă  Bonnard » en compagnie de nos mĂ©diateurs !Public Adulte, FamilleDurĂ©e 1hTarif Gratuit © Laurent LachĂšvre Laissez-vous guider ! DĂ©couvrez l’exposition CĂŽtĂ© jardin. De Monet Ă  Bonnard » Ă  travers l’Ɠil expert de nos mĂ©diateurs. Ils vous rĂ©vĂ©leront les grandes idĂ©es et les petits secrets des Ɠuvres des peintres impressionnistes et nabis, d’Auguste Renoir Ă  Claude Monet et d’Édouard Vuillard Ă  Pierre Bonnard. Gratuit, sur inscription obligatoire, dans la limite des places disponibles. Je m’inscris Ă  la visite guidĂ©e Cela peut aussi vous intĂ©resserToutes les activitĂ©s CĂŽtĂ©Jardin. De Monet Ă  Bonnard Exposition 2021 Ă  Giverny, MusĂ©e des Impressionnismes Du 19 mai au 1er novembre 2021 Cette exposition d'une centaine de
PubliĂ© le 20 juillet 2021, par Marie-Laure Castelnau Voici des jardins, des fleurs, des terrasses, et puis voici une exposition, rien que pour vous ! ComposĂ©e, comme un immense bouquet, d’une centaine de peintures, dessins, estampes et photographies d’artistes impressionnistes et nabis, elle invite Ă  une Ă©vocation, rafraĂźchissante et inspirante, plutĂŽt qu’à une argumentation sur la construction des jardins. De Renoir Ă  Monet, de Vuillard Ă  Bonnard, le parcours thĂ©matique et chronologique raconte la sensibilitĂ© de chacun de ces artistes face au jardin, leurs visions complĂ©mentaires ou contraires, leurs influences. RassemblĂ©es autour de thĂšmes poĂ©tiques comme espaces indĂ©cis », absences », rĂȘveries », jeux et squares », les Ɠuvres, venues principalement de musĂ©es français ou de collections privĂ©es, se rĂ©pondent. Bonnard occupe une place importante avec quelques perles comme La Partie de croquet 1892, mais la surprise vient de Sisley, plus connu pour ses marines, ou de Pissarro, plus cĂ©lĂšbre pour ses scĂšnes de paysans. Son tableau Jardin et poulailler chez Octave Mirbeau, peint en 1892, est un vĂ©ritable hommage au vĂ©gĂ©tal, Ă  la nature foisonnante et luxuriante. De son cĂŽtĂ©, Vuillard nous enchante avec sa Fillette au cerceau ou son Banc rose 1890, tandis que Caillebotte nous transporte avec son Parterre de marguerites 1893. Les tableaux des nabis se font quant Ă  eux souvent remarquer par leur dimension religieuse ou littĂ©raire. Ainsi, dans Matin de PĂąques 1892, Maurice Denis raconte l’Évangile, lorsque Marie Madeleine se rend au tombeau du Christ. Une section entiĂšrement consacrĂ©e Ă  la photographie rĂ©unit des Ă©preuves d’époque du jardin de Claude Monet Ă  Giverny. ImaginĂ©e par les commissaires pendant le premier confinement pour faire du bien » Ă  leurs visiteurs enfermĂ©s, cette ode Ă  la nature et Ă  ses bienfaits est une rĂ©ussite. Marie-Laure Castelnau MusĂ©e des Impressionnismes,Giverny 27, tĂ©l. 02 32 51 94 1er novembre
CĂŽtĂ©jardin. De Monet Ă  Bonnard - Catalogue d'exposition L'ouvrage offre une promenade au cƓur des jardins impressionnistes et nabis de 1860 Ă  1940. vue panoramique du village de Giverny Dans les pas de Claude Monet Giverny et le Temple-sur-Lot sont Ă©loignĂ©s de plus de 600 km. Pas commode de les rĂ©unir dans la mĂȘme escapade. Pourtant, les amoureux de Claude Monet doivent absolument dĂ©couvrir l’une et l’autre. Giverny, bien sĂ»r, dans l’Eure, lieu de rĂ©sidence du peintre et de ses fameux jardins. L’occasion pour les camping-caristes qui viennent de loin de remonter le cours de la Seine. Mais aussi Le Temple-sur-Lot, plus prĂ©cisĂ©ment le jardin Latour-Marliac Lot-et-Garonne, oĂč le maĂźtre de l’impressionnisme commandait ses nĂ©nuphars. Le peintre impressionniste Claude Monet 1840-1926 s’installe Ă  Giverny en 1883. Quelques travaux, et la maison peut accueillir sa nombreuse famille, deux enfants nĂ©s d’un premier mariage et les six enfants de sa seconde Ă©pouse. Entrons dans l’intimitĂ© du peintre Au rez-de-chaussĂ©e, sur la gauche, un petit salon bleu communique avec une piĂšce nommĂ©e l’épicerie » oĂč Ă©taient entreposĂ©s thĂ©s et Ă©pices venus des quatre coins du monde. Sur les murs, des estampes japonaises dont le peintre Ă©tait un ardent collectionneur. À droite de l’entrĂ©e, la vaste salle Ă  manger, peinte de deux tons de jaune, appelle le soleil. La cuisine adjacente joue sur les bleus comme les carreaux de faĂŻence de Rouen qui encadrent une solide cuisiniĂšre en fonte et habillent la cheminĂ©e. Descendons quelques marches pour dĂ©couvrir son premier atelier avant que le peintre ne travaille dans un autre bĂątiment. LibĂ©rĂ©e des pinceaux et des chevalets, cette immense piĂšce devient un salon convivial, meublĂ© de canapĂ©s confortables. Une soixantaine de reproductions Ă  l’identique des peintures du maĂźtre sont accrochĂ©es telles qu’elles l’étaient de son vivant. Buste et lampe de bronze, secrĂ©taire et guĂ©ridon baignent dans une lumineuse clartĂ©. L’étage, les chambres de Claude Monet et de sa famille. le premier atelier Ă  Giverny de Claude Monet Les jardins une source d’inspiration Les deux jardins de Monet sont indissociables de son oeuvre. L’un devant la maison est appelĂ© Clos normand », l’autre est un jardin d’eau d’inspiration japonaise que l’on rejoint en empruntant un petit souterrain. Claude Monet est un peintre jardinier », un passionnĂ© d’horticulture. Lorsqu’il a commencĂ© son jardin, il a bĂȘchĂ©, binĂ©, sarclĂ© et semĂ© ses plantes et ses fleurs. Il a rĂ©veillĂ© une nature endormie plantant des graines comme autant de couleurs qui vont Ă©clore. De Giverny Ă  Pont-de-l’Arche De Giverny nous vous invitons Ă  pousser un peu la dĂ©couverte en remontant la Seine. La route belle passe par Les Andelys, village alangui dans une ample courbe du fleuve surveillĂ©e par les vestiges du ChĂąteau Gaillard, une fortification de Richard Coeur de Lion. Suivre la D313 et rouler par endroits sous le large front des falaises. On passe par AndĂ©. Son parc, inscrit au Patrimoine historique, sauvegarde le dernier moulin pendant du XIIe siĂšcle dont l’énorme roue est suspendue au-dessus de l’eau. Ce parc immense est rĂ©gi par une association culturelle qui encourage les arts, les lettres et la science et propose spectacles et concerts. Quelques RepĂšres pour du Tourisme Infos ‱ Agence de dĂ©veloppement touristique de l’Eure TĂ©l. 02 32 62 04 27 – eure tourisme ‱ Office de tourisme de Nouvelle Normandie Secteur Giverny/Les Andelys TĂ©l. 02 32 51 39 60 cape-tourisme ‱ Office de tourisme Seine-Eure Secteur And /Poses/ Pont-de-l’Arche TĂ©l. 02 32 40 04 41 – tourisme-seine-eure ‱ Fondation Claude Monet. Tous les jours, du 1er avril au 1er novembre. TĂ©l. 02 32 51 28 21 – fondation-monet A cĂŽtĂ© exposition CĂŽtĂ© Jardin, de Monet Ă  Bonnard, juqu’au 1/11/21. MusĂ©e des Impressionnismes, 99 rue Claude Monet. TĂ©l. 02 32 51 94 65 – mdig ‱ Le Moulin d’AndĂ©. Visite toute l’annĂ©e, uniquement le samedi, ou lors d’une manifestation culturelle. TĂ©l. 02 32 59 90 89 –moulinande ‱ Visite commentĂ©e du Midway et Fauvette. TĂ©l. 07 85 65 77 58 et 02 32 61 02 13 – museebatellerieposes Trois campings Ă  proximitĂ© ‱ Saint-Marcel camping Les Fosses Rouges, 10 km de Giverny. Chemin de RĂ©anville. TĂ©l. 02 32 51 59 86 et voir sur le site cape-tourisme. ‱ Poses camping de LĂ©ry-Poses. Proche base nautique. 11, route de Saint-Pierre. TĂ©l. 02 32 59 11 86 – lery-poses ‱ Pont-de-l’Arche Camping municipal, Camp’Eure, quai MarĂ©chal Foch. Pour une halte sur l’itinĂ©raire Ă  vĂ©lo de la Seine Ă  la mer » , emplacement tente/vĂ©lo Ă  partir de 3,65 € ou 7 € avec Ă©lectricitĂ©. TĂ©l. 06 81 62 68 75 Tables sympathiques ‱ Giverny restaurant ancien HĂŽtel Baudy. Voir aussi son jardin et un ancien atelier d’artiste. TĂ©l. 02 32 21 10 03 – restaurantbaudy ‱ Tout prĂšs de Poses Ferme de La Salle, grande tablĂ©e, esprit trĂšs bonne cantine. Buffet variĂ© et plats copieux, plat du jour 12 €, menu Ă  partir de 14 €. Rue de la Sarcelle Ă  Val de Rueil, du lundi au vendredi. TĂ©l. 06 18 32 43 64 De Giverny Ă  Latour-Marliac La Tour-Marliac, au Temple-sur-Lot Voici l’origine des NymphĂ©as Venir Ă  Latour-Marliac, c’est un peu dĂ©couvrir la genĂšse de la sĂ©rie Les NymphĂ©as composĂ©e d’environ 250 peintures de Claude Monet. Tout a commencĂ© en 1875 avec Joseph Bory Ă  Latour-Marliac. Il eut l’idĂ©e d’hybrider un nĂ©nuphar blanc nommĂ© Nymphaea Alba Ă  d’autres nĂ©nuphars rustiques dĂ©couverts en Chine, en SuĂšde, aux AmĂ©riques. Sa volontĂ© fut rĂ©compensĂ©e aprĂšs des annĂ©es de patience. Ainsi, en 1889, il dispose de 19 variĂ©tĂ©s de nĂ©nuphars rustiques allant du jaune au rouge. Fort de cette palette de couleur, il dĂ©cide de dĂ©voiler, en mĂȘme temps que le fut la Tour Eiffel Ă  l’Exposition universelle de Paris, les premiers nĂ©nuphars rustiques colorĂ©s dans les jardins d’eau installĂ©s devant le TrocadĂ©ro. C’est lĂ  que Claude Monet les voit pour la premiĂšre fois. PassionnĂ© de botanique, il se souviendra de cette rencontre florale innovante et, son jardin d’eau terminĂ© Ă  Giverny, il passera commande Ă  Latour-Marliac en 1894. Lire Aussi Destination Roussillon ! camping et tourisme NymphĂ©a nocturne RepĂšres Ă  Latour-Marliac ‱ Le jardin Latour-Marliac ZI Le Bourg, 47110 Le Temple-sur-Lot TĂ©l. 05 53 01 08 05 – latour-marliac ‱ Office de tourisme du Lot-et-Garonne TĂ©l. 05 53 66 14 14 – tourisme-lotetgaronne CAMPING –Le Temple-sur-Lot le Camping du Bosc, 15 mn Ă  pied du jardin Latour-Marliac, de 14 Ă  19 €, avec eau, Ă©lectricitĂ©. TĂ©l. 05 53 01 06 13 – camping-du-bosc Lexposition « CĂŽtĂ© jardin. De Monet Ă  Bonnard » prĂ©sente une centaine d’Ɠuvres. Dans un accrochage unique, plein d’émotion, vous dĂ©couvrirez la sensibilitĂ© des artistes face

Le musĂ©e Marmottan, lĂ©gataire universel du fils de Claude Monet, a pu reconstituer en partie la collection dispersĂ©e du maĂźtre de Giverny, passionnĂ© par l’art de ses contemporains. Les premiers indices datent de 1893. La jeune Julie Manet rend visite Ă  Claude Monet 1840-1926, Ă  Giverny avec sa mĂšre, Berthe Morisot, une proche du peintre. La jeune fille monte Ă  l’étage et voit sur les murs de la chambre des Ɠuvres familiĂšres. Il y a lĂ  le noyau initial des impressionnistes, des tableaux de sa mĂšre Berthe Morisot, de Renoir, Pissarro, ainsi qu’un pastel de son oncle, Edouard Manet. Elle les dĂ©crit dans son Journal, ainsi que les estampes japonaises de la salle Ă  manger. La collection de Monet est alors un secret bien gardĂ© dont seul les intimes ont connaissance. DĂ©but du 20e siĂšcle, le peintre est devenu une cĂ©lĂ©britĂ© mondiale. Ecrivains et journalistes triĂ©s sur le volet lui rendent visite dans son antre de Normandie. Ma collection est pour moi seul
 et pour quelques amis. Je la garde dans ma chambre autour de mon lit », confie le maĂźtre de Giverny Ă  un reporter. Ce qui ne l’empĂȘche pas de laisser quelques privilĂ©giĂ©s monter l’escalier. Les tĂ©moignages dĂ©crivent les tableaux de Renoir, CĂ©zanne, Corot, Millet, Jongkind, Boudin, Pissarro, Signac, Delacroix et bien d’autres accrochĂ©s Ă  touche touche sur les murs, y compris dans le cabinet de toilette. Qui avait-il d’autre dans cette collection longtemps restĂ©e discrĂšte ? Combien d’Ɠuvres avait-il rassemblĂ© ? On a longtemps tout ignorĂ© du jardin secret sentimental et artistique constituĂ© par Monet entre 1870 et 1926. En dĂ©cembre 1926, Ă  sa mort, son fils Michel Monet 1878-1966 est l’unique descendant, son frĂšre Jean Ă©tant dĂ©cĂ©dĂ© sans enfant douze ans auparavant. Il hĂ©rite de tout l’Ɠuvre paternelle, la maison de Giverny et la fameuse collection privĂ©e. Deux notaires de Vernon et des Andelys Ă©tablissent l’inventaire des biens aprĂšs dĂ©cĂšs. Aucune information ne filtre Ă  propos du patrimoine ou des tableaux rassemblĂ©s par le peintre. Pierre-Auguste Renoir, Mme Monet et son fils Jean dans le jardin Ă  Argenteuil, Juillet 1874. Huile sur toile, 50,4 x 68 cm. © Washington, National Gallery of Art, legs Ailsa Mellon Bruce, 1970 © Courtesy Washington, National Gallery of Art Puis Michel Monet — qui ne travaille pas — poursuit sa vie, partagĂ©e entre deux passions, les belles voitures et les safaris en Afrique. ActivitĂ©s toutes deux onĂ©reuses qu’il finance par la vente rĂ©guliĂšre de tableaux signĂ©s de son pĂšre, ainsi que ceux collectionnĂ©s par son pĂšre. En 1966, Michel Monet dĂ©cĂšde sans descendance en ayant fait du musĂ©e Marmottan son lĂ©gataire universel. Celui-ci hĂ©rite alors de quarante-huit Monet, quatre Renoir et des toiles ou dessins de Degas, Boudin, Signac, Caillebotte. Il y a quatre ans, l’institution, propriĂ©tĂ© de l’AcadĂ©mie des Beaux-Arts, se lance un dĂ©fi retrouver les Ɠuvres de la collection de Claude Monet et les prĂ©senter dans une exposition. Il y a une difficultĂ© majeure l’inventaire des biens aprĂšs dĂ©cĂšs de Claude Monet, Ă©tabli en 1927, a Ă©tĂ© dĂ©truit, ainsi que toutes les archives notariales, lors d’un bombardement en 1940. Que possĂ©dait-il prĂ©cisĂ©ment ? MystĂšre. Que reste t-il de sa collection ? Vaste question ! Marianne Mathieu, en charge des collections de Marmottan, et l'historien de l'art Dominique Lobstein, se lancent dans l’enquĂȘte comme l’aurait fait la police, en repartant du dĂ©but et des indices existants. AprĂšs avoir reconstituĂ© ce qu’il restait de la collection du fils, Michel Monet, lĂ©guĂ©e au musĂ©e en 1966, on a remontĂ© le fil » explique Marianne Mathieu. Les archives de Michel Ă©clairent les historiens sur les revenus du fiston Michel a commencĂ© Ă  vendre dĂšs 1927, quelques mois aprĂšs la mort de son pĂšre, et a continuĂ© jusqu’à sa mort, considĂ©rant les tableaux comme un capital disponible. D’abord ceux de la collection, puis ceux de son pĂšre. Sa femme Gabrielle tenait Ă©pisodiquement des comptes sur des petits carnets 6 mĂštres linĂ©aires de nymphĂ©as pour 200 000 francs. Mais c’est surtout en ratissant les archives de la sphĂšre artistique que les historiens ont pu dĂ©terminer les mouvements des Ɠuvres sur le marchĂ© de l’art. Les deux enquĂȘteurs ont du Ă©plucher toutes les listes des ventes de Drouot sur une pĂ©riode de soixante dix ans, celles des ventes des galeries, notamment Durand-Ruel, Boussod et Valadon, Vollard etc, les registres des maisons spĂ©cialisĂ©es en expĂ©ditions d’Ɠuvres d’art, ou la correspondance de Monet avec ses proches. Et particuliĂšrement celles avec le marchand Georges Petit et le critique d’art FĂ©lix FĂ©nĂ©on, qui chassaient pour lui. Ils avaient des instructions trĂšs prĂ©cises », dit Dominique Lobstein. Édouard Manet, Monet peignant dans son atelier, 1874. Huile sur toile, 106,5 x 135 cm. Stuttgart, Staatsgalerie © BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / image Staatsgalerie Stuttgart On sait ainsi pourquoi Monet n’a pas eu un Bonnard qu’il convoitait il avait donnĂ© Ă  FĂ©nĂ©on un plafond maximum pour enchĂ©rir Ă  Drouot. Le Bonnard a fait plus, Monet a ratĂ© le tableau Ă  quelques centaines de francs prĂšs. A noter que le peintre nabi vivait Ă  trois kilomĂštres du maĂźtre de Giverny. Les deux s’estimaient et se rendaient visite. Monet aurait pu acheter Ă  Bonnard en atelier. Pour lui comme pour les autres artistes, il y a toujours rĂ©pugnĂ©, considĂ©rant peut ĂȘtre qu’il n’était pas digne de discuter le bout de gras avec ses pairs, et encore moins avec ses cadets. GrĂące aux recoupages, les deux historiens finissent par identifier peu Ă  peu les Ɠuvres et dresser le profil du collectionneur acharnĂ© qu’était Monet. Comme ses contemporains Edgar Degas ou Gustave Caillebotte, le chef de file des impressionnistes est atteint de collectionnite aigĂŒe » mais a beaucoup moins de moyens que ses confrĂšres, tout du moins au dĂ©but. Dans sa jeunesse, c’est vaches maigres et systĂšme D. Le noyau initial est constituĂ© des cadeaux des amis, Boudin, Daubigny, Carolus Durand, ou des Ɠuvres des proches, tel le fidĂšle Renoir, recordman du portrait de la famille Monet, qu’il peint par sĂ©ries. Puis viennent les Ă©changes. En 1888, Monet troque avec Rodin un paysage de Belle-Ile-en-Mer contre un bronze, le trĂšs sensuel La Jeune MĂšre Ă  la grotte. “Il achĂšte ce qu’il ne peint pas” Durant leur enquĂȘte, Marianne Mathieu et Dominique Lobstein tombent sur deux plĂątres offerts par Rodin Ă  Monet, dont un dĂ©dicacĂ©, totalement inconnu au bataillon. Quand il se met Ă  vivre trĂšs bien de sa peinture 100 000 francs par an en 1892, se lamente Gauguin, qui en gagne vingt fois moins, Monet recherche frĂ©nĂ©tiquement et mĂ©thodiquement des piĂšces choisies avec soin, des Ɠuvres intimes d’artistes qu’il connait bien. Il achĂšte ce qu’il ne peint pas, explique Marianne Mathieu, c’est Ă  dire une autre proposition artistique. Des nus de Renoir ou des CĂ©zanne, peintre de la permanence et de la structure alors qu’il est le peintre de l’impression fugitive. » Arrivent Ă  Giverny, par le train ou en camion — Monet attend impatiemment devant le portail — des Corot, Manet, Jongkind, Berthe Morisot, Renoir — le plus reprĂ©sentĂ© dans la collection, avec CĂ©zanne —, des Ɠuvres graphiques de Toulouse-Lautrec ou Jules ChĂ©ret. Il dĂ©pense sans compter pour CĂ©zanne ou surpaye un Sisley, par amitiĂ©. Il s’intĂ©resse aux petits jeunes, Signac, Vuillard, Bonnard mais passe totalement Ă  cĂŽtĂ© de Matisse. Engrange les estampes japonaises par centaines, dont il semble apprĂ©cier plus l’aspect dĂ©coratif que la valeur artistique. Pierre-Auguste Renoir, Jeune fille au bain, 1892. Huile sur toile, 81,3 x 64,8 cm. New York, The Metropolitan Museum of Art, Robert Lehman Collection, 1975 © New York, The Metropolitan Museum of Art En recoupant les Ɠuvres du maĂźtre rĂ©pertoriĂ©es dans son catalogue raisonnĂ©, Ă©tabli par Daniel Wildenstein, et leurs propres investigations sur sa collection personnelle, les deux historiens finissent par rĂ©tablir les comptes Ă  la mort du peintre, Michel Monet a vraisemblablement hĂ©ritĂ© de trois cent quatre vingt neuf Ɠuvres de son pĂšre huiles et dessins et cent vingt sept peintures d’autres artistes, soit un ensemble de cinq cent neuf piĂšces. Entre 1927 et 1966, Michel aura cĂ©dĂ© trois cent vingt-huit Ɠuvres toutes signatures confondues, soit environ 64% de son patrimoine. Une centaine d’entre elles sont revenues au musĂ©e Marmottan le temps de l’exposition, en provenance de collections privĂ©es et de musĂ©es du monde entier. Notamment Le NĂšgre Scipion de CĂ©zanne, venu de Sao Paulo, ou L'AlgĂ©rienne, de Renoir, prĂȘtĂ© par le musĂ©e de San Francisco. Un siĂšcle, ou presque, aprĂšs leur dispersion, les monstres sacrĂ©s se retrouvent Ă  l’ombre des NymphĂ©as de Monet. Impressionnisme Claude Monet Partager Contribuer Sur le mĂȘme thĂšme

Fraisde port TTC 0,01€ dĂšs 29€ d'achat Total TTC Continuer mes achats Commander. ActualitĂ©s; NouveautĂ©s jusqu’au 1er novembre 21. MusĂ©e des impressionnismes, Giverny 99 rue Claude Monet, 27620 Giverny. Catalogue, sous la direction de Mathias Chivot et Cyrille Sciam RMN, 224 p., 35 €. Chaque saison offre de nouvelles couleurs au Jardin de Monet Ă  Giverny. L’exposition CĂŽtĂ© jardin, de Monet Ă  Bonnard au MusĂ©e MusĂ©e des impressionnistes jusqu’au 1er novembre en Ă©claire Ă  quelques mĂštres l’ambition du projet tout en l’inscrivant dans une autre histoire de la modernitĂ©, celle d’un dialogue mĂ©connu et oubliĂ©, entre Monet et les nabis. Pour mieux interroger la sensibilitĂ© contemporaine, entre Ă©motion personnelle et rĂ©clusion. Une histoire de sensibilitĂ© de 1870 Ă  1940 Sisley, Printemps, paysanne sous les arbres en fleurs, vers 1865-1866 Col. part. S’inscrivant dans une longue tradition du paysage, l’impressionnisme a dĂ©clinĂ© comme un thĂšme central un rapport intime au jardin l’Ɠuvre immersive de Monet Ă  Giverny en constitue la quintessence. Les Nabis avec leurs jeux des ombres et du théùtre, se sont dĂ©marquĂ©s de ce qui Ă©tait devenu un poncif, parfois radicalement. L’ambition de cette remarquable exposition appuyĂ©e sur une centaine d’Ɠuvres peintures, dessins, photographies brillamment organisĂ©e vise Ă  dĂ©passer les clivages souvent artificiels entre les impressionnistes, et leurs successeurs. Un dialogue mĂ©connu et oubliĂ©, mais qui a rĂ©ellement existĂ©, entre Monet et les nabis Bonnard, Denis, Roussel et Vuillard qui, au dĂ©part, ont d’abord rejetĂ© l’impressionnisme avant de renouer avec lui. insiste Cyrille Sciama co-commissaire et contributeur de l’indispensable catalogue. De 1870 Ă  1940, le jardin a Ă©tĂ© un thĂšme intense. J’ai voulu montrer qu’il rĂ©unit plus qu’il n’oppose. Avec d’une part ceux qui travailleraient de maniĂšre plus instinctive et les seconds considĂ©rĂ©s comme plus cĂ©rĂ©braux ». Des espaces verts ambigus Mary, Cassatt Automne, portrait de Lydia Cassatt, 1880 Photo Petit Palais Les images, qui semblent si naturelles, sont souvent la suite d’une grande rĂ©flexion, oĂč les lieux peints se diluent dans l’imaginaire du peintre. poursuit Cyrile Sciama, n’hĂ©sitant pas de parler d’un espace ambigu » ou indĂ©cis » pour les impressionnistes. L’exposition et le catalogue s’attachent Ă  distinguer le jardin tournant parfois Ă  l’obsession picturale selon chaque peintre, de Pissarro Ă  Caillebotte. Espaces indĂ©cis, les jardins peuvent Ă©galement susciter rĂȘveries et moments perdus. rappelle Sciama. Impressions ou sensations, nombreuses sont les nuances de la reprĂ©sentation des jardins par la gĂ©nĂ©ration Monet, des annĂ©es 1870 Ă  1890. Cette lente Ă©laboration prend en compte des situations personnelles diffĂ©rentes, qui varient selon les origines familiales et gĂ©ographiques des artistes et leur vie privĂ©e une fois leur carriĂšre lancĂ©e. Le thĂšme du jardin prend alors dans leurs Ɠuvres une valeur centrale mais ambiguĂ« » Car tout le mĂ©rite du propos consiste Ă  ne pas rĂ©duire cette recherche d’un Éden Ă  cette image du bonheur qui font leur popularitĂ©. La conception du jardin en espace clos laisse place Ă  toutes les rĂȘveries. Monde silencieux, il est aussi le lieu des moments suspendus. La mĂ©lancolie n’est jamais loin, et la mort rĂŽde. Certains jardins transcrivent ainsi la vie chancelante des personnages qui y sont peints. RĂȘverie et mĂ©lancolie s’entremĂȘlent, donnant un nouveau dĂ©veloppement au sujet que les Nabis reprennent dans un jeu savant entre théùtre et mise en scĂšne, et oĂč les silences intĂ©rieurs rĂšgnent en maĂźtre » L’expĂ©rience d’un espace densifiĂ©, Ă©tendu et sublimĂ© par l’imagination. Vuillard Fillette au cerceau, vers 1891, Col. part. Autre contribution de l’exposition La question du jardin n’a pas Ă©tĂ© souvent associĂ©e aux Nabis ; elle permet pourtant de comprendre clairement comment leur trajectoire s’inscrit dans le paysage artistique au tournant du siĂšcle. prĂ©cise Mathias Chivot dans son article La sensation retrouvĂ©e, le jardin au cƓur de l’évolution nabie. Le biais du jardin, de la nature, permet Ă©galement de mieux saisir le virage qui marque la dispersion des Nabis au dĂ©but du xxe siĂšcle. Ceux-ci choisissent, chacun Ă  sa maniĂšre, de revenir Ă  la tradition picturale française.» Une invitation Ă  lĂącher prise Bonnard CrĂ©puscule Photo HervĂ© Lewandowski RMN Grand Palais musĂ©e d’Orsay Difficile de rentrer dans la richesse des propositions et pistes ouvertes, de cette Ă©volution des mentalitĂ©s comme du parc comme scĂšne, la place de la figure fĂ©minine au jardin, les enjeux sur le cadre et la limite de la nature maitrisĂ©e, du rĂŽle de la mĂ©moire et du travail d’atelier, du rĂŽle de la photographie omniprĂ©sente, pour tirer profit des possibilitĂ©s visuelles que permet l’objet et que la peinture met Ă  distance
 Sans oublier, ce qui clĂŽt le parcours, la densitĂ© vĂ©gĂ©tale est l’occasion d’expĂ©rimenter des points de vue immersifs, dont la finalitĂ© est toujours dĂ©corative », de Monet Ă  Bonnard, jusqu’à l’abstraction de Joan Mitchell 1925-1992, artiste amĂ©ricaine installĂ©e Ă  VĂ©theuil, Ă  quelques kilomĂštres de Giverny. Sur les lieux mĂȘme d’un retour Ă  l’impressionnisme L’éloignement dans lequel les Nabis tenaient l’impressionnisme se rĂ©duit, jusqu’à le transformer en rĂ©fĂ©rence, le tout thĂ©orisĂ© aprĂšs coup par Maurice Denis. rappelle Mathias Chivot en ouverture d’une salle et dans le catalogue. S’amorce un retour vers la tradition, et l’acceptation plus directe d’un hĂ©ritage de la peinture française dans laquelle ils se placent. Les perspectives cessent alors d’ĂȘtre chahutĂ©es pour redevenir plus classiques, la lumiĂšre entre directement et l’espace se fait plus profond, moins cloisonnĂ©. » Denis, Verger Ă  l’Ermitage, vers 1892, Neuss, Clemens Sels Museum Avec l’attraction entretenue par Monet, auprĂšs des gĂ©nĂ©rations suivantes Giverny devient ainsi un lieu d’échanges privilĂ©giĂ©, oĂč les Nabis viennent se dire redevables des impressionnistes, oĂč l’attitude de dĂ©fiance des dĂ©buts s’efface au profit d’une reconnaissance tacite et admirative de l’hĂ©ritage impressionniste. L’aveu de Vuillard, recueilli par le comte Kessler au matin du 24 dĂ©cembre 1902, rĂ©sume Ă  lui seul la dette reconnue envers les maĂźtres autrefois mĂ©prisĂ©s Car, il faut bien en convenir, si je n’avais pas vu les impressionnistes, je n’aurais pas fait de couleur. » D’un bout Ă  l’autre de sa carriĂšre, le thĂšme du jardin bouscule ainsi la lĂ©gende convenue du peintre d’intĂ©rieur et affirme une prĂ©occupation permanente pour l’espace intime que reprĂ©sente le jardin, public ou privé  » Une sublimation de la nature Caillebotte, Parterre de marguerites, vers 1893, MDIG Photo François Doury La modernitĂ©, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitiĂ© de l’art, dont l’autre moitiĂ© est l’éternel et l’immuable. » affirmait Baudelaire, en 1863, comme sa dĂ©finition de l’art, rĂ©unissant par anticipation, les contradictions souvent repĂ©rĂ©es dans le style des impressionnistes et dans celui des Nabis – les premiers Ă©tant attachĂ©s Ă  la reprĂ©sentation d’une nature mouvante et Ă©phĂ©mĂšre, les seconds dĂ©sirant aller au-delĂ  des apparences pour rĂ©vĂ©ler les vĂ©ritĂ©s immanentes et essentielles de ce monde. Ces deux rĂ©alitĂ©s sont pourtant plus permĂ©ables qu’il n’y paraĂźt » commente ValĂ©rie Reis dans un texte lumineux La nature du temps. Si les jardins survivent en effet Ă  leurs maĂźtres, et voient Ă©ternellement revivre leurs fleurs au grĂ© des saisons, ils sont aussi immortalisĂ©s dans des tableaux qui capturent et traduisent toutes les nuances de leur temporalitĂ©. Temps suspendu, temps cyclique ou temps qui passe, autant d’aspects prĂ©sents en filigrane dans des Ɠuvres qui font renaĂźtre perpĂ©tuellement ces peintres, dans le prĂ©sent Ă©ternel de l’art ». On comprendra dĂ©s lors les rĂ©sonnances intactes de ces artistes avec nos prĂ©occupations contemporaines. OlivierOlgan Pour aller plus loin voir la visite virtuelle en ligne – Ă©couter la sĂ©rie de podcasts CĂŽtĂ© jardin, de Monet Ă  Bonnard Catalogue MusĂ©e des impressionnistes, Giverny Notreexposition "CĂŽtĂ© jardin. De Monet Ă  Bonnard" fait la part belle Ă  la reprĂ©sentation des femmes au jardin !Venez dĂ©couvrir les Ɠuvres des artistes impressionnistes et nabis jusqu'au 1er novembre. Oeuvres prĂȘtĂ©es par le MusĂ©e d'Orsay: James Dans l’un des plus beaux villages de Normandie, le MusĂ©e des impressionnismes Ă  Giverny accueille depuis mai 2021 une exposition centrĂ©e sur les jardins vus par les impressionnistes. À moins d’une heure de Paris, ce lieu mythique ne saurait ĂȘtre plus attrayant lorsque l’on recherche une activitĂ© rafraĂźchissante. La promenade s’annonce prometteuse et reposante entre les allĂ©es de peintures aux couleurs des saisons. En marge de l’exposition Ă  visiter en personne, le musĂ©e des impressionnismes s’ouvre Ă  l’international. MalgrĂ© les dĂ©confinement successif, l’accĂšs Ă  la culture reste restreint et cloisonnĂ©. Pour y remĂ©dier, le musĂ©e a fait appel Ă  Googles Arts & Culture et offre au public du monde entier la possibilitĂ© de dĂ©couvrir plus d’une centaine d’oeuvres provenant de collections publiques et privĂ©es, issues de l’exposition CĂŽtĂ© jardin. De Monet Ă  Bonnard. Le thĂšme de l’exposition rĂ©vĂ©ler la sensibilitĂ© des peintres impressionnistes et nabis face aux jardins. La visite virtuelle est organisĂ©e en trois parties Jardins d’artistes, Femmes au Jardin et un focus sur Édouard Vuillard et les jardins. Les Ɠuvres se succĂšdent, se confrontent et se dĂ©voilent au travers d’espaces verts, suspendus dans le temps et qui appellent Ă  la rĂȘverie. Pierre Bonnard, Claude Monet, Gustave Caillebotte
 au milieu de ces lieux foisonnants, presque indisciplinĂ©s, le visiteur plonge au cƓur de l’univers intime de ces artistes qui considĂ©raient les jardins comme un refuge. NymphĂ©as avec rameaux de saule 1916-1919 Claude Monet MusĂ©e des impressionnismes GivernyUne visite virtuelle dynamiqueBien que le digital ne remplacera jamais une visite in situ, l’exposition virtuelle CĂŽtĂ© jardin. De Monet Ă  Bonnard est divertissante. Gratuite, elle a Ă©tĂ© organisĂ©e en partenariat avec Google Arts & Culture et permet une vision approfondie et expliquĂ©e de chaque Ɠuvre, en haute dĂ©finition. En plus de l’exposition virtuelle, le musĂ©e propose, sur ses rĂ©seaux sociaux, de nombreux Ă©vĂšnements et activitĂ©s Ă  suivre sur Facebook, Twitter et Instagram. Chaque semaine, un nouvel Ă©pisode du Podcast de Giverny sera disponible sur Youtube et autres plateformes, pour une immersion sonore dans l’univers des impressionnistes et nabis de l’exposition. đ—˜đ—œđ—¶đ˜€đ—Œđ—±đ—ČđŸČ - 𝟭đŸČ đ—·đ˜‚đ—¶đ—» đŸźđŸŹđŸźđŸ­â€œđ˜‰đ˜°đ˜Żđ˜Żđ˜ąđ˜łđ˜„ đ˜ŠÌđ˜€đ˜°đ˜¶đ˜”đ˜Š 𝘩𝘯 𝘳đ˜Șđ˜ąđ˜Żđ˜” 𝘙𝘩𝘯𝘰đ˜Ș𝘳 Description Infos pratiques Y aller Votre avis Description sur CĂŽtĂ© jardin, de Monnet Ă  Bonnard - MusĂ©e des Impressionnismes Ă  Giverny Du 19 mai au 1er novembre 2021, l'exposition "CĂŽtĂ© jardin, de Monnet Ă  Bonnard", au MusĂ©e des Impressionnismes Ă  Giverny. Le musĂ©e des impressionnismes Giverny invite petits et grands Ă  une promenade dans les jardins impressionnistes et nabis. Peintures, dessins, estampes, photographies
L’exposition CĂŽtĂ© jardin. De Monet Ă  Bonnard » prĂ©sente une centaine d’Ɠuvres rĂ©vĂ©lant la sensibilitĂ© des peintres impressionnistes et nabis face aux jardins qu’ils reprĂ©sentent Quoi de mieux donc que de prĂ©senter cette exposition dans ce musĂ©e avec ses jardins mythiques ! Le parcours, accessible Ă  toute la famille est thĂ©matique et chronologique, proposant des sections sur l’espace, les silences, les jeux, le jardin luxuriant, le jardin clos et le retour Ă  l’impressionnisme. Infos Pratiques Localisation CĂŽtĂ© jardin, de Monnet Ă  Bonnard - MusĂ©e des Impressionnismes Ă  Giverny Adresse 99 rue Claude Monet 27620, Giverny, Eure, Haute Normandie Cliquez ici pour voir l'itinĂ©raire sur GoogleMap Donnez votre avis sur CĂŽtĂ© jardin, de Monnet Ă  Bonnard - MusĂ©e des Impressionnismes Ă  Giverny Autres idĂ©es Visites - Haute Normandie Carnets Milirue - Visite de Lille en famille Les carnets Milirue proposent une super activitĂ© familiale pour partir Ă  la dĂ©couverte de Lille en s’amusant. Les carnets existent en version Mini 4-7 ans et Junior 8-12 ans, et proposent 2 parcours-dĂ©couvertes Ă  faire en famille. Carnets Milirue - Visite d'Arras en famille Les carnets Milirue proposent une super activitĂ© familiale pour partir Ă  la dĂ©couverte d'Arras en s’amusant. Les carnets existent en version Mini 4-7 ans et Junior 8-12 ans, et proposent 1 parcours-dĂ©couvertes Ă  faire en famille. Carnets Milirue - Visite de Lyon en famille Les carnets Milirue proposent une super activitĂ© familiale pour partir Ă  la dĂ©couverte de Lyon en s’amusant. Les carnets existent en version Mini 4-7 ans et Junior 8-12 ans, et proposent 2 parcours-dĂ©couvertes Ă  faire en famille.
CÎtéjardin : de monet à bonnard par Collectif aux éditions Reunion des musees nationaux. L'ouvrage offre une promenade au coeur des jardins impressionnistes et nabis de 1860 à 1940.Le catalogue suit le cheminement de l'exposition, selon une approche
11h00 , le 8 juillet 2021 Le jardin du peintre Claude Monet Ă  Giverny Eure est sans doute l'un des plus cĂ©lĂšbres de France. Les opulents nymphĂ©as y sont actuellement en fleurs ; les roses, les fuchsias, les pavots s'Ă©panouissent. La foule qui d'ordinaire frĂ©quente les allĂ©es et s'y bouscule n'est pas encore revenue les admirer alors que plus de personnes avaient visitĂ© le site en 2019, seules 165 000 Ă©taient venues l'an passĂ©, en raison des fermetures successives liĂ©es Ă  la pandĂ©mie. Pour l'instant, en 2021, la frĂ©quentation est encore loin de son niveau d'il y a deux l'occasion idĂ©ale de passer une journĂ©e Ă  Giverny, d'arpenter dans la sĂ©rĂ©nitĂ© le jardin de Monet et sa maison, et d'aller dĂ©couvrir le trĂšs intĂ©ressant musĂ©e des Impressionnismes juste Ă  cĂŽtĂ©, Ă  pied. L'institution prĂ©sente une exposition de circonstance "CĂŽtĂ© jardin – De Monet Ă  Bonnard". "C'est une promenade sensible au fil d'une centaine de peintures, de gravures et de quelques photographies des impressionnistes et des nabis", prĂ©cise le directeur, Cyrille Sciama, co-commissaire avec Mathias de dĂ©cryptage savant sur l'art des jardins mais un vagabondage autour de thĂšmes, comme celui de la mĂ©lancolie. Les commissaires ont choisi de confronter deux courants, celui des impressionnistes, Monet, Pissarro, Sisley entre autres, qui saisissent en plein air l'atmosphĂšre dans les parcs publics ouverts Ă  la fin du XIXe siĂšcle et le foisonnement de leurs propres jardins, et celui des nabis, postimpressionnistes, en rĂ©action aux premiers. Vuillard, Bonnard, Roussel peignent en intĂ©rieur, avec des couleurs pures, des espaces verts recréés intellectuellement, et parfois sacralisĂ©s chez Maurice Denis, Ă  partir de 1888 et jusque vers luxuriants et lieux dĂ©coratifsLes diffĂ©rences entre les deux courants Ă©clatent au dĂ©part. Les touches serrĂ©es, nerveuses de ­Pissarro crĂ©ent un charmant Jardin et poulailler chez Octave Mirbeau chargĂ© de fleurs et de matiĂšre picturale, quand au mĂȘme moment, vers 1890, Vuillard imagine un Banc rose pĂąle dans un square jaune radical !On navigue de jardins luxuriants en lieux dĂ©coratifs, animĂ©s par les jeux des enfants chez les nabis. Peu Ă  peu, ces derniers explorent des voies personnelles au tournant du XXe siĂšcle et reconsidĂšrent l'impressionnisme auparavant honni. Vuillard s'aide de photos, de notations au pastel pour Ă©laborer ses compositions en atelier. Les formats de ces jardins nabis s'agrandissent. "Des hybridations se font jour", dĂ©crit Cyrille Sciama. En fin de balade, le ­Jardin au Cannet composĂ© de taches aux couleurs hallucinĂ©es, peint par Bonnard en 1945, dialogue avec des NymphĂ©as avec rameaux de saule de Monet datant de 1916-1919, motif tendant vers l'abstraction et l'immersion."CĂŽtĂ© jardin – De Monet Ă  Bonnard", au musĂ©e des Impressionnismes de Giverny jusqu'au 1er novembre.
YCcP.
  • 90uizixywl.pages.dev/44
  • 90uizixywl.pages.dev/530
  • 90uizixywl.pages.dev/391
  • 90uizixywl.pages.dev/275
  • 90uizixywl.pages.dev/499
  • 90uizixywl.pages.dev/222
  • 90uizixywl.pages.dev/594
  • 90uizixywl.pages.dev/137
  • exposition cĂŽtĂ© jardin de monet Ă  bonnard